Le patron de l’empire Nvidia rentre au panthéon des ultra-riches et évince Amancio Ortega (Zara) du top 10

Grâce à l’explosion de l’intelligence artificielle, Nvidia ne cesse de croître, entraînant avec elle la fortune de son emblématique dirigeant Jensen Huang. En juin 2025, il intègre pour la première fois le top 10 des plus grandes fortunes mondiales, selon Forbes, reléguant le magnat espagnol Amancio Ortega à la 12e place.

Jensen Huang surfe avec brio sur la vague des semi-conducteurs. Le cofondateur et patron de Nvidia a vu sa fortune augmenter d’environ 20 milliards de dollars en juin, pour atteindre 137 milliards de dollars. Les actions de son fabricant de puces ont bondi de 17 %, après une révision à la hausse des estimations des analystes pour l’entreprise, dans un contexte de flambée continue de l’IA en 2025.

Onzième fortune mondiale au début du mois, Jensen Huang intègre donc le top 10, évinçant au passage le magnat espagnol de la fast fashion Amancio Ortega. Le grand patron d’Inditex, connu principalement pour sa chaîne Zara, a vu la valeur nette de son groupe textile diminuer d’environ 4 milliards de dollars, pour s’établir à 120 milliards de dollars. Deuxième fortune européenne, derrière Bernard Arnault, il recule désormais à la 12e place des plus grandes fortunes mondiales, juste derrière Michael Dell.

Leader des semi-conducteurs

Jensen Huang a cofondé Nvidia en 1993 avec l’ambition de concevoir des puces graphiques pour le jeu vidéo. Trente ans plus tard, les unités de traitement graphique (GPU) de Nvidia sont devenues le cœur névralgique de l’infrastructure mondiale de l’intelligence artificielle. L’explosion de la demande en calcul intensif, notamment depuis l’émergence de modèles comme ChatGPT, propulse Nvidia au rang d’entreprise stratégique – et avec elle, la fortune de son patron.

Détenteur d’environ 3,5 % du capital de Nvidia, soit près de 90 millions d’actions, Jensen Huang a vu sa richesse croître à un rythme vertigineux depuis le boom de l’IA générative. Rien qu’en 2024, la valeur de ses parts a augmenté de plusieurs dizaines de milliards de dollars, portée par une capitalisation boursière record de Nvidia, désormais supérieure à 3 000 milliards de dollars – ce qui en fait, à mi-2025, l’entreprise cotée la plus valorisée au monde.

Les actions d’Inditex en baisse, et avec elles, la fortune d’Amancio Ortega

Détenteur d’environ 3,5 % du capital de Nvidia, soit près de 90 millions d’actions, Jensen Huang a vu sa richesse croître à un rythme vertigineux depuis le boom de l’IA générative. Rien qu’en 2024, la valeur de ses parts a augmenté de plusieurs dizaines de milliards de dollars. En juin 2025, Nvidia a brièvement dépassé Microsoft, atteignant environ 3 800 milliards de dollars de capitalisation boursière, devenant à ce moment-là l’entreprise cotée la plus valorisée au monde.

Les actions d’Inditex en baisse, et avec elles, la fortune d’Amancio Ortega

Patron très discret, Amancio Ortega est pourtant l’un des deux seuls Européens à figurer régulièrement parmi les dix plus grandes fortunes mondiales, aux côtés de Bernard Arnault. Figure emblématique de la fast fashion, il a bâti un empire dans l’industrie textile avec un modèle de production et de distribution ultra-réactif. Le géant espagnol regroupe aujourd’hui plusieurs marques de prêt-à-porter comme Zara, Massimo Dutti, Pull&Bear, Bershka, Stradivarius ou encore Oysho.

En juin 2025, Ortega quitte le top 10 après une baisse de 4 milliards de dollars de sa fortune. Son groupe Inditex reste cependant en bonne santé. Le mois dernier, cette fortune a chuté en raison d’un recul significatif de l’action Inditex, dont il possède près de 60 %. En mars déjà, le titre avait plongé de 8 % en une journée, entraînant une perte de 10,8 milliards de dollars pour son fondateur, sur fond de ralentissement des ventes. Détenant plus de la moitié du capital du groupe, Amancio Ortega reste particulièrement exposé aux fluctuations boursières d’Inditex. En juin, la nouvelle baisse du cours s’est donc traduite par une perte directe, ramenant sa fortune à 120 milliards de dollars.