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3 conseils pour réussir une transaction immobilière en cryptomonnaies en 2025

Alors que les cryptomonnaies s’imposent progressivement comme une nouvelle classe d’actifs, leur utilisation dans les transactions immobilières séduit de plus en plus d’investisseurs fortunés.

Alors que les cryptomonnaies s’imposent progressivement comme une nouvelle classe d’actifs, leur utilisation dans les transactions immobilières séduit de plus en plus d’investisseurs fortunés. Barnes, réseau immobilier haut de gamme, fait figure de pionnier en France en permettant l’acquisition de biens en crypto-actifs. Pierre de Saint Vincent, responsable de cette initiative, et Elias Bourran, avocat spécialisé, livrent leurs conseils pour réussir ce type d’opération en toute sécurité.

L’immobilier de prestige entre dans l’ère du numérique avec l’arrivée des paiements en cryptomonnaies. Longtemps perçues comme risquées, les crypto-actifs séduisent désormais une clientèle internationale souhaitant diversifier son patrimoine. Une révolution qui nécessite cependant une approche structurée et un accompagnement sur mesure.

La cryptomonnaie attire principalement une nouvelle génération d’acquéreurs fortunés souhaitant diversifier leur patrimoine hors des actifs numériques. Barnes a identifié ce mouvement et y voit une opportunité stratégique. « Ça nous donne accès à une toute nouvelle clientèle. Au cours des cinq dernières années, il y a eu beaucoup de nouvelles fortunes grâce aux crypto-actifs, qui souhaitent aujourd’hui placer cet argent dans des actifs tangibles comme l’immobilier », explique Pierre de Saint Vincent. Voici 3 conseils pour réussir une transaction immobilière en cryptomonnaie en 2025.

 


1. S’entourer d’experts certifiés et anticiper la conformité

Avant toute chose, une transaction en cryptomonnaie exige une parfaite transparence sur l’identité et l’origine des fonds.

« La première étape, c’est le KYC [connaissance du client, ndlr], savoir qui est l’acheteur et s’assurer que les fonds sont licites. », explique Elias Bourran.

Cette vérification s’effectue en coordination entre l’agence, les avocats, le notaire partenaire et une plateforme d’échange agréée par l’AMF (autorité des marchés financiers) et l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution).

Barnes a notamment noué des partenariats avec des notaires spécialisés capables de recevoir en toute sécurité les fonds convertis en euros via la Caisse des Dépôts.

« Nos équipes anticipent tous les aspects réglementaires et fiscaux pour que la transaction se déroule sans accroc. », souligne Pierre de Saint Vincent.

 

2. Sécuriser la transaction grâce aux stablecoins

La volatilité des cryptomonnaies a longtemps constitué un frein à leur utilisation dans l’immobilier. Aujourd’hui, les acteurs du marché utilisent des stablecoins, des cryptoactifs adossés à une monnaie réelle comme l’euro ou le dollar, pour éliminer ce risque.

« Le moyen le plus efficace de supprimer le risque de volatilité, c’est d’utiliser des stablecoins comme l’USDC ou l’euro-C, » précise Elias Bourran.

Ainsi, si un bien est vendu à 5 millions d’euros, le paiement s’effectue simplement en 5 millions d’euro-C, garantissant au vendeur de recevoir exactement la somme prévue en euros.

 

3. Anticiper la fiscalité et explorer des montages avantageux

La fiscalité des plus-values en cryptomonnaies varie selon la résidence du contribuable. Pour un résident français, la plus-value est soumise à la flat tax de 30 %. Mais des solutions existent pour optimiser cette imposition.

« Il y a une possibilité d’éviter le paiement de cette flat tax : c’est ce qu’on appelle le crédit lombard crypto », indique Elias Bourran.

Ce mécanisme permet de mettre en gage ses cryptomonnaies auprès d’une banque partenaire, qui prête ensuite entre 40 % et 60 % de leur valeur en euros. L’acquéreur ne vend pas ses cryptos, il les garde et rembourse son prêt de manière classique, sans déclencher de fiscalité. Les transactions immobilières en cryptomonnaies sont de plus en plus normalisées. Elles concernent une clientèle exigeante, nécessitent un accompagnement juridique et technique solide, et peuvent même s’avérer fiscalement intéressantes grâce à des montages adaptés.

« Il faut simplement le voir comme un nouveau mode de paiement. Tout est aussi sécurisé que le fait de payer en euros », conclut Elias Bourran.

 

NDLR : Ce contenu est fourni à titre informatif et ne constitue pas un conseil en investissement. Il appartient à chaque épargnant de consulter ses propres conseillers financiers avant toute décision de placement.


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