logo_blanc
Rechercher

Virgil : la solution révolutionnaire pour devenir propriétaire à Paris

Virgil

Virgil pourrait bien redéfinir le rapport à l’immobilier de toute une génération. Depuis 2020, la startup au modèle révolutionnaire aide les jeunes actifs à acheter leur résidence principale en co-investissant jusqu’à 100 000 euros à leurs côtés. Explications.

 

Qu’est-ce qui a poussé Saskia Fiszel et Keyvan Nilforoushan, anciens dirigeants de onefinestay, à se lancer sur le marché de l’immobilier ? C’est d’abord un constat implacable : à Paris, les prix au mètre carré sont trop élevés pour permettre à ceux qui y vivent et y travaillent de devenir propriétaires sans faire une somme de compromis intenables. Lorsque la société qu’ils ont fait grandir jusqu’à 700 salariés est acquise par Accor pour 150 millions d’euros, ils décident de passer à l’action. Pas question, pourtant, de lancer un énième produit bancaire. Eux, ils investissent du capital immobilier auprès des jeunes. Et cela change tout.

 

Une génération soumise au piège locatif

« Les prix de l’immobilier dans les grandes villes ont tellement augmenté que c’est devenu une somme de compromis insupportables pour les jeunes actifs qui souhaitent devenir propriétaire », déplore Saskia Fiszel, cofondatrice de Virgil. En cause : le plafond de pierre.

 

Qu’est-ce que le plafond de pierre ?

Ils sont diplômés, ont des emplois stables et voient la trentaine s’approcher. Pourtant, qu’ils soient en couple ou célibataires, il leur est impossible de devenir propriétaires de leur logement, à moins d’acheter trop petit ou en périphérie éloignée… Surtout s’ils ne disposent pas d’un patrimoine familial. Voilà la situation dans laquelle se trouvent de nombreux jeunes actifs parisiens. Résultat : ils sont esclaves de leurs loyers. « Chaque mois, c’est 40% de leurs revenus qui s’évaporent chez leur bailleur », explique Saskia Fiszel. Devenir propriétaire, au contraire, pourrait leur permettre de commencer à bâtir leur patrimoine. Les jeunes l’ont bien compris : 96% des locataires de 25 à 34 ans le sont malgré eux.

C’est que dans les grandes villes, les prix de l’immobilier grimpent plus rapidement que les revenus. Les banques, elles, durcissent les conditions d’accès aux prêts. L’apport requis est plus important que jamais. Cette situation éloigne toute une génération de l’indépendance financière.

 

Sortir du piège locatif sans compromis 

Pour cesser de dilapider leur argent en loyers, les jeunes actifs se voient obligés de renoncer aux critères qui comptent pour eux : faire une croix sur la chambre d’enfant ou quitter son quartier de cœur. C’est justement ce que Virgil permet d’éviter. Abel et Sophie en ont fait le constat : ce couple de Parisiens a appelé Virgil à la rescousse pour acheter le loft de leurs rêves, à quelques pas du métro Gallieni, malgré un apport limité. Tout ça, sur la ligne trois et avec assez d’espace pour accueillir leurs amis et leur famille qui habitent hors de Paris, pile comme ils l’espéraient. Pour ce faire, Virgil a acheté une quote-part de leur appartement à leurs côtés.

 

Un accompagnement à 360 degrés

Un coup de pouce financier, mais pas que : Virgil propose un accompagnement à 360 degrés pour un accès serein à la propriété. Le parcours d’un primo-accédant est semé d’embûches, de la définition du projet à l’obtention du financement bancaire. Dans cette épreuve, Virgil est un précieux allié qui a permis au dossier d’Abel et Sophie de se distinguer auprès des vendeurs : « On avait téléchargé un guide de ce qu’il fallait vérifier. On avait aussi des lettres de motivation, l’attestation de Virgil témoignant de notre capacité d’emprunt. On était hyper rodés. »

C’est aussi pour cela que Virgil sélectionne très soigneusement les projets qu’il souhaite financer : pas question d’encourager les mauvaises affaires. Pour rester en cohérence avec sa mission première, Virgil refuse également les projets d’investissement, et se concentre sur ceux qui souhaitent acquérir leur résidence principale. Pour l’instant, la startup opère uniquement à Paris et dans sa banlieue, mais va rapidement se développer dans d’autres grandes villes.

 

 

Virgil, comment ça fonctionne ?

Pour bénéficier de l’aide de Virgil, les jeunes propriétaires doivent-ils renoncer à être seuls maîtres en leur demeure ? Doivent-ils composer avec les exigences d’un second propriétaire ? Payer des versements, ou pire, un loyer ? Non, rien de tout ça : Virgil est co-propriétaire dormant.

 

Co-propriétaire dormant, késako

Le modèle d’investissement en capital est bien connu dans le monde de l’entrepreneuriat. Grâce à Virgil, il se généralise à l’immobilier résidentiel urbain. Plus concrètement, au moment de l’achat, Virgil co-investit jusqu’à 100 000 euros dans la limite de 20% du prix du bien. Et puis ? Et puis plus rien, jusqu’au moment de la revente : Virgil est co-propriétaire dormant, c’est-à-dire qu’il ne réclame rien aux propriétaires, qui sont bel et bien chez eux. Lorsque ceux-ci choisissent de remettre leur bien sur le marché, Virgil se rémunère à hauteur de sa quote-part. Si au terme d’un délai de dix ans, les propriétaires n’ont pas revendu leur appartement, ils rachètent la quote-part de Virgil au prix du marché. Les intérêts de Virgil et de l’acquéreur sont alignés.

 

Et côté investisseurs ?

Où Virgil trouve-t-il l’argent nécessaire à cet ambitieux programme ? À date, la société a déjà levé 5 millions d’euros qui seront investis auprès des acquéreurs que Virgil accompagne.

Qu’est-ce qui explique l’engouement des investisseurs pour ce nouveau modèle de financement ? D’abord, Virgil leur offre l’opportunité inédite d’investir dans l’immobilier résidentiel urbain sans devoir gérer des locataires. Les investisseurs prestigieux qui soutiennent Virgil sont séduits par le modèle riche de sens que leur propose la startup : « Nous investissons dans des sociétés qui changent le monde avec une valeur sociétale forte. Le modèle de Virgil innove résolument en créant un cercle vertueux qui génère de la valeur à la fois pour les jeunes et pour les investisseurs », explique Nicolas Rousset, président d’Evolem.

C’est peut-être ça, le tour de force qu’a réussi Virgil : répondre à deux besoins d’un seul coup, en se positionnant entre les investisseurs et les jeunes actifs qu’ils aimeraient aider.

Une logique gagnant-gagnant et révolutionnaire, qui pourrait bien permettre à toute une génération d’atteindre elle aussi son émancipation économique… Et peut-être, vous donner un coup de pouce à vous aussi ?

Vous êtes peut-être éligible pour bénéficier de l’accompagnement de Virgil. Pour le savoir, présentez votre projet en deux minutes sur leur site. Qui sait, vous tournerez peut-être définitivement la page de la location…

 

 

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC