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La NASA Et Le Caltech, Un Partenariat Pour La Prochaine Génération De Robots

©Getty Images

Alors que les voitures robotiques se concrétisent, l’Institut de technologie de Californie (Caltech) se penche sur la prochaine génération de véhicules autonomes. Cette prochaine génération englobe aussi bien les robots humanoïdes capables de raisonner et de parcourir des milliers de kilomètres que les drones volants ambulanciers, en passant par les essaims de petites navettes spatiales qui travaillent ensemble.

Pour réaliser ces projets, l’université californienne s’est associée au Jet Propulsion Laboratory (JPL) de la NASA et a ouvert un nouveau centre pour les systèmes et technologies autonomes cette semaine. Ce centre est appelé le CAST.

« Le Caltech et le JPL opèrent dans ce secteur depuis plus longtemps que qui que ce soit d’autre, » a exprimé le directeur du CAST, Morteza Gharib, à la suite d’une présentation sur le campus Caltech des laboratoires du CAST d’une valeur de plusieurs millions de dollars. « Avant que les gens ne se mettent à parler des voitures sans conducteurs, nous avions des machines sans conducteurs sur Mars. »

Les avancées de la technologie autonome apparaissent vivement dans les voitures autonomes développées par l’entreprise Waymo, filiale d’Alphabet (maison-mère de Google), et dans les robots industriels toujours plus doués. Aussi, les algorithmes qui peuvent comprendre le comportement humain continuent à devenir plus précis. Le centre CAST veut accélérer la combinaison des machines – robots, drones, navettes spatiales – et des capacités de raisonnement suffisamment développées pour gérer des circonstances inhabituelles en vue de la réalisation de tâches difficiles sur terre, dans l’espace et sur d’autres planètes.

Actuellement, près de deux douzaines de scientifiques des structures Caltech et JPL travaillent directement au centre CAST, qui va poursuivre les recherches faites à l’université californienne et au laboratoire de la NASA. Le centre reçoit un soutien financier de la part d’entreprises d’aérospatiale et de défense, dont Raytheon et Aerovironment.

Le centre CAST comprend l’Aerodrome, un local de trois étages consacré aux tests de drones: il est doté d’un tunnel aérodynamique et d’un système de simulation de brume et de pluie permettant d’améliorer la capacité des machines dotées d’intelligence artificielle à s’adapter à une météo difficile. On trouve aussi dans ce centre un laboratoire de robotique spatiale, dans lequel une salle blanche est équipée d’un système de simulation du mouvement des véhicules dans l’espace, de même qu’un laboratoire d’assemblage des robots où une piste de test de 25 mètres sert à l’amélioration de la démarche des robots.

Tout cela sera mis à profit en vue du lancement par CAST de l’une de ses opérations les plus ambitieuses: la création d’un robot humanoïde capable de parcourir toute la longueur du sentier de randonnée du Pacific Crest Trail, situé en Californie, soit une longueur de 4 240 km. Cela ne se fera pas prochainement, mais un professeur de l’institut Caltech, Aaron Ames, pense que cela pourrait être accompli d’ici dix ans.

Par ailleurs, CAST va se concentrer sur la technologie des drones de secours, qui pourraient s’avérer utiles dans les catastrophes telles que les tremblements de terre, les inondations et les incendies, cas dans lesquels ces drones pourraient rapidement apporter de l’aide et un soin médical aux blessés.

« Il ne s’agit pas simplement de créer un drone suffisamment grand pour transporter une personne, » précise le directeur du CAST. « Il s’agit de véhicules qui peuvent s’adapter de manière autonome à des conditions météorologiques changeantes, et évoluer dans le ciel sans entrer en collision avec d’autres drones. Il faut le meilleur de l’ingénierie aérospatiale, du machine learning, de la navigation sans GPS, et tout cela est évolutif. »

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