L’aluminium est l’un des métaux les plus stratégiques de notre époque : construction, aéronautique, automobile, batteries pour véhicules électriques… tout en dépend. Mais chaque tonne produite révèle un problème majeur : la qualité décroissante des bauxites locales et l’empreinte écologique colossale liée à leur importation depuis l’étranger.
Une solution révolutionnaire pour un aluminium plus écologique et compétitif
Fondée sur l’invention d’Yves Occello, ingénieur et co-fondateur, IB2 a développé une technologie unique au monde. Son procédé « préraffine » les bauxites locales, en éliminant silice, soufre et carbone organique. Résultat : des minerais jusqu’ici inutilisables deviennent une ressource hautement compétitive.

« Il aura fallu près de dix années de recherche pour que la technologie voie le jour », rappelle Romain Girbal, CEO et co-fondateur. Mais les résultats sont sans appel : les émissions de CO2 chutent de 40 %, les boues rouges de 60 %, et le coût de production par tonne d’alumine baisse également de 40 %.
« C’est un véritable game changer : nos clients n’ont plus besoin d’importer de la bauxite haute teneur de Guinée ou d’Australie, ce qui réduit l’empreinte carbone en évitant des transports sur des milliers de kilomètres. »
La situation est d’autant plus critique que la qualité des bauxites s’effondre un peu partout. La Chine, premier producteur mondial d’aluminium, dépend aujourd’hui de 70 % de bauxite importée, alors qu’elle pouvait se contenter de ses gisements locaux il y a 20 ans.
Retrouver sa souveraineté et redessiner la géopolitique des matières premières
Outre l’Empire du Milieu, d’autres pays prennent progressivement conscience de l’enjeu de souveraineté que représente l’aluminium. « Des pays comme l’Inde, l’Arabie saoudite, le Kazakhstan ou l’Azerbaïdjan, disposant de gisements sous-exploités faute de qualité, commencent déjà à bénéficier de cette technologie et voient son adoption s’accélérer » explique Romain Girbal. « Cela leur permet de sécuriser leurs ressources locales tout en réduisant leur dépendance aux importations. »
Sans oublier les États-Unis, où les mines de bauxite ont fermé dans les années 1980. « Cette innovation pourrait permettre une véritable renaissance de la filière aluminium et un retour stratégique au “Made in USA”. »
Pas de doute, dans la guerre mondiale des matières premières, IB2 incarne une rareté : une solution qui profite à la planète, aux États et aux industriels.



