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Curapath, allié décisif des développeurs de médicaments et vaccins

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En pointe sur les vecteurs non-viraux, la société Curapath qui compte parmi ses clients grands laboratoires, mais aussi entreprises biotech, accélère le développement de médicaments et vaccins innovants utilisant la plateforme de nanoparticules polymériques et lipidiques. Son CEO, Philippe Clavel, détaille les atouts de cette technologie, l’importance de la R&D interne et les raisons d’une satisfaction client exceptionnelle.

Pourquoi les médicaments non-viraux constituent-ils une piste prometteuse pour l’avenir ?

Ces 30 dernières années, l’industrie pharmaceutique est passée du développement et la fabrication de médicaments de masse (comme le paracétamol, l’aspirine, les antibiotiques…), à la mise au point de traitements de plus en plus personnalisés et soignant des pathologies de plus en plus complexes que les traitements de masse ne peuvent adresser. C’est ainsi que sont apparues au début des années 2010 de nouvelles plateformes technologiques qui, avec les avancées concernant la connaissance du génome humain et les techniques permettant de travailler sur l’ADN et l’ARN, ont fait émerger de nouvelles approches de vaccination et thérapie génique, permettant d’apporter des solutions efficaces à de nombreuses pathologies- immuno-oncologie, maladies rares, mais aussi COVID-19. Les acides nucléiques (ADN, ARN) nécessitent d’être vectorisés afin d’avoir l’effet biologique escompté, notamment de par la faible durée de vie dans l’organisme. Deux grands mode de vectorisation : d’une part, les vecteurs viraux, qui utilisent la propriété de virus à transporter un patrimoine génétique et à transfecter les cellules, et d’autre part, les vecteurs non-viraux qui font intervenir des nanoparticules fabriqués à base de composés chimiques synthétiques (polymères ou lipides). L’avantage de cette dernière plateforme est qu’elle propose une plus grande simplicité de développement et fabrication, une plus grande flexibilité car elle permet d’adapter le vecteur (nanoparticule) au principe actif (acide nucléique) et profil d’activité biologique ciblée Elle permet de traiter un plus grand nombre de maladies et présente un coût d’industrialisation inférieur à celui des vecteurs viraux. 

Curapath est un CDMO (Contract Development and Manufacturing Organization). Quelle place occupez-vous au sein de l’écosystème du médicament ?

Le rôle des grandes sociétés du médicament, ces noms que connaît le public comme Pfizer ou Sanofi est de découvrir de nouvelles approches thérapeutiques ou vaccinales et de mettre sur le marché ces nouvelles molécules. Elles ont donc un rôle en termes de R&D et de commercialisation, donc en début et en fin de chaîne. Mais au milieu de cette chaîne, il existe un ensemble d’acteurs dont le rôle est d’apporter une technologie, une flexibilité, une rapidité et une capacité à investir dans le développement et les unités de fabrication que ces grands laboratoires n’ont pas nécessairement. Et tout cela à coûts maîtrisés. Il n’existe plus aujourd’hui de grand laboratoire qui ait accès en interne à l’ensemble des plateformes technologiques, de par la diversification et complexification des modalités (molécules) développées. Dans cet écosystème, Curapath est tout à la fois un développeur et un fabricant à façon. Notre expertise nous permet de proposer aux grands du médicament, ainsi qu’aux sociétés innovantes de plus petite taille, des services qui vont leur donner accès à une technologie qu’ils ne possèdent pas en interne et accélérer le l’accès au marché des médicaments qu’ils développent. Il faut en moyenne 12 ans pour développer un médicament. Un CDMO efficace peut faire gagner plusieurs années de commercialisation, ce qui représente à la fois un bénéfice patient essentiel, mais également un gain économique fondamental pour les sociétés innovantes.

Quelle est votre politique en termes de R&D ?

En fait, Curapath représente plus qu’un CDMO pour ses partenaires et clients. Nous investissons quotidiennement en R&D, notamment via les partenariats académiques que nous avons établis avec un certain nombre d’universités (par exemple avec UCLA). Nous pouvons ainsi apporter à nos clients une boîte à outils qu’ils peuvent utiliser. A titre d’illustration revenons sur la vaccination du Covid-19. Elle a fait intervenir des vecteurs non-viraux, dans ce cas une nanoparticule lipidique qui impliquait en fait quatre lipides mélangés, chacun avec ses propriétés. L’un de ces lipides avait pour fonction de protéger la nanoparticule afin qu’elle reste stable suffisamment longtemps pour qu’elle atteigne la cellule cible. Cette propriété est apportée par des PEG (polyéthylène glycol) couplés au lipide. Il s’agit d’un polymère largement utilisé en pharmacie et en biotechnologie pour protéger les médicaments de la dégradation, et prolonger leur circulation dans le sang (demi-vie). Mais ces PEG, quand ils sont utilisés pour le traitement de maladies au long-cours, peuvent également entraîner des effets non souhaités comme des réactions immunitaires indésirables, des effets secondaires rares mais graves comme des réactions allergiques, ou bien encore une accumulation possible dans l’organisme. Curapath apporte des lipides, produits propriétaires, qui vont fonctionner sans PEG afin d’éviter l’ensemble de ces possibles effets tout en assurant les mêmes propriétés de stabilisation de la nanoparticule.

Votre Net Promoter Score dépasse les 60, ce qui est bien supérieur à la moyenne du secteur. Comment l’expliquez-vous ?

Un bon CDMO cultive une réelle proximité avec ses clients. L’écoute est donc primordiale pour à la fois comprendre leur problématique, mais également délivrer la solution en temps et en heure, en qualité, et à coût maîtrisé. C’est de cette manière que vous faîtes des clients extrêmement satisfaits. A l’heure où les problématiques d’approvisionnement concernent le monde entier, où la réglementation va en se complexifiant, où l’incertitude géopolitique règne, le CDMO doit être en capacité de rassurer ses clients. C’est exactement cela qu’apporte Curapath.  Nos partenaires savent que nous allons gérer l’ensemble des problèmes soumis à notre attention, tout en étant proactifs et véritablement innovants. Nous l’avons déjà vu avec ce que nous proposons en matière d’alternative au PEG. Nous sommes également à la pointe en termes de ciblage via notre technologie Click R qui permet un ciblage très précis de la cellule visée en greffant à la surface de la nanoparticule un agent conducteur (par exemple peptide ou anticorps). Cette technologie propriétaire nous place à l’avant-garde de ce type d’approche.

La consultation du présent article est notamment soumise aux CGU de Scribeo

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