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CGP : Perspectives Capital Advisory mise sur la proximité et le sur-mesure

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Depuis plus de 30 ans, Olivier Collin, fondateur dirigeant du cabinet Perspectives Capital Advisory, défend une gestion de patrimoine libérale, humaine et engagée. Face aux géants du secteur, il revendique une approche agile et durable, à mille lieues des logiques industrielles.

Comment le marché des CGP a-t-il évolué depuis la création de votre structure dans les années 1990 ? 

Depuis les années 1990, où l’investisseur n’avait pour interlocuteur que les réseaux bancaires, l’alternative que représente l’activité de conseiller « indépendant » s’est développée très fortement pour prendre une part de marché qui, aujourd’hui, est loin d’être négligeable. Aujourd’hui, l’investisseur a donc le choix de s’adresser à une banque privée avec les avantages et désavantages que cela comprend (rassurance de la structure, mais choix de solutions étroit et le plus souvent pro-domo)  ou à un cabinet « indépendant », entièrement libre quant aux choix des solutions. Prenons l’exemple des actifs structurés. Une banque, de son côté, va travailler avec sa table de marché et ne va pas faire jouer la concurrence à un instant T pour une demande particulière. A l’inverse, lorsque nous agissons sur un appel d’offres, nous interrogeons entre 10 à 15 tables de marché. Ainsi, chez Perspectives, nous sommes certains de donner à nos investisseurs la meilleure solution disponible sans être attachés à une structure particulière. 

Avec une constance dans la relation avec le client ?

Effectivement. La force de notre modèle réside dans la constance du lien. Depuis la création du cabinet, mes clients ont en face le même interlocuteur, contrairement à ce qui se passe dans une banque privée.  C’est un élément essentiel de confiance et témoigne de la force de la relation humaine qui nous unit. D’ailleurs le taux de fidélisation que nous affichons est de 98 %. 

Comment donner du sens à une activité comme la vôtre ?

Les classes d’actifs financiers que nous proposons sont  principalement  au nombre de trois : sélection de gérants, structuration, private equity & bonds. Dans ces trois cas, il est possible d’investir dans des produits à impact positif. Pour répondre aux demandes de nos clients dans ces domaines, nous nous attachons avant tout à une découverte détaillée de la singularité de chaque investisseur, du temps dont il dispose et de son appétence aux risques comme de sa volonté d’impacts. Ces préalables guideront alors nos choix des modes d’organisation et de détention les mieux adaptés (holding, assurance-vie France ou Luxembourg, nominatif pur …) et nos conseils. Bien entendu, il faut être particulièrement attentif au « green ou social washing ». En matière de private equity, j’ai fait le choix d’aller vers des solutions dites « traçantes ». Quand le client investit des capitaux, il sait sur quel projet d’entreprise il s’engage. Quand nous sélectionnons des entreprises, nous choisissons des projets à impacts sociétaux très forts. Les secteurs concernés sont la santé (biotech, medtech…), l’environnement avec le recyclage des plastiques ou la mobilité hydrogène, etc. On peut donc créer une alliance entre un monde financier très technique et un monde humain, où les personnes sont en attente de sens. 

On assiste à un mouvement de concentration sur le marché des CGP. Comment l’analysez-vous ?

Les grands groupes qui mènent cette consolidation sont en train de revenir au modèle qu’ils ont fuit par le passé. Ils fabriquent à nouveau des systèmes avec des carcans, au détriment de l’agilité, de l’originalité, de la proximité et de l’engagement. Ce qui est vrai, c’est que la réalité réglementaire du marché nous impose de posséder une taille critique. Pour autant, nous souhaitons face à cela, demeurer un boutique hôtel de grand luxe … et non devenir un palace.

La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo

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