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Luxe : Digital Or… Die !

Crédit photo : Luxe Magazine

D’après une étude du Boston Consulting Group, le marché du luxe doit relever le défi du web, aujourd’hui plus que jamais. Si le World Wide Web donnait autrefois du fil à retordre aux marques de luxe, elles ont désormais compris que la survie du luxe passe par le digital

 

(R)évolution

On ne citera pas de marques en particulier mais à Luxe-Magazine, on se souvient encore du début des années 2000, des Maisons qui n’avaient pas encore senti à quel point Internet était en train de révolutionner le monde, les modes de consommation et rechignaient à communiquer leur informations au prétexte que le « Web n’était pas assez luxe ». L’exception, l’exclusivité, la rareté… tout cela semblait ne pas devoir faire bon ménage avec un média qui fleurait bon le mass-market. Mais depuis, le collaboratif a explosé, les recommandations affluent, les blogs fleurissent et les Millenials (18-34 ans soit 2,3 milliards d’individus dans le monde) bouleversent les modes d’échange et de consommation.

Les chiffres sont édifiants : 60% ont l’habitude de noter en ligne des produits, 60% partagent régulièrement du contenu et 29% possèdent leur propre blog. Surtout lorsqu’ils se trouvent en boutique, 45 % d’entre eux vérifient sur leur mobile les prix des produits et 43 % recherchent des promotions en ligne. Et les seniors ne sont pas en reste. Au Japon et en Russie, ce sont les plus âgés qui ont les comportements digitaux les plus développés.

Évidemment, toutes les marques ne sont pas au même niveau de maturité. On se souvient des pionniers (Gucci et Hermès en tête) qui, il y a 15 ans déjà, totalement décomplexés, débarquaient sur le Net avec de colossales plateformes d’e-commerce. Mais avec un enjeu stratégique de taille : ne pas brader leur ADN et écorner leur image de marque. En privilégiant une expérience client omnicanale parfaite. Preuve que simplicité et liberté sont aussi des valeurs fondamentales du luxe.

 

 

Un service à tous les étages

Car c’est bien de service qu’il s’agit. Et ce service fluide que permet le digital a une double vocation : recruter de nouveaux clients bien sûr – les plus jeunes – mais aussi à servir, satisfaire et garder leur clientèle historique, ce qui est vital pour elles. Et d’autant plus stratégique que si seulement 7% des ventes des marques de luxe se font aujourd’hui en ligne, le BCG table sur 12% des ventes en 2020 et 20% en 2025.

 

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Photo www.luxe-magazine.com

 

Un potentiel de croissance infini et tiré avant tout par l’expérience.

Ne nous y trompons pas, si certains secteurs sont encore à la traîne, les chiffres de l’hôtellerie premium sont impressionnants : 69% des réservations d’hôtels et 57% des voyages hauts de gamme sont achetés en ligne. Bref, l’injonction est stratégique : le digital offre un espace inouï de conversation et d’émotion. Certes les réseaux sociaux et les avis répandus ici et là effraient encore les marques mais ce challenge doit au contraire les pousser à plus de transparence, plus d’expérience exclusive pour susciter du rêve et de l’envie.

Plus de temps de réel, plus de contacts, plus de services, plus de réponses, plus d’histoires… c’est tout cela qu’offre le digital. Et l’essentiel est encore à défricher !

 

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