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Ces Applis Qui Ruinent La Batterie De Votre Portable… Et La Planète

ApplisPhoto by Chesnot/Getty Images

Quelles sont les applis sur votre mobile qui consomment le plus d’énergie ? La question mérite d’être posée. Car les consommations annuelles des applications mobiles équivalent la consommation annuelle en électricité d’un pays de 5 millions d’habitants, comme l’Irlande. Il est urgent d’agir !

Si les data centers sont souvent pointés du doigt dans l’émission de gaz à effet de serre du secteur numérique qui représentera près de 10 % des émissions sur la planète d’ici 2025, les applications mobiles ne sont pas en reste comme le démontre l’étude menée par Greenspector pour Atos : la projection des consommations annuelles des applications mobiles (hors utilisation des réseaux et des serveurs des data centers) équivaut à 20 térawatts-heure, soit quasiment l’équivalent de la consommation annuelle en électricité d’un pays de 5 millions d’habitants, comme l’Irlande.

Mails, messages, réseaux sociaux, navigateurs, etc., 7 catégories comprenant chacune 5 applications ont été mesurées dans des conditions identiques par Greenspector. Parmi les catégories, la navigation web et les réseaux sociaux sont en moyenne plus consommateurs que les jeux ou les applications multimédias. Le rapport serait même de 1 pour 4 entre la consommation des applications entre les moins et les plus énergivores.

 


Le pompon revenant à l’appli de vidéos musicales TikTok qui consomme jusqu’à 4 fois plus que la messagerie Discord ou Spotify.
L’amélioration sensible de la sobriété des applications mobiles pourrait avoir rapidement des conséquences très positives sur les impacts écologiques. Si la moyenne des applications était positionnée sur la meilleure application mesurée de sa catégorie, la consommation énergétique pourrait être réduite de 6TWh, soit l’équivalent d’une tranche nucléaire. Au niveau des utilisateurs, une meilleure consommation énergétique des applications permettrait d’augmenter d’1/3 l’autonomie des smartphones. Il y a urgence.
Car selon le rapport du Shift Projet, l’impact du numérique en termes de Gaz à Effet de Serre (GES) représente aujourd’hui 3,7 % de la totalité des émissions mondiales et pourrait représenter selon les hypothèses entre 7 et 8,5 % en 2025, soit l’équivalent des émissions de GES des véhicules légers sur la planète (8 % des GES).
Alors que faire ? Des bonnes pratiques permettent de faire baisser la consommation. D’abord, adapter les flux des applications multimédias à la plateforme et la vitesse de connexion de l’utilisateur permet déjà de réduire la consommation. La navigation web est très consommatrice et nécessite l’application de bonnes pratiques web et mobile (écoconception) afin d’éviter l’obésiciel. Les réseaux sociaux sont des gouffres de consommation, en tant qu’utilisateur, il faut donc préférer les versions « light » et/ou les options pour cacher les contenus multimédias.

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