Facebook Lance Son Outil De Transfert De Photos Et De Vidéos Vers Google

Disponible en Irlande depuis fin 2019, l’outil de transfert de photos et vidéos de Facebook vers Google Photos a été depuis déployé au sein de l’Union Européenne, ainsi que dans certains pays d’Amérique latine et d’Afrique. Grâce à ce nouvel outil, les utilisateurs peuvent désormais conserver une copie de leurs données sur Google.

Depuis la semaine dernière, au sein de l’Union Européenne, ainsi que dans certains pays d’Amérique latine et d’Afrique, les utilisateurs peuvent transférer leurs photos et vidéos hébergés par Facebook vers Google Photos. «Il s’agit du premier produit lancé dans le cadre du « Data Transfer Project » (DTP) – une initiative open source et collaborative pour mettre en place une solution de portabilité des données et permettre le transfert simplifié de données entre différents services en ligne», précise Facebook dans un communiqué. Le DTP a été créé par Google, Facebook, Apple, Twitter et Microsoft en 2018. En effet, les géants du web estiment que la portabilité et l’interopérabilité sont au cœur de l’innovation.

Pour transférer leurs photos et vidéos vers Google photos les utilisateurs peuvent aller dans les paramètres, puis cliquer sur « Vos informations Facebook » et enfin cliquer sur « Transférer une copie de vos photos ou vidéos ».

La stratégie de ce projet est en partie liée à la pression du Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), qui prône le droit à la portabilité des données. Comme le stipule la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) : « Ce droit offre la possibilité de récupérer une partie de vos données dans un format lisible par une machine. Libre à vous de stocker ailleurs ces données portables ou les transmettre facilement d’un système à un autre, en vue d’une réutilisation à d’autres fins.».

La portabilité des données pose toutefois des questions, Facebook avait émis des inquiétudes sur le sujet dans un livre blanc publié en septembre 2019. La plateforme s’interrogeait sur l’éventuel recueil du consentement des «amis» avant l’exportation de leurs données vers une nouvelle plateforme.