Antibes accueillera les géants des mers de l’Odyssée Ultim en 2026

Armel Le Cléach, Charles Caudrelier, Thomas Coville, Anthony Marchand, Tom Laperche, les plus grands noms de la compétition à voile étaient réunis à Antibes pour présenter cette nouvelle odyssée méditerranéenne. Il faudra attendre le printemps prochain, du 29 avril au 10 mai 2026 pour admirer devant les remparts de la cité les bateaux les plus spectaculaires de la course au large.

Ces « ULTIM », ces multicoques voguant (volant ?) sur les traces de l’Odyssée d’Homère, disputeront une course vers l’inconnu (ou presque) au fil d’un sprint sûrement haletant et épique, qui les mènera jusqu’aux rivages de la Grèce, avant de revenir dans la cité antiboise et son port de plaisance, un des plus grands d’Europe, affichant 25 siècles d’Histoire.

Quasiment une première pour ces champions qui avouaient avec l’humilité propre aux champions, surtout devant les éléments, ne pas être familiers de ce terrain de jeux. En effet, et tous s’accordaient pour le dire, « afin d’y briller, il faudra résister à ce qui fait la particularité de la Méditerranée, un univers particulièrement délicat pour les marins. Les variations du vent sont multiples et soudaines, l’état de la mer peut être très piégeux et il convient d’être extrêmement vigilant pour en tirer le meilleur, sans perdre du terrain face à ses adversaires. La Méditerranée est si peu prévisible qu’il aurait été difficile de disputer cette course en solitaire à bord de ces bateaux où chaque manœuvre s’avère très longue et éprouvante ».

Après deux jours de « runs » (courts parcours chronométrés) sous les remparts de la cité, le départ se tiendra le dimanche 3 mai à Antibes, centre névralgique de cette course. Ensuite, les skippers mettront le cap sur Olympie, ville jumelée avec Antibes. Mais ce seront les conditions météorologiques qui détermineront le parcours. « On peut avoir du vent très fort ou des moments de calme, rappelle Francis Le Goff, le directeur de course. Notre seule contrainte, c’est d’atteindre Olympie, ce qui en fait l’ADN de la course ». Puis, si la météo le permet, « on pourrait envisager de contourner Malte, filer jusqu’aux Baléares avant un retour à Antibes ». Les marins seront attendus sur la ligne d’arrivée le vendredi 8 mai après un sprint de cinq jours et plus de 2000 milles (3704 km).

En dehors de la compétition proprement dite dont on pourra donc admirer le départ comme saluer le vainqueur à l’arrivée devant la cité, la course sera également un rendez-vous d’échange, de partage et de convivialité. Au village, installé aux portes des remparts du centre-ville historique d’Antibes pendant douze jours, de nombreuses festivités, initiatives pédagogiques et culturelles seront au programme. Ateliers ludiques, concerts, rencontres avec les entreprises locales, animations… Le grand public sera aux premières loges pour découvrir ces marins hors pair et leurs bateaux iconiques : Banque Populaire, Sodebo, Maxi Edmond de Rothschild, Actual et SVR-Lazartigue, des géants de 32 m de long. Une occasion unique pour se rassembler et vibrer avec la Méditerranée et Antibes en majesté.

Ce genre de compétition n’existerait pas sans l’engagement de certaines personnalités comme des entreprises performantes et Patrick Gilliot, co-fondateur de CapMed et organisateur de l’Odyssée ULTIM, entouré de Samuel Tual, président de la classe ULTIM, président d’Actual Group (groupe spécialisé dans l’intérim basé à Laval), de Serge Amar, Vice-président de la Région Sud et adjoint au maire d’Antibes Juan-les-Pins, soulignant que « La région a un budget 100% développement durable en matière de sport et d’événements. On ne pouvait pas ne pas soutenir cet événement. Il ajoutait : J’ai eu la chance de monter à bord d’un ULTIM lors des runs de la Finistère Atlantique l’an dernier et c’était somptueux. Je suis heureux de savoir que nos concitoyens vivront un tel événement l’an prochain ! ».

De son côté, Audouin Rambaud, adjoint au maire d’Antibes Juan-les-Pins et Président de l’EPIC (Office de Tourisme et des Congrès d’Antibes) déclarait : « La Ville d’Antibes Juan-les-Pins permet l’alliance de la haute technologie de Sophia Antipolis et des formules 1 de la mer que sont les Ultims créant ainsi une révolution nautique où innovation et performance se rencontrent sur les flots. ». Le mot de la fin était pour Simon Perrot, nouveau directeur général du groupe Nice-Matin arrivé en 2024, s’engageant à couvrir largement l’événement dans les colonnes des différentes éditions du quotidien régional.

Nous ne manquerons pas non plus ce rendez-vous.

À lire également : « Summer kitchen by Marguerite » au Monte Carlo Bay à Monaco