Fintech dédiée au cas de figure spécifique des frontaliers entre la Suisse et la France, Exchangemarket propose une solution de change de devises simple, transparente et évidente. Membre de Swiss start-up, l’entreprise contribue au dynamisme technologique et économique suisse, tout en bénéficiant à des utilisateurs français. Découverte d’un système de conversion monétaire qui place le client final au cœur de ses recherches.

 

Au service des frontaliers

Quand Michael Wychowaniec, l’un des fondateurs et actuel responsable du développement stratégique et des opérations de l’entreprise, vivait à Genève, il s’est rendu compte d’une habitude prise par les personnes vivant en France mais travaillant en Suisse, les frontaliers. Ils avaient l’habitude de retirer leur salaire Suisse en cash, puis d’aller faire la queue au bureau de change afin de changer les francs suisses en euros et d’aller ensuite les déposer ou dépenser en France. Toute une logique compliquée, et surtout coûteuse pour le client final, qui perdait à chaque fois entre 2 et 3 % au profit des banques. Des coûts cachés qui, mis bout à bout sur une année finissaient par représenter des sommes colossales. Cependant, jusqu’à l’arrivée d’Exchangemarket en 2012, les frontaliers n’avaient pas vraiment d’autre solution à portée de main.

 

Plateforme dédiée au change entre les francs suisses et les euros, Exchangemarket permet à ses utilisateurs de changer des sommes, de 100 à plus de 100 000 euros, avec des frais réduits, et à un taux intéressants, quelle que soit la somme échangée. Par la quantité des sommes échangées et donc mises bout à bout, la start-up bénéficie ainsi de taux plus bas et surtout, plus justes pour l’utilisateur final. Que l’utilisateur change 100 000 ou 100 000 euros, il bénéficiera des mêmes conditions tarifaires grâce au concept de forfait appliqué par Exchangemarket.

 

Une fintech indépendante

Exchangemarket bénéficie d’une indépendance totale au niveau de sa structure et de ses fonds.

banque. Dirigée à 100 % par ses créateurs, la start-up n’a pas d’investisseurs, donc pas de contraintes et une liberté totale d’actions et de choix, comme aime à le souligner Michael Wychowaniec. Afin de conserver leur but, apporter une finance équitable au plus grand nombre d’utilisateurs, Exchangemarket s’appuie sur l’automatisation des systèmes pour réduire les coûts et les risques d’erreurs.

 

Exchangemarket assure sa rentabilité par une marge prise sur les transactions, largement inférieure à celle des banques. Avec une clientèle constituée majoritairement de particuliers, Exchangemarket veille à conserver des conditions de change optimales, et surtout bien plus basses et transparentes que celles proposées par les banques.

 

Un ADN concentré

Aujourd’hui, Exchangemarket a placé ses comptes chez ZKB, la troisième banque la plus importante de Suisse, connue pour ses coopérations avec des entreprises fintech et son dynamisme dans le domaine de la technologie bancaire. Ainsi, le temps d’une transaction a été réduit à quelques heures, contre une journée précédemment.

 

La start-up Exchangemarket pourrait largement appliquer son concept à d’autres monnaies et l’exporter dans le monde entier. Cependant, ses fondateurs préfèrent se focaliser sur leur cœur d’expertise et leur fonction bien précise pour les frontaliers que de s’aventurer sur un marché international. Rendre un service précis et exceller dans ce service, c’est l’état d’esprit de cette entreprise qui fait honneur à la réputation d’excellence suisse.


Cependant, grâce à au projet de licence en cours d’élaboration par la FIN MA (Financial Market Supervisory Authority), Exchangemarket entrevoit déjà, à court terme, la possibilité de développements concrets destinés à améliorer l’expérience de ses utilisateurs.