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La transformation digitale, essentielle pour assurer l’avenir de son entreprise

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La transformation digitale est maintenant essentielle pour assurer la pérennité de son entreprise. Depuis 15 ans, Mandarine Academy accompagne grosses ETI et grands comptes dans ce changement, qui touche de nombreux secteurs : secteur bancaire, secteur industriel, secteur public… Tous ceux qui voient leurs outils métiers évoluer. Laurent Maurer, PDG de Mandarine Academy, nous explique comment fonctionne cet accompagnement.

 

Pouvez-vous nous présenter Mandarine Academy ?

 

Mandarine Academy guide les utilisateurs dans la prise en main de logiciels. Cet accompagnement se fait via une plateforme de contenus digitaux. Elle met à disposition des formations vidéo, du serious game ainsi que des classes virtuelles, qui accueillent environ 60 000 stagiaires chaque année. Nos plateformes accueillent chaque année plus de 500 000 utilisateurs. Nous privilégions avant tout un accompagnement humain. À nos yeux, l’humain est un atout clé pour une transformation digitale réussie.

 

À cela s’ajoutent donc des experts en conduite du changement, puisque chaque entreprise possède un fonctionnement, des métiers et des process différents. Notre équipe oriente ainsi chacune d’elles dans l’accompagnement du logiciel le plus adapté pour atteindre son objectif.

 

Notre métier est donc à cheval entre la communication et l’information. Il consiste en partie à encourager nos clients à se former et à travailler sur un outil en particulier. Avant de s’approprier un logiciel, les utilisateurs doivent comprendre pourquoi il peut leur être utile. Les experts de Mandarine Academy doivent leur démontrer l’intérêt d’un logiciel, et donc ses bénéfices (le plus souvent par des cas d’usage). 

 

Quelle est votre offre de formation ?

 

Notre offre est large et aborde diverses thématiques : les applications métiers, la bureautique, la RSE, la cybersécurité… L’accompagnement de Mandarine Academy est aussi très orienté vers les usages de solutions Microsoft 365. Avec la Covid, les collaborateurs ont transformé leur manière d’être, d’utiliser le numérique et de travailler avec leurs collègues. 

 

Quelle est votre vision de l’adoption digitale ?

 

Il y a un enjeu d’accélération avec le déploiement de nouveaux outils numériques (collaboratifs, ou outils métiers) dans les entreprises. Une fois en télétravail, les collaborateurs se sont retrouvés seuls chez eux. Cet isolement a fait naître l’illectronisme, car ils ont été confrontés à une multitude d’outils, sans collègue pour leur expliquer. Les solutions mises en avant par Mandarine Academy ont permis d’éviter le décrochage. 

 

Depuis la Covid, les entreprises ont compris l’importance de former leurs collaborateurs sur les usages des outils. Il y a eu une prise de conscience, face à des métiers qui changent, et à la nécessité d’accompagner les salariés dans ce nouveau monde numérique. Auparavant, la formation avait uniquement lieu lors d’un changement d’outil. Désormais, elle doit être réalisée environ tous les trois mois. C’est à ce rythme que les éditeurs de logiciels apportent des modifications et de nouvelles fonctionnalités à leurs outils. Un apprentissage continu est donc nécessaire pour améliorer la performance des utilisateurs. 

 

En parallèle, les entreprises françaises lient leur transformation digitale au ROI, ce qui était jusqu’à présent observé dans les pays anglo-saxons. Aujourd’hui, elles souhaitent mesurer la pertinence d’une formation ou d’un usage. La notion de vitesse, apparue avec la Covid, est aussi très importante. L’adoption et le déploiement d’un logiciel doivent répondre à des critères de temps, afin que la maîtrise du logiciel devienne rapidement un atout concurrentiel

 

Enfin, les entreprises définissent aussi un objectif par rapport à un budget. Les investissements se font dans un environnement qui est encore rempli d’incertitudes économiques. C’est pourquoi nous devons lier à ce budget les meilleures approches digitales, sans négliger l’aspect humain de la formation. Chez Mandarine Academy, il n’y a pas de jour homme, mais un forfait pour correspondre à toutes les bourses.

 

Comment innovez-vous ?

 

Notre approche repose sur deux aspects :

 

  • Une approche technique : Mandarine Academy a développé un co-partenariat avec Cristal, le centre de recherche en informatique, signal et automatique de l’université de Lille. Ensemble, nous avons pu développer un modèle d’IA basé sur de la recommandation. Au-delà du deep learning, des algorithmes peuvent donc cibler des profils, et nous permettre d’adresser des formations pertinentes aux bonnes personnes. Mandarine Academy crée ainsi des parcours de formations adaptés. J’ajoute que le partenariat entre les universités et les PME est précieux pour collaborer dans le développement de nouveaux concepts ;

 

  • Une approche pédagogique : nous travaillons sur les évolutions de nos formats vidéo. Le thème de la cybersécurité est par exemple abordé sous forme de serious game. Notre pédagogie change selon les formats. Mandarine Academy utilise notamment Klaxoon pour animer ses visioconférences et encourager les apprenants à devenir participants.  

Visuel Mandarine Business School

Quels sont vos projets à venir ?

 

Le premier concerne la logistique de formation, qui devient de plus en plus complexe. Elle était d’abord multimodale, avec du e-learning et une formation en présentiel. Elle est maintenant multi-multimodale, tant les possibilités sont nombreuses : e-learning, tutoriels vidéo, formations par visioconférence, formations en présentiel… Mandarine Academy a développé un outil intelligent, destiné à ses clients, pour les aider à gérer leur propre logistique de formation. Grâce à des algorithmes, le bon parcours de formation est proposé à la bonne personne.

 

Le second concerne un volet pédagogique. D’autres sujets sont en cours de développement dans notre catalogue de formation, comme la RSE (le numérique responsable, l’accessibilité) et la cybersécurité. Nous avons d’ailleurs monté une offre de solutions, avec Microsoft, basée autour de la cybersécurité. Le but : convaincre les étudiants en BTS ou en école d’ingénieurs de s’orienter sur ce sujet. Aujourd’hui, la France souffre d’un manque cruel d’experts en cybersécurité. 

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