logo_blanc
Rechercher

50 Prédictions Sur L’Intelligence Artificielle (IA) En 2018

IACrédits Pixabay

« Le débat sur l’IA va passer de « est-ce bien ou mal ? » à « est-ce que ça va marcher ? ». Si 2017 était l’année des avertissements de Elon Musk et de Stephen Hawking sur le mal potentiel des IA, opposées aux prédictions de Mark Zuckerberg et de Bill Gates quant au bien potentiel qu’elles peuvent apporter, alors 2018 sera l’année où le débat se déplace vers l’utilité pratique de l’IA. À l’instar d’autres technologies louées pour leur potentiel révolutionnaire, et qui se révèlent décevantes quand s’efface l’auréole de la gloire, les premiers utilisateurs de l’IA seront désappointés par ses limites évidentes. Le grand public, habitué à Alexa, Siri et Google Home, sera également déçu quand les experts reconnaîtront que les IA ne peuvent pas tout faire, et que pour des problèmes réellement complexes, il faudra écrire un nouveau paradigme ». — Michel Morvan, co-fondateur et PDG de Cosmo Tech USA.

« Les développeurs devront se poser la question de mettre, ou pas, leurs données d’IA et de ML en source ouverte, libre d’accès (open source). Comme chacun sait, des entreprises comme Facebook, Google et Amazon ont actuellement le monopole de nos données. En 2018, les développeurs devront donc choisir : ou bien ils se regroupent et mettent leurs données d’AI et de ML en open source, en espérant se dresser contre ces monopoles ; ou bien ils abandonnent, et se résolvent à vivre dans un futur où Mark Zuckerberg et Sundar Pichai conservent toutes les clefs de l’innovation en IA. L’une des technologies qui rendrait possible ces initiatives d’open source pour les programmeurs, est le chiffrement homomorphe. Grâce à lui, les modèles d’IA et de ML peuvent être développés et vérifiés sur une blockchain avant d’être partagés, ce qui soulage également les volumes de données très centralisés et aujourd’hui assez limités. Cette approche ouvre la voie au développement de IA plus collaboratif et démocratique, tout en évitant les difficultés posées par la protection des données privées ou des droits de propriété ». — Matt Creager, Vice-président de la croissance et des relations développeurs, Manifold.

« La marée montante de l’IA emporte avec elle tous les bateaux de la technologie et, dans le domaine de la cybersécurité, cela se traduira par des prédictions meilleures que jamais, concernant des menaces encore jamais vues. Cela, une fois associé à l’amélioration de l’automatisation, signifie que les défenseurs prennent pour une fois l’avantage sur les agresseurs. Cependant, toutes les technologies sont à double tranchant, et l’IA n’est pas une exception : elle a le potentiel d’être utilisée en bien ou en mal, selon les intentions et les actions de ceux qui l’emploient. Bien que le risque d’un robot géant destructeur appartienne encore à la science-fiction ou à un futur lointain, il y a d’autres risques plus immédiats avec l’IA, comme le détournement des IA défensives par des agresseurs, ou des campagnes ou des armes dirigées par des IA. En tant que défenseurs, notre enthousiasme concernant les bénéfices de l’IA est tempéré par notre préparation contre ses emplois les plus dangereux ». — Joe Levy, Directeur de la technologie, Sophos.

« Au fur et à mesure que les technologies de cybersécurité, notamment les analyses de comportement d’utilisateur, basées sur des IA, se développent suffisamment pour être déployés dans l’industrie, nous verrons passer plus d’histoires sur comment les IA ont déjoué de complexes attaques informatiques. Les entreprises alloueront une part directe de leur budget pour des technologies similaires à partir de 2018. Nous pensons également que les vendeurs vont agrandir leur éventail de cybersécurité avec IA à la gestion des accidents. Du côté de la R&D, nous attendons des annonces prometteuses dans ce domaine pour sécuriser l’Internet des Objets et les villes connectées ». — Csaba Krasznay, prophète en sécurité, Balabit.

« En s’efforçant de suivre les désirs de consommateurs pour l’innovation, les entreprises reconstruisent leurs applications traditionnelles sur le cloud. Mais ces changements rapides donnent lieu à des écosystèmes complexes de technologie des informations, qui rendent difficiles la surveillance des performances numériques et la gestion efficace de l’expérience utilisateur. C’est pourquoi en 2018, les entreprises se tourneront bers l’IA pour automatiser ces lourds processus et identifier les problèmes en amont, de manière à en faire apparaître les causes sous-jacentes avant qu’ils n’affectent les clients ». — Alois Reitbauer, responsable de la stratégie technologique, Dynatrace.

Vous avez aimé cet article ? Likez Forbes sur Facebook

Newsletter quotidienne Forbes

Recevez chaque matin l’essentiel de l’actualité business et entrepreneuriat.

Abonnez-vous au magazine papier

et découvrez chaque trimestre :

1 an, 4 numéros : 30 € TTC au lieu de 36 € TTC