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L’UE estime que le « passeport vaccinal » n’est pas la meilleure solution

UELa commission européenne propose le certificat vert numérique. Source : GettyImages

Les voyages ont le vent en poupe. Peter Greenberg, rédacteur en chef de CBS News, a indiqué que les tarifs aériens intérieurs américains augmentent rapidement, tout comme les tarifs hôteliers. Aux États-Unis, un paquebot a commencé à vendre des billets pour sa croisière mondiale 2021/2022, à 40 000 dollars la cabine, et le navire a affiché complet en une journée. L’UE estime que le passeport vaccinal ne peut être une condition préalable à tout voyage et défend ainsi le certificat vert numérique. 

 

Bien sûr, il doit y avoir un moyen de vérifier que les gens voyagent en toute sécurité sans transmettre le virus d’un endroit à l’autre. Dans l’UE, les 27 pays ont convenu qu’une coordination était nécessaire et qu’elle prendrait la forme d’un certificat vert numérique. Mais l’UE a surtout décidé que les personnes qui ne possèdent pas ce certificat ne doivent pas faire l’objet de discriminations. C’est pourquoi il ne s’agit pas d’un passeport et le titre ne comporte pas le mot « vaccin ».

Tout d’abord, il s’agit d’un certificat vert numérique, qui peut être téléchargé sur vos téléphones. Il ne s’agit pas d’un passeport de vaccination, car, comme l’a indiqué l’UE jeudi, il n’est pas nécessaire d’être vacciné pour l’obtenir. Vous pouvez également obtenir un certificat si vous avez contracté le virus de la Covid-19 (et si vous en êtes guéri) et si vous avez subi un test Covid-19 négatif avant votre départ. De cette façon, il n’y a pas de discrimination entre ceux qui ont été vaccinés et ceux qui ne l’ont pas été.

Comme le rapporte The Local, l’UE prévoit de le déployer d’ici la mi-juin, d’abord dans les 27 États membres de l’UE pour les citoyens et les résidents, mais aussi, à terme, dans les pays tiers. Eduardo Santander, directeur général de la Commission européenne du tourisme, une association d’organisations touristiques nationales basée à Bruxelles, a déclaré : « Nous avons enfin une solution tangible pour coordonner et harmoniser les mesures relatives aux voyages. Je pense que d’autres pays, comme les États-Unis, proposeront également leurs propres solutions technologiques qui seront compatibles, et qu’après une période d’essai cet été, une norme mondiale sera établie ».

Les différents pays auront également la possibilité de fixer des règles individuelles dans le cadre du certificat. Par exemple, la Hongrie utilise le vaccin russe Sputnik, ce qui n’est pas le cas de la plupart des autres pays de l’Union européenne ; dans le cadre du certificat, ils pourront donc intégrer les vaccins qu’ils souhaitent utiliser.

Les ressortissants de pays non membres de l’Union européenne pourront demander un certificat vert numérique au pays membre qu’ils prévoient de visiter. Les règles relatives à la preuve des vaccinations seront les mêmes que pour les ressortissants de l’UE : les vaccins autorisés par l’Union seront acceptés et les États membres pourront décider d’en accepter d’autres.

Dans l’UE, au moins, c’est un moyen d’atteindre une norme de référence pour un document qui facilite la circulation des personnes à travers les frontières et permet la reprise complète des voyages.

Mais qu’en est-il ailleurs ? Selon M. Greenberg, rédacteur en chef de CBS News Travel, il existe actuellement une quarantaine de programmes numériques en cours d’élaboration dans différents États et pays, mais il n’existe pas de document standard unique ni de lecteur universel unique permettant de télécharger les détails afin de se protéger contre les falsifications. Comme le rapporte Condé Nast Traveler, on ne sait toujours pas comment les États-Unis prévoient de vérifier qui a été vacciné et qui ne l’a pas été.

Toutefois, les personnes vaccinées, où qu’elles se trouvent dans le monde, disposent d’un certificat délivré par l’organisme de santé du pays concerné (aux États-Unis, il s’agit des CDC) et c’est ce document qui est accepté par la plupart des pays qui autorisent actuellement les voyageurs américains à les visiter.

 

Article traduit de Forbes US – Auteur : Alex Ledsom

 

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