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J’Ai Voyagé À Bord Du Queen Mary 2 Pour Une Transatlantique De Légende

Les croisiéristes le considèrent comme le Graal : un chef-d’œuvre maritime à expérimenter au moins une fois dans sa vie. Les employés, pour leur part, se pincent toujours d’avoir été sélectionnés pour servir à son bord. Les grands de ce monde, d’hier et d’aujourd’hui, à l’instar de Clark Gable, d’Elizabeth Taylor ou de Jackie Kennedy, ont également tenus à lui faire la révérence le temps d’une transatlantique passée à la postérité ; quant à Churchill, il gratifia pour toujours ce fleuron de la Couronne d’avoir écourté la guerre « d’une année en transportant plus d’un million de soldats ». Sa majesté des mers le Queen Mary 2 n’a pas d’équivalent dans le paysage naval. A l’origine de ce divin destin, on retrouve la plus ancienne compagnie de croisière et de transatlantique du monde encore en activité : Cunard (Groupe Carnival). Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ressemblait la vie à bord ? Forbes vous convie à cette expédition mémorable à plus d’un égard !

En arrivant en cette fin de matinée dominicale à Southampton, ville portuaire à deux heures de route de la capitale anglaise, on ne soupçonnerait pas que près de 2 705 passagers sont sur le point de quitter terre tant la mécanique est parfaitement huilée. Le voyageur est chaperonné par d’élégants stewards endimanchés d’une tunique rouge qui le dirigent étape après étape dans les ultimes formalités d’appareillage. Vérification des passeports, prise d’empreinte bancaire, attribution de la Cunard’s card… un visa aussi utile que précieux puisqu’il fera office de clef de chambre et de carte de crédit. Dans ce ballet mené tambour battant, il est même question de vous inviter à désinfecter vos mains comme un rappel à redoubler de vigilance dans ce huis clos océanique. Vous y êtes. Et vous comprenez vite qu’il n’y a ici aucune place pour l’improvisation !

Cunard, c’est en effet 181 ans d’histoire maritime incarnée par un homme visionnaire, Samuel Cunard. En obtenant l’adjudication de la nouvelle ligne postale entre l’Angleterre et les Etats-Unis auprès des Lords de l’Amirauté, ce descendant d’émigrés anglais installés à Halifax décrocha « le contrat du siècle ». Son autre coup de maître sera la naissance du « Britannia » : premier navire à vapeur de la Cunard à assurer un service régulier pour les passagers et le fret entre Liverpool et Halifax. Une desserte qui inspira ces lignes à Jules Verne dans son livre culte « Vingt Mille Lieues sous les Mers » : « Nulle entreprise de navigation transocéanique n’a été conduite avec plus d’habilité ; nulle affaire n’a été couronnée de plus de succès ». Un ambassadeur de choix, premier d’une longue lignée impossible à énumérer.

L’art et la manière, so british, de recevoir

18h00, salle d’embarquement, l’excitation est à son paroxysme : il est l’heure de pénétrer dans l’antre des fantasmes. Délestés de leurs valises, les « Cunarders » (nom qui désigne la communauté de voyageurs des navires Cunard) rejoignent le pont 3 (Deck 3) et découvrent la flamboyance du lieu. D’une hauteur de 3 étages, le Grand Lobby vous invite d’emblée à la contemplation : escaliers habillés d’une épaisse moquette rouge empire, enfilade de colonnes en marbre accentuant le vernis impérial du hall, moulures et fresque dorée répondant avec majesté à l’esthétique des lignes. Le spectacle vous stoppe net dans votre élan. La découverte de vos cabines et suites attendra ! Au lustre de l’espace s’ajoute le côté pratique puisque le Grand Lobby héberge le « Purser’s desk », entendez « bureau d’accueil et de renseignements » et « le bureau des excursions », deux hauts lieux qui agrémenteront quotidiennement votre séjour.

Place à l’exploration de votre cabine !

Cela fait des mois et parfois plus d’un an que vous attendiez ce moment : l’installation dans votre chambre actant la consécration de cette attente.

Le Queen Mary 2 abrite plus de 1200 cabines prêtes à répondre à toutes vos exigences : cabines Britannia avec hublot ou balcon, mini-suites, Princess Grill suites ou Queens Grill et de véritables appartements en duplex se déployant sur 209 m² ! La première catégorie d’hébergement, la chambre intérieure Britannia, en dit long sur le degré de prestations du liner car elle affiche des standards équivalents à la classification « Luxe » proposée par les autres compagnies de croisière…

Bleu royal et or, deux couleurs qui symbolisent les armoiries de Cunard

Aussi raffiné que sophistiqué, le design vous immerge dans un cocon intimiste. Prédominance de bois clair, lit king size, rideaux de lourd tissu damassé bleu roi et doré, coussins de velours assortis brodés aux armoiries du bateau, moquette à losanges pour un effet art déco, élégant guéridon, table de chevet sertie de marbre, assises cosy en cuir et jersey disséminées dans la pièce, bureau marin prêt à recevoir vos missives détaillées à l’adresse de vos proches. Le tour du propriétaire se poursuit dans la salle de bains où trônent sur les étagères albâtre des fioles Penhaligon’s, « by appointement of Her Royal Highness the duke of Edimbourg », des produits prisés de la famille royale britannique.

Votre villégiature ne transigera pas non plus sur le confort des équipements : télévision retransmettant des programmes en plusieurs langues (dont le français) ainsi que les films les plus récents, ligne téléphonique, réfrigérateur, coffre-fort, atlas, wifi… L’hospitalité étant tout un art chez Cunard, le guest que vous êtes se verra également entouré de mille et autres attentions : service en chambre 24h sur 24h, plateau de courtoisie, bouteille de vin de bienvenue, corbeille de fruits frais et chocolats signés Godiva égayant votre quotidien, distribution du journal de bord à la tombée de la nuit ou la promesse d’une navigation mémorable !

Des Suites palatiales

Vous aimerez particulièrement l’agencement des suites et cabines conçues pour délimiter harmonieusement l’espace nuit de votre univers diurne.

Adeptes d’exception ou envie de célébrer des noces de cristal, d’or, de diamant ou tout événement marquant, il vous sera possible d’expérimenter une traversée unique en réservant l’une des suites du Queen Mary. En voyageant dans les Queen suites, Royal ou Penthouse suites, vous bénéficierez d’un service de majordome dédié. Dans votre chambre, vous sabrerez le champagne dans des flûtes en cristal Waterford, dégusterez des mignardises à se damner, tandis que des fleurs fraîches renouvelées quotidiennement ajouteront un cachet palatial à votre croisière, vous aurez également accès au salon privé Queens Grill et au pont Grill tout en ayant votre table assignée au Queens Grill pour des agapes dignes d’un grand restaurant. Life is beautiful !

Parlons cuisine à présent, un sujet que l’on va préalablement aborder sous le prisme des chiffres : le Queen Mary 2, c’est 13 000 repas confectionnés quotidiennement, 15 univers culinaires différents déclinés du monumental Britannia restaurant au chicissime Queens Grill, en passant par le trendy Carinthia Lounge, Commodore Club, Steakhouse The Verandah ou Sir’s Samuel (bar à vins et spécialités de café), ambiance buffet au King’s Court, pour ne citer que ces derniers.  

Une fresque titanesque ! ©Britannia Restaurant

Le Britannia est le principal restaurant de la Grande Dame (1347 couverts).  D’une largeur égale à celle du paquebot et d’une hauteur de presque trois étages, l’établissement se déploie sur deux niveaux. A titre de comparaison, l’historique paquebot Britannia de la Cunard aurait pu tenir dans ce restaurant… Assurant le service du petit-déjeuner, déjeuner et dîner (à 18h30 et 20h30), le chef Klaus Kremer réalise chaque jour la performance de proposer une cuisine à la carte, chapeau l’artiste ! Au menu : bisque de fruits de mer de l’Atlantique, Chateaubriand avec sauce périgourdine, foie gras, tian de crabe avec avocats et tomates vinaigrettes, dilemmes de pâtisseries fines, et Tea Time à déguster sur fond d’ambiance musicale assurée par une harpiste ou un pianiste. Quotidiennement, le chef allemand a à cœur de proposer une cuisine résolument « authentique, savoureuse et internationale » portée par le défi de plaire à des palais pluriels venus d’Australie, de France, du Japon, d’Espagne ou des Etats-Unis. N’est pas chef du Queen Mary 2 qui veut !

Le Chef allemand Klaus Kremer contribue au quotidien à la magie du Queen Mary 2

Ce qui fait également le charme du Britannia est la magnificence du lieu exprimé à travers une fresque murale sculpturale surplombée par un lustre art déco tout aussi magistral : deux véritables chef-d’œuvre qui vous projettent dans un monde fastueux. Une scénographie convoquant les réminiscences des plus grands dîners de l’intelligentsia de la Belle-Epoque. En atteste le dress code qui fait la part belle aux robes de créateurs, aux pièces de joaillerie et aux costumes de tailor anglais, autant de marqueurs n’ayant rien d’anachroniques dans ces lieux. Impressionnés ? Intimidés ? Ne vous laissez pas aller à ces sentiments car vous aussi pourrez goûter à ce luxe accessible aux croisiéristes qui réservent une cabine dans la catégorie « Britannia » (à partir de 2 070 €).

Les épicuriens voyageant en suites pourront également s’attabler au Queen’s Grill pour y déguster une cuisine sophistiquée : magret de canard dans son lit de champignon et avec son Bok Choy, poêlée d’orange au riz imbibée de curry acidulé et de coriandre, clafoutis à la pêche et son sorbet framboise basilic…des mets à savourer dans un décor feutré. Ici, les maîtres d’hôtel gantés de blanc transforment votre dîner en un cérémonial chicissime.

Le restaurant Queen’s grill est réservé aux croisiéristes voyageant en cabines Princess Grill Suites et Queens Grill Suites

Sea Life

Cunarders néophytes, croisiéristes chevronnés, âme solo ou tribus enjouées, votre défi premier sera de vous repérer dans les méandres de ce titan d’acier. Long de 345 mètres, large de 41 mètres, haut de 72 mètres (l’équivalent d’une tour de 23 étages), tonnage brut de 151 400 UMS, le QM2 est un véritable village flottant traversé par d’infinis couloirs et coursives ! Votre podomètre de poche ou sur smartphone sera un bon indicateur de distance parcourue…N’hésitez pas à vous « perdre » dans le bateau après avoir pris possession de vos appartements, une bonne entrée en matière pour explorer les différents espaces et lieux de vie afin de mieux les appréhender. Avec quelque 1292 membres d’équipage, toujours aux petits soins, votre démarche n’aura rien de téméraire. Le journal de bord actualisé chaque jour sera aussi un excellent compagnon de route : vous y trouverez le mot du Capitaine Aseem A. Hashmi, le bulletin météorologique, les activités culturelles, artistiques, sportives, festives, tous les temps forts de la journée. Bref, rien n’échappera à votre radar !

L’Atrium est sans doute l’un des plus beaux joyaux du QM2

Demandez le programme !

Amateurs d’éveil musculaire et de réveil matinal, prenez la direction du Pont 7 au Canyon Ranch Spa Club pour une session de Full Body Stretch. Et si vous profitiez de votre séjour pour (enfin) venir à bout de vos douleurs dorsales ? Alors rendez-vous avec le Dr Ricardo pour une séance d’acupuncture. Envie de vivre à l’heure anglaise ? Rejoignez le Pont 2 pour une initiation au bridge, allez trinquer ensuite à votre transatlantique au Golden Lion Pub, et ponctuez votre matinée par une conférence de Gerry Tosh, aka expert en whisky, histoire de trancher le sempiternel débat sur son origine irlandaise ou écossaise. Vous ne sauriez faire l’impasse aussi sur la traditionnelle cérémonie du thé de 15h30, un moment exquis à vivre (et à revivre) au Britannia.

Un spot unique pour savourer son Afternoon Tea

Déjà 18h ?! Enfilez-vite vos habits de lumière pour faire honneur au QM2 et à son british lifestyle. Mesdames, n’hésitez pas à sortir le grand jeu : robe de gala, minaudière, escarpins, maquillage sophistiqué, et messieurs, on vous attend tout aussi élégants. La fashion police guette sur Instagram. Après un savoureux dîner tout de chic vêtu, il est temps de faire monter la température au rythme de mélodies latines irradiant la Queen’s Room. L’after se vit au Deck 3, G32, balancés par les tubes – d’hier et d’aujourd’hui – remixés par DJ Felipe. Ici, la croisière s’amuse à se trémousser jusque tard dans la nuit.

Vous n’êtes pas routinier pour un sou, alors préparez-vous à d’autres lendemain.

Aujourd’hui, on démarre la journée par un footing sur le pont : le cadre idéal pour contempler le navire qui s’enfonce – entre Europe et Nouveau Monde – dans l’immensité de l’Atlantique nord. On poursuit le programme par une immersion dans la bibliothèque qui recense des milliers d’ouvrages. Préparez-vous à des choix shakespearien. Midi, les « Eight Bells » retentissent. Prêtez l’oreille à ces annonces, il sera question de vous informer sur la météo, sur l’état de la mer et, qui sait, de la présence d’une colonie de dauphins. Un mirage inoubliable. A peine remis de vos émotions, qu’il est déjà l’heure d’investir le Planétarium : la séance du jour « Exploring the night sky » vous transporte dans les airs. Vous aurez même le droit à une présentation dispensée par un spécialiste de la Royal Astronomical Society.

Vous pourrez vous adonner à une palette de sports et d’activités durant votre traversée

Après cet intermède culturel, on prend la direction du Deck 3 pour une virée shopping duty free. Joaillerie, maroquinerie, parfumerie, prêt-à-porter : les plus prestigieuses marques n’attendent plus que vous. Vous pourrez même compléter vos emplettes par l’acquisition d’œuvres d’art ! Dans la soirée, vous remonterez le temps au Royal Court Theater : Bryan Cheatham, star du télécrochet America’s got talent, nous refait tomber amoureux en reprenant les plus belles balades issues du répertoire de la Motown. Mythique, magique. Autant d’instantanés made in Queen Mary 2 qui vous laissent une saveur indélébile. Sentiment partagé par les nombreux Cunarders que vous apprenez à connaître au fil de votre traversée.

Des ouvrages par milliers étancheront la soif de tout bibliophage

Témoignages : « Avant de larguer les amarres, j’étais une véritable boule de stress. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir me libérer l’esprit dès le premier jour de mon voyage. Voguer à bord du Queen Mary 2, c’est accéder à un havre de paix maritime. », me confie une cadre parisienne à la vie sur-vitaminée. Trudie, pétillante américaine, ne se lasse pas du QM2 : « J’ai navigué à bord de toutes les compagnies de croisières du monde et il n’y a qu’ici que l’on peut dire que le bateau est la destination de son séjour. La nuance est de taille, croyez-moi ! », s’enthousiasme la globe-trotter. Une famille de Compiègne découvre le liner pour la première fois : « Nous en prenons plein les yeux… autant que nos trois enfants en bas âge. Nous vivons un rêve éveillé. », entonne en chœur la joyeuse tribu.

Mais les récits que vous entendrez certainement le plus souvent sont ceux de descendants d’immigrés irlandais, anglais ou italiens, très intéressés de « revivre » le périple de leurs aïeux partis par millions vers la terre promise, poussés par la misère ou alors guidés par leur soif de liberté. Il y a beaucoup d’émotions dans la voix de ces croisiéristes. De nombreux tableaux habillant les murs du paquebot rendent d’ailleurs hommage à ces exilés du siècle dernier.

L’arrivée du Queen Mary 2 à New York est toujours un événement

La parole est au Capitaine du Queen Mary 2, Monsieur Aseem A. Hashmi :

« Ancien pilote de ligne reconverti dans la marine, je comptabilise près d’¼ de siècle au sein de Cunard. Lorsque l’on m’a annoncé ma nomination au poste de Capitaine du Queen Mary 2, notre navire amiral, il m’a bien fallu quelques minutes pour réaliser ce qui m’arrivait ! C’est un privilège que je partage avec une lignée de commandants émérites. Pour moi, chaque traversée de l’Atlantique a une saveur différente car les conditions climatiques ne sont jamais les mêmes durant les périples : même si le ciel apparaît complètement dégagé, je reste vigilant et me fie à mon instinct de loup de mer. Si vous respectez l’océan, alors il vous respectera aussi. Ma priorité absolue est la sécurité des passagers, de l’équipage : tous les jours, j’ai une réunion de service afin d’interpréter chaque donnée et de passer au crible les aspects techniques et les facteurs humains.

Il m’est arrivé de faire demi-tour en pleine traversée pour des urgences médicales nécessitant d’héliporter des malades. Il m’arrive également de répondre à des appels de détresse de pêcheurs que nous recueillons à bord du QM2 pour une assistance dans notre hôpital de bord. Vous l’ignorez peut-être mais c’est le navire Carpathia de la Cunard qui réceptionna l’appel de détresse du Titanic en 1912. Ce sont 705 rescapés qui ont pu être sauvés. C’est notre histoire.

Aujourd’hui, je suis très reconnaissant envers le groupe américain Carnival d’avoir permis à ce fleuron de la Couronne de perdurer, de se dépêtrer de ses difficultés financières. Plus encore, notre propriétaire depuis 20 ans a toujours respecté notre héritage et l’âme de Cunard. », relate le Capitaine Aseem A. Hashmi.

 

Captain Aseem A. Hashmi

Une dernière question qui n’est pas dénuée de sens lorsque l’on affronte l’Atlantique et ses sauts d’humeur météorologiques se mesurant parfois en vent Force 8 : mais, alors, comment venir à bout de son mal de mer ? 

« En cas de mal de mer, je vous recommande d’éviter de rester à l’intérieur du paquebot. Sortez, humez l’air extérieur, il n’y a rien de tel ! Plus vous multiplierez les croisières, moins vous serez sujet au mal de mer. Buvez également du Ginger Ale, c’est très efficace. », enseigne le Commandant.

Dernières heures à bord de la Grande Dame.

On se sent d’humeur introspective : « Est-ce que j’ai bien tout fait ? », « Comment se passera le retour au réel ? », les Cunarders se repassent le film de leur transat. New York, ses gratte-ciel et son plus célèbre monument, la Statue de la Liberté, vous tendent déjà les bras. D’un seul homme, les voyageurs convergent vers les ponts 13 et 14 pour le clou de la traversée : il est 5 heures du matin, emmitouflés dans leur laine, les passagers fixent dans un silence éloquent la ville qui ne dort jamais. Manhattan s’éveille, le Queen Mary 2 dans toute sa majesté croise sous le Pont du Verrazzano. Soudain, nous comprenons les mille et un frissons ressentis par ces millions d’âmes venues chercher une nouvelle vie, un autre possible. Aborder la baie de New York par la mer est un spectacle qu’aucune vue aérienne ne saurait concurrencer. Sur cette image magistrale, l’aventure des 2 705 passagers se termine. Ils auront en tout parcouru près de 3 152 miles (5 837 km). Mais ils auront surtout accompli un voyage dans le temps, dans les éléments et dans l’humain.

 Le Queen Mary en quelques caractéristiques :

Chantiers de l’Atlantique de Saint Nazaire

Entrée en service 12 janvier 2004

Rénovations en 2008, 2011, 2014, 2016

Port d’attache : Southampton

Longueur : 345 m

Largeur : 41 m

Hauteur : 72 m – Elle a été restreinte pour pouvoir passer sous le Pont Verrazano de New York. A marée haute, 3 mètres séparent le point culminant du mât radar et le tablier de l’ouvrage.

Vitesse maximum : 30 nœuds

Vitesse de croisière: 28 nœuds

63 nationalités différentes parmi les membres d’équipage

22 ascenseurs

14 ponts dont 12 réservés aux passagers

1 355 cabines dont 77,6% de cabines extérieures

24 restaurants, bars et salons

Exposition d’œuvres d’art d’une valeur de 5 millions de $

Théâtre

Espace Illumination : il sert de cinéma, d’auditorium, d’amphithéâtre et abrite le 1er planétarium jamais construit sur un navire

Salle de bal (Queens Room)

Casino

Discothèque

4 piscines dont 2 intérieures

6 bains à remous

Spa avec sauna et hammam

Piste de jogging, simulateur de golf et jeux de ponts

Play zone pour les enfants

Boutiques

Chenil

Laverie automatique en libre-service

Voltage (en cabine) : 110/220 volts

WIFI : 0,75 $ / minute ou en forfaits de 120 min (47,95 $) à 480 min (167,95 $), des minutes qui s’écoulent à la vitesse de l’éclair !

Changement d’heure chaque soir (ou presque) avec un décalage Europe / NYC de 5 heures à l’arrivée

Carnet de voyage :

www.cunard-france.fr

Renseignements et réservations Un Océan de Croisières

Téléphone :  01.45.75.80.80

Prochaines transatlantiques :

– Transat exceptionnelle « LE HAVRE/NEW YORK » du 22 au 29 juin 2020 :

Prise en charge depuis Paris et vol retour Air France inclus

Encadrement francophone et programme de conférences

Prix par personne à partir de 2 795 € TTC en cabine intérieure

Prix par personne à partir de 3 285 € TTC en cabine balcon

Mini suite à partir de 5 385 € et Suite à partir 6 325 €

– Transatlantique « SOUTHAMPTON/NEW YORK » du 04 au 11 septembre 2020 :

Départ avec assistance francophone renforcée

Vol retour Air France inclus

Prix par personne à partir de 2 070 € TTC en cabine intérieure

Prix par personne à partir de 2 470 € TTC en cabine balcon

Mini suite à partir de 4 570 € et Suite à partir 5 490 €

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