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Brexit : Le Parlement Britannique Soutient Son Report

BrexitManifestations pro et anti Brexit devant le Parlement. Getty Images

Les législateurs britanniques ont voté en faveur d’un projet de loi forçant le Premier Ministre Boris Johnson à demander un délai supplémentaire de trois mois à l’Union Européenne pour le Brexit, à moins qu’il ne parvienne à un accord de retrait avec le bloc commercial d’ici le 19 octobre.

Les députés ont voté à 329 contre 300 pour le projet de loi en deuxième lecture, ce qui signifie que le projet a pu passer dans la Chambre des Lords, où ses éventuels amendements supplémentaires seront débattus.

Si l’opposition parvient à ses fins, il est attendu que Boris Johnson déclenche une élection générale anticipée. Mais le projet de loi doit encore faire face à plusieurs obstacles, dont plusieurs jours de débat au sujet des amendements dans la Chambre des Lords, avant que les députés ne puissent le transformer en loi.

Les plans de Johnson semblent avoir été déjoués par une alliance de députés conservateurs dissidents et des partis d’opposition désirant faire barrage à son projet de quitter l’UE le 31 octobre, avec ou sans accord commercial.

Le Premier Ministre a laissé penser qu’il pourrait appeler à une élection anticipée, pariant sur le fait qu’il pourrait obtenir plus de soutien pour sa stratégie d’un Brexit dur, mais il aurait pour cela besoin que deux tiers des membres du parlement approuve une nouvelle élection.

Dans sa première Question au Premier Ministre, le leader de l’opposition Jeremy Corbyn a accusé Boris Johnson de traîner des pieds jusqu’à la date limite d’Halloween et de délibérément dissimuler des rapports fournis au gouvernement indiquant qu’un Brexit dur pourrait conduire à une pénurie de nourriture pour le pays.

Les évènements d’hier à la Chambre des Communes font suite à la défaite de Boris Johnson lors d’un vote clef mardi 3 septembre qui a ouvert la voie au projet de délai supplémentaire. Quelques 21 députés conservateurs, dont le petit-fils de Winston Churchill, seront exclus du parti pour avoir voté contre le Premier Ministre et en faveur des débats de ce mercredi 4 septembre.

En Écosse, un juge a rejeté une contestation judiciaire de la part d’un groupe multipartite de 75 députés, qui visait à rendre la suspension du parlement par Boris Johnson illégale. Les législateurs avaient argué que Johnson abusait de ses pouvoirs, mais Lord Doherty a indiqué que ce problème n’avait pas à être réglé en justice, mais entre les personnes politiques et les électeurs.

Boris Johnson s’apprête à suspendre le parlement entre le 9 et le 12 septembre pour cinq semaines, laissant alors très peu de temps pour les politiques d’examiner ses plans pour le Brexit avant la date limite actuelle du 31 octobre.

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