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Le Dépassement De Soi : Source De Bien-être

Nous entendons de la part de plusieurs coaches sportifs, le fait qu’il faille sortir de sa zone de confort, réaliser un dépassement de soi. Se dépasser ! Qu’est-ce que cela veut dire ? Est-ce aller plus haut ? Est-ce aller plus vite ? Est-ce aller plus fort ? Les réponses seraient oui ? La question essentielle serait pourquoi chercher le dépassement de soi ?

Nous avons transpiré, nous avons écouté de la bonne musique, le coach de la salle était sympa, il nous a fait rire. Nous avons éliminé notre excès de ce week-end, notre belle-mère nous a encore fait sa tarte dont elle seule connaît le secret. Nous avons éliminé le dîner professionnel dans lequel la convivialité était de mise. N’est-ce pas satisfaisant ? Pourquoi chercherions-nous à aller plus loin ? Pourquoi chercherions-nous à nous améliorer ? A faire grandir en nombre et en qualité nos compétences ?

 

L’activité physique et la performance

 

 

Pratiquer une activité physique régulière commence à rentrer dans les mœurs. Selon le journal Le Monde, les Français se convertissent peu à peu à la pratique sportive : ils sont 64% aujourd’hui à fréquenter les salles de sport ou les clubs de sport.L’Organisation Mondiale de la Santé prescrivant 150 minutes d’activité physique hebdomadaire pour être en bonne santé. Beaucoup d’articles scientifiques ont prouvé les bénéfices aussi bien physiques que psychologiques en termes de santé et de bien-être. Beaucoup d’activités ont vu le jour, centrées notamment sur les principes du divertissement, du fun et de la bonne ambiance. Une étape au-dessus de ces principes est le dépassement de soi, la performance.

 

Pour comprendre le pourquoi du dépassement de soi, intéressons-nous au comment

 

 

Le dépassement de soi, par définition, est l’exploration du champ des possibles et de l’atteignable en dehors de ce qui nous paraît possible et réalisable, en dehors des limites, des limites du concevable. Qui fixe les limites ? Deux réponses, le corps et le mental. Le corps a des limites toujours plus élevées que celles que le mental lui attribue. Noakes a développé la théorie du gouverneur central. Selon lui, le cerveau jouerait le rôle de régulateur de l’effort, c’est-à-dire qu’il détermine et adapte la part du muscle recrutée vis-à-vis de l’effort à fournir, et gère cette part pour ne pas rompre l’équilibre physiologique. Le cerveau crée alors la fatigue. Selon les études, il n’y a jamais la totalité du muscle qui est sollicitée, mais seulement entre 35 et 50 %. Cela veut dire que le cerveau, donc le mental, n’exploite pas le potentiel réel du corps. Il est alors important de prendre conscience de l’importance d’un entraînement du mental. Peut-on réellement le travailler seul ? Peut-on savoir comment l’entraîner ? Est-ce une réponse aux nombreux abandons de pratiquants ? Seuls les sportifs de haut niveau auraient besoin d’un accompagnement mental ? A quoi sert-il ? Il n’est strictement pas question d’une thérapie, ce n’est pas forcement fait par un psychologue. Un accompagnement mental est un suivi fait par l’entraîneur, l’éducateur sportif ayant des compétences en accompagnement mental ou bien un coach mental indépendant. L’accompagnateur mental analyse les problématiques que le mental pose à la progression physique et à l’épanouissement par le sport : peur, découragement, manque de confiance en soi, pensées parasites… Ce professionnel aide le pratiquant à trouver des solutions pour performer et s’épanouir.

 

Page 2 : Les Bénéfices

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