Leonardo DiCaprio Ouvre Son Eco-Lodge Sur Blackadore Caye

Leonardo DiCaprio est un homme engagé dans l’écologie durable et contre le réchauffement climatique. Ce dernier s’apprête à ouvrir un eco-resort sur son île privée.

 

DiCaprio, un mécène pour l’environnement ?

C’est à Belize que l’écologiste et acteur Leonardo DiCaprio a acheté en 2005, comme beaucoup d’acteurs à cette époque, une île privée. Connue sous le nom de Blackadore Caye, cette petite folie avait coûté 1.75 millions de dollars pour 43 hectares. Elle venait allonger la longue liste des propriétés privées de l’homme.

Bien qu’en 2007, le séduisant écologiste avait déjà signalé son ambition de transformer son île en eco-resort, ce dernier vient d’annoncer que son projet deviendra réalité en 2018. DiCaprio ajoute à son palmarès professionnel, le métier d’hôtelier. Son bout de terre va devenir un éco-lodge de luxe respectueux de l’environnement.

Sur cet éden perdu, l’environnementaliste va construire, grâce à un important investisseur immobilier, 68 villas posées sur une plateforme au-dessus du lagon et 48 villas privées, disponibles à la vente pour un prix allant de 4 à 14 millions de dollars.

Toutes munies de panneaux solaires et réalisées à l’aide de matériaux recyclés et non polluants, ses villas seront entièrement « green » afin de s’auto-suffire en énergie. Bâties selon les normes vertes les plus strictes, ces résidences seront complétées par une station de recyclage des eaux usagées, et accompagnées d’un grand projet de reforestation de l’île. Amoureux de plongée, celui qui était venu explorer la deuxième plus grande barrière de corail au monde souhaite recréer l’écosystème d’origine et organiser – sur son île – des cours, des conférences et des séminaires sur le réchauffement climatique et ses dangers.

DiCaprio, un développement favorable et positif ?

Selon le rapport EIA (Environmental Impact Assissent), l’écologie de l’île de Blackadore Caye a subi une exploitation continue et une mauvaise gestion des ressources. Si autrefois,  l’île était une base pour les pêcheurs locaux prélevant le bois de la mangrove pour fumer les poissons, celle-ci a également servi de pépinière sauvage dans laquelle des centaines de palmiers ont été prélevés pour être replantés dans les jardins de San Pedro.

Menacée par le changement climatique, l’élévation du niveau de la mer, l’acidification des océans, les pressions exercées sur les habitats et par des années de déforestation, l’île est également agressée par l’intrusion d’eau salée. Sans ce développement positif et écologique, l’île va continuer de se dégrader jusqu’à sa disparition.  Alors, avec les premières propositions présentant un aménagement de 41,4% du terrain en cours de développement et 58,6% restant intacts pour constituer une zone de conservation, l’équipe de développement va permettre de créer un concept véritablement réparateur et durable allant même jusqu’à définir de nouvelles normes écologiques pour Belize et le reste du monde.

Comme chaque nouveau projet, un certain scepticisme concernant la construction « respectueuse de l’environnement » et les impacts sur le milieu marin proche, est ressenti.  Cependant, la construction de cet éco-lodge offrira à cette destination une visibilité incroyable et nécessaire au développement de cette partie du monde.

Si l’acteur déclarait récemment au New York Times : « Quand j’ai posé le pied pour la première fois au Belize, en 2005, j’ai découvert le paradis sur Terre« , ce dernier servira-t-il d’exemple à ses confrères pour changer la tendance écologique ?

Quoiqu’il en soit ce projet sera une démonstration des possibilités engendrées par une collaboration entre l’humain et la Nature.