Vantage ou Vanquish ? Coupé ou cabriolet ? En tout cas, une Aston Martin

En quelques mois, la marque chère aux britanniques, et à tous les amoureux des belles voitures, a quasiment renouvelé tout son catalogue. Nous avons déjà eu l’occasion de mettre en avant les SUV, DBX 707 et DBX S, en attendant les nouvelles Vantage et Vanquish, chacune avec un beau doublé, en coupé comme en cabriolet. Les voici ! L’Espagne, l’Autriche, Monaco, autant de terres de jeux pour ces supercars qui cultivent leur légende.

À Séville avec la Vantage Coupé

C’est devant le Nobu Hôtel, au cœur de la cité, que je découvre la Vantage Coupé. Toujours superbe quel que soit le millésime. Rallier le joli circuit automobile de Monte Blanco est une belle façon de découvrir cet habitacle raffiné et cette technologie nouvelle qui transforme les Aston Martin d’année en année depuis l’arrivée de la DB 11 qui avait vraiment marqué le renouveau de la firme et trouvé de nouveaux admirateurs.

Dans le détail, s’agissant de l’extérieur, on admire le train avant repensé, avec une ouverture à calandre nervurée plus grande, aux lignes retravaillées, une nouvelle lame intégrée, plus large, les nouveaux conduits d’admission d’air au niveau du pare-chocs, des deux côtés de la calandre, sans oublier les tout nouveaux phares Matrix LED avec feux de jour intégrés, nouvelle signature d’éclairage. Les puristes constateront le retour de la grille latérale emblématique qui constitue désormais l’élément central des conduits d’aération sur chacun des flancs.

À l’arrière, le pare-chocs aux conduits d’aération latéraux et le système d’échappement à quatre sorties au diamètre augmenté, garantissent un look spectaculaire, tandis que les passages de roues plus larges accueillent les roues à 5 banches de 21 pouces de série, en alliage forgé. L’intérieur ne fait pas l’impasse sur l’élégance. Sportive peut-être, raffinée sûrement. La nouvelle génération se démarque par son nouvel intérieur ultra luxueux,  des matériaux choisis, des technologies connectées sophistiquées, sans oublier son exceptionnel système de son surround, développé par Bowers & Wilkins.

Aston Martin a choisi de la doter du fameux V8 de 4 litres bi-turbo (665 ch, 800 Nm, 0 à 100 km/h en 3,5 s, 325 km/h –la plus rapide de son histoire !). La sonorité de cet engin est de celles qui font vibrer les pilotes en herbe comme les conducteurs chevronnés. Si le parcours routier en Andalousie a été en tout point parfait, il ne fallait pas oublier qu’il s’agit d’une propulsion et que, même avec des systèmes très étudiés, il fallait être attentif à sa conduite, sauf à se mettre tout de suite en position « track », pour la piste.

Et c’est bien là que la journée se poursuivait sur le magnifique circuit de Monteblanco pour trois séries de 6 tours enchanteurs  sur 4,5 km avec une ligne droite de 750 m permettant de tester cette magnifique machine au poids maîtrisé (1605 kilos) comme nos propres limites. Je connais bien les miennes, mais j’avoue avoir été bluffé par cette beauté sauvage qui démontrait ses capacités, bien au-delà de mon modeste talent.

Les premières Vantage Coupé  ont été livrées à l’été 2024, son prix de base étant à partir de 199 700 €. Et on attend bien sûr la nouvelle Vantage S… C’est pour bientôt !

En Autriche avec la Vantage Roadster

Il faisait une météo exceptionnelle au bord du lac de Fuschl, près de Salzbourg, là où se dresse l’Hotel Schloss Fuschl, a Rosewood Hotel,  pour retrouver la Vantage dans sa version découvrable. Il n’y a guère de modifications entre cette version et le coupé, seul le toit découvrable ajoute 60 kg sans affecter les performances (Toujours 325 km/h, 0 à 100 km/h en 3,5s), tandis que les suspensions étaient modifiées pour tenir compte du déplacement vers l’arrière de la répartition du poids. À noter que la voiture se découvre en seulement 6,8 s (La plus rapide du marché) et jusqu’à 50 km/h.   Les premières livraisons ont été faites au début de cet été, une période idéale pour rouler à l’air libre. Les prix commencent à partir de 210 800 €

En quelques mois, la marque chère aux britanniques, et à tous les amoureux des belles voitures, a quasiment renouvelé tout son catalogue. Après la Vantage, la Vanquish. Monaco, l’Espagne  de nouveaux terrains  de jeux pour ces supercars qui cultivent leur légende.

À Monaco avec la Vanquish Coupé

La principauté est un salon automobile permanent à ciel ouvert. Toutes les plus belles voitures d’hier et d’aujourd’hui circulent sur le tracé du célèbre circuit de F1 et le nombre de photographes amateurs qui captent les images entre le S du Fairmont et la Place du Casino est inimaginable.

« Ma » Vanquish se trouve parfaitement à l’aise sur cette place, au milieu de toutes les supercars à la parade pendant l’été. Il faut dire qu’elle ne passe pas inaperçue dans sa livrée Epsilon Black qui en ajoute un peu (Comme si elle en avait besoin !) pour souligner sa rage de vaincre (To Vanquish en anglais : vaincre). Tout en longueur (4,855 m) pour seulement 1,29 m de haut, ses lignes agressives savent garder l’élégance propre à la marque d’autant que ses différents packs noir brillant, sa fibre de carbone sergée, les douze aérations sur son capot, ses LED arrière individuelles, son nouveau bouclier arrière avec ses grosses sorties d’échappement et sa longue calandre avant en ajoutent encore. Il fallait bien ce long capot pour accueillir le V12 bi-turbo de 5,2 l surpuissant de 835 ch (1000 Nm, 0 à 100 en 3,3 s, 345 km/h). 

Autant dire que le démarrage de ce moteur ne passe pas inaperçu. J’en vibre encore. Conduire ce genre de véhicule dans les rues de la cité n’offre que le seul intérêt d’être vu (Et entendu !), mais les routes de l’arrière-pays (Le Turini par exemple) étaient un autre terrain de jeu bien que la voiture soit large (2,04 m), assez lourde (On oublie vite avec la puissance du moteur), mais dotée de pneus Pirelli P Zero arrière de 325 mm spécialement conçus pour cette Vanquish, sur de belles jantes de 21 pouces, facilitaient la donne. Le magnifique intérieur se prête à des parcours sereins et confortables qui peuvent prendre une tout autre allure pour peu que vous sélectionniez le « bon » mode de conduite. Le coffre est suffisant pour embarquer vos valises pour un long weekend. C’est parti !  (A condition d’avoir établi un chèque conséquent : à partir de 389 250 € !)

À Tarragone avec la Vanquish Volante

Dans un domaine viticole perdu dans la campagne, six cabriolets Vanquish, baptisés « Volante » pour ce modèle, font soudain rugir leurs 12 cylindres dans le silence d’un matin d’été. C’était il y a tout juste un mois, l’été commençait bien.  Si les routes de la Côte d’Azur ne m’avaient laissé qu’assez peu de possibilités de m’exprimer au volant du coupé, celles de cette magnifique région de l’Aragon, entre Tarragone et Saragosse, offraient de larges possibilités.

Il faisait comme partout en Europe particulièrement beau, mais avec cette version découvrable, et surtout en partant « à la fraîche », le matin, la route nous appartenait, le ciel aussi. 175 km le matin, autant l’après-midi, avec des routes superbes, à la sensation de puissance, de confort, s’ajoutaient l’assurance d’un comportement exemplaire, des accélérations foudroyantes, des freinages exemplaires, surtout en restant (au maximum) dans les limites raisonnables d’une conduite sur route ouverte. Dans cette version découvrable, avec quasiment les mêmes caractéristiques que le coupé, cette beauté sauvage se négocie à partir de 420 550 €. J’avoue avoir quitté à regret cet exemplaire d’un beau Racing Green qui allait si bien avec ma veste.

Alors, Vantage ou Vanquish ? Coupé ou cabriolet ? La question reste posée. Vous trouverez sûrement « votre » réponse.

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