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Les 19 restaurants à essayer à Paris en ce moment

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Une multitude de nouveaux restaurants ont ouvert leurs portes dans la capitale française, ce qui rend encore plus difficile de choisir où manger à Paris. Cependant, pour vous aider, nous avons effectué des recherches pour vous en testant 19 des endroits les plus connus de la ville, dans l’espoir de rendre le processus de choix d’un restaurant à Paris aussi facile que possible. Ainsi, des hauts lieux du design servant une cuisine décontractée aux jeunes chefs en route pour les étoiles, nous avons tout ce qu’il vous faut.

 

  1. Granite, un ancien chef du restaurant d’Anne-Sophie Pic qui se destine aux étoiles

Nichée à l’abri des regards, juste au coin du Louvre, la jeune équipe du Granite est sûre de décrocher quelques étoiles dans les années à venir grâce à son service impeccable, son décor soigné et sa cuisine magnifiquement élaborée.

Dirigé par Tom Meyer, 28 ans, le jeune chef n’est pas étranger à l’excellence multi-étoilée. Après avoir créé pas moins de 400 plats pour la chef triplement étoilée Anne-Sophie Pic, Tom Meyer a enfin sa propre scène pour briller. Choisi par le magnat de la restauration Stéphane Manigold pour redonner vie à ce lieu vacant qui a abrité le premier bébé du chef américain Daniel Spring à Paris, Tom Meyer est à la tête d’une bande de jeunes talents prometteurs vêtus de façon impeccable en cuisine et de trois salles accueillant des invités.

Le Granite (à ne pas confondre avec le restaurant chinois chic du sud de la ville) est un restaurant vitré de 34 places, bordé de panneaux de bois sculptés à grain ouvert qui serpentent le long des murs, tandis que des chaises Cygnes Arne Jacobsen d’un bleu profond sont disposées autour de tables en pierre, les matériaux bruts servant de décor à la cuisine de Tom Meyer, imprégnée de nature. Au rez-de-chaussée, les clients dînent sous un plafond voûté en pierre, le chef pâtissier les accueillant tandis que Julien, Marie-Lou ou Estefania leur indiquent le chemin.

Les plats de Tom Meyer transportent les convives de la terre à la mer, des champs aux paysages lunaires et vice-versa. Il est difficile d’exprimer la complexité de la cuisine du chef sans nommer (presque) tous les ingrédients utilisés. Même les hors-d’œuvre méritent que l’on s’y attarde, comme la feuille de shiso cuite au tempura et ornée d’une pellicule de consommé de bœuf, ou la petite tarte aux anchois et aubergines à l’huile d’olive, suivie d’un escargot pané à l’encre de seiche. Croquant et charnu, le jeu des textures de chaque amuse-bouche est une véritable explosion de saveurs.

Des entrées de moules au kiwi jaune sucré sur un lit de burrata infusée de verveine et un crumble de champignons avec une brioche subtilement parfumée au curry arrivent ensuite. Les entrées sont suivies de deux plats principaux, l’un composé de coquilles Saint-Jacques de la Baie de Seine parfaitement moelleuses, cuites au barbecue, accompagnées de chou-rave, de jus de pomme pressé sur la peau du fruit et de zeste de combava. Le deuxième plat principal était un plat de gibier composé d’un pigeon de Racan rôti avec du millet et des fruits de cabosse fermentés, nappé d’une sauce à la viande et servi avec une purée de brocoli et un curry de coriandre. Nous avons terminé avec une poire pochée et un sorbet à la chartreuse et à la caroube et un deuxième dessert de riz au lait léger au vin jaune avec un voile de lait gélifié sur des tuiles de lait sec soufflé.

Tom Meyer et sa brigade offrent ici un véritable spectacle, qui laisse un impact durable de sensations et de goûts qui vous font voyager à travers le monde à chaque bouchée. Et si le service est à la hauteur, vous ne manquerez pas d’encourager tout le clan à l’heure des récompenses Michelin.

 

Granite – 6 Rue Bailleul, 75001 Paris

 

  1. MIMOSA, la nouvelle adresse de Jean-François Piège à l’Hôtel de la Marine

On ne présente plus le chef doublement étoilé Jean-François Piège, à l’origine de plusieurs restaurants dans la capitale. Ses initiatives ont toutes été couronnées de succès, et son dernier projet, MIMOSA, ne fait pas exception. Situé à l’intérieur de l’Hôtel de la Marine, un site et un musée du patrimoine français récemment rénové et rouvert, sur la place de la Concorde au centre de la ville, son restaurant est une ode décontractée à la cuisine méditerranéenne colorée.

Les plats phares sont les œufs Mimosa avec des œufs de poisson séchés en entrée et les plats principaux comme le poulpe grillé cuit au four à bois ou les classiques boulettes de viande épicées à la tomate faites maison. L’espace lumineux et aéré, créé par la designer française Dorothée Delaye, vaut également le détour. Un restaurant haut de gamme, bordé d’immenses fenêtres allant du sol au plafond, orné de banquettes en velours inspirées des années 70 et d’un arbre vivant au centre, le MIMOSA de Jean-François Piège dégage un joyeux chic azuréen qui nous rappelle que l’été est en route, même pendant les jours d’hiver les plus sombres.

 

MIMOSA – 2 Rue Royale, 75008 Paris

 

  1. Datsha Underground, l’endroit le plus cool de la ville qui répond à toutes les attentes

Datsha Underground est le genre d’endroit cool qui vous donne envie de manger à nouveau au restaurant. Sortez de la ruelle du Marais et glissez dans un terrier de lapin vers un repaire de cuisine réconfortante signée Joao DaSilva et Vincent Bessy, qui a du punch et qui est présentée aux clients par un personnel séduisant habillé de tenues noires gracieuses et offrant un service impeccable.

Les convives sont assis à d’épaisses tables en marbre déconstruit, enveloppés dans la chaleur d’une ambiance intangible soutenue par le son clair d’une musique électronique délicate composée spécialement pour le restaurant et provenant d’enceintes invisibles. Conçu par Svetislav Ekmesic, l’espace est à moitié éclairé par la douce lueur d’éclairages fendus dans les murs lambrissés importés de Serbie, le pays natal de l’architecte, et par des briques séculaires datant de l’empire austro-hongrois. Au rez-de-chaussée, le bar Spootnik est baigné d’une séduisante lueur rouge et accueille une foule de DJ sur sa minuscule piste de danse, où les habitués viennent faire la fête sous la sculpture en orbite inspirée de l’espace.

Des assiettes soigneusement assemblées sont posées sur les tables à partir d’un petit menu exécuté par des experts. Pensez à la queue de bœuf pressée avec des concombres confits croquants, ou au plat de salade végétarienne mi-cuite, mi-crue pleine de saveurs, tout comme les croquettes de homard avec une vinaigrette au yaourt et le maquereau grillé à la flamme avec son bouillon de champignons fumés, et ce porc aux poireaux grillés et à la prune collante. Un incontournable à ne pas manquer est le chou-fleur rôti à la vanille et crème d’amande.

Créé par Alexandre Rapoud, un entrepreneur français d’une trentaine d’années, tatoué de croissants de lune et d’autres symboles mystiques sur le cou, qui s’est essayé aux arts et dont l’accent est teinté d’influences lointaines, ses jours en tant que rugbyman opticien sont loin derrière lui. Après avoir vécu en Russie, il a voulu ouvrir un endroit qui ne ressemble à aucun autre, un endroit qui peut être ce que vous voulez qu’il soit. Datsha, en russe, signifie résidence secondaire à la campagne, et c’est ce qu’Alexandre Rapoud a voulu créer pour les Parisiens : un lieu où l’on peut appuyer sur le bouton pause et laisser le quotidien derrière soi le temps d’une nuit.

 

Datsha Underground – 57 Rue des Gravilliers, 75003 Paris

 

  1. Bellefeuille, le seul château-hôtel de Paris, se dote d’un restaurant gastronomique inspiré par la nature

À la fois sophistiqué et décontracté, le restaurant Bellefeuille du chef Julien Dumas est une destination à part entière. Situé à l’intérieur du Saint James, l’unique château-hôtel de Paris, récemment rénové dans le style country club, il a tout le charme de la belle époque. Des papiers peints gais et faits à la main représentant de délicates plantes tourbillonnant jusqu’aux hauts plafonds complètent les vues sur les jardins paysagers.

Le menu dégustation de six ou neuf plats rappelle les éléments de la nature et emmène le convive dans un voyage à travers la campagne jusqu’à l’océan et se termine sur une note sucrée avec les créations de la chef pâtissière Sophie Bonnefond. Essayez des plats comme le tartare de tomates vertes zébrées à deux styles enveloppé dans un cocon de feuilles de capucine, d’oseille, de pourpier et de cardamome, et des plats principaux comme le délicat filet de truite de rivière cuit lentement avec du gingembre fumé et des œufs de truite. Terminez par une pêche de vigne confite de trois façons avec de la poudre de gavotte et des algues de Bretagne infusées au chocolat pour ajouter un peu de croquant.

Assurez-vous d’arriver tôt pour pouvoir prendre un cocktail au bar bibliothèque dans une ambiance merveilleuse, une véritable bibliothèque de vieux livres qui roulent jusqu’au plafond, créée dans la précédente vie du bâtiment des années 1800.

 

Bellefeuille – 5 Place du Chancelier Adenauer, 75116 Paris

 

  1. La Halle aux Grains, le restaurant qui met les musées à l’honneur

La Halle aux Grains est peut-être installée au sommet du musée d’art de la Bourse de Commerce, mais aussi magnifique que soit le lieu, le restaurant du duo père-fils Michel et Sébastien Bras, du Suquet, étoilé au Michelin, et dirigé par le chef exécutif Maxime Vergély, doit être sur votre liste lors de votre prochain passage en ville. Habillé d’une vague de verre, l’espace clair et lumineux offre une vue sur l’église Saint-Eustache, le centre commercial de la Canopée qui chevauche le site de l’ancien marché alimentaire des Halles, ainsi que le musée d’art contemporain Beaubourg un peu plus loin.

Le restaurant se trouve dans l’ancienne halle aux grains, où les céréales étaient examinées et tarifées lorsque l’énorme bâtiment circulaire était la chambre de commerce de la ville. En hommage à l’histoire du bâtiment, les chefs ont donc tissé des références partout, des uniformes flottants du personnel au logo du restaurant, ainsi que dans leurs vins 30 cuvées sur mesure et, bien sûr, dans chaque plat du menu axé sur un type de céréales.

À l’heure du déjeuner, qui est probablement le meilleur moment pour profiter au maximum de la vue, commandez un plat du menu du jour ou optez pour la carte avec les spaghettis de céleri frais aux pistaches et à la main de Bouddha, ou les coquilles Saint-Jacques poêlées sur un lit de crème de panais pour commencer. Poursuivez avec le chapon grillé charnu servi avec des cosses d’orge ou optez pour le merlu cuit au sarrasin. Terminez par le biscuit coulant, alias le fondant, que Michel Bras aurait inventé dans les années 80, ou par la meringue de chicorée et de pois chiches en voile de kasha aux herbes germées et riz au lait de coco. Un seul repas ici et vous planifierez votre prochaine visite avant même de quitter la table.

 

La Halle aux Grains – 2 Rue de Viarmes, 75001 Paris

 

  1. Sapid, des légumes savoureux pour lesquels vous aurez envie de passer tous les midis

Lorsque Romain Meder a quitté ses prestigieuses cuisines du Plaza Athénée l’an dernier, il a emmené avec lui son sous-chef Marvic Medina Matos et son inspiration pour ouvrir Sapid. Beaucoup plus discret que le restaurant trois étoiles estampillé Alain Ducasse, Sapid marque un tournant décisif pour ce grand chef dont la passion a toujours été d’exalter les saveurs naturelles des meilleurs produits qu’il pouvait trouver.

S’apparentant davantage à une cantine, Romain Meder sert des plats succulents, frais et sains, où les légumes sont à l’honneur. Plein de saveurs, coloré et tout à fait abordable, c’est un endroit à ne pas manquer pour bien manger sans extras superflus. Vous aurez envie d’essayer tout ce qui est proposé sur le menu. Vous ne pouvez pas vous tromper avec le chou-fleur rôti nappé de crème de scamorza ou le ragoût de pois chiches, la bolognaise de lentilles, ainsi que les desserts comme le yaourt de la ferme saupoudré de fruits de saison, le granola grillé maison ou le biscuit à l’huile d’olive recouvert de kiwi juteux. Les clients peuvent manger sur place à l’une des longues tables en bois ou prendre des plats à emporter pour le déjeuner ou le dîner.

 

Sapid – 54 Rue de Paradis, 75010 Paris

 

  1. L’Auberge Nicolas Flamel, la plus ancienne auberge de la ville fait peau neuve

Véritable institution parisienne, cette auberge a ouvert ses portes en 1407, alors que Paris n’était encore qu’un enchevêtrement de rues grises et sinistres. La ville a bien changé depuis, passant par plusieurs remodelages, mais l’auberge a survécu, avec ses tuiles en terre cuite et ses grandes poutres en bois. Jusqu’à ce que le chef Gregory Garimbay soit chargé par le chef étoilé Alan Geaam, propriétaire de l’établissement, de le rénover entièrement. Fini les tables rondes habillées de nappes blanches impeccables et l’éclairage des appliques.

La salle à manger est désormais dotée d’une cuisine ouverte sur le mur du fond, ce qui donne l’impression de manger dans le salon de Gregory Garimbay. Des banquettes recouvertes d’un épais tissu en laine sont disposées autour de tables en teck, créant une esthétique épurée. Les poutres d’origine et l’extérieur de l’auberge médiévale sont les seuls indices restants sur le passé glorieux du restaurant.

Les clients peuvent choisir entre un menu à la carte ou un menu dégustation de quatre ou cinq plats, qui témoigne de l’ambition du jeune chef de gagner une ou deux étoiles. Les plats principaux sont le homard parfaitement cuit, servi avec des blettes acidulées et des girolles jaunes, et la poularde Culoiselle du Perche, bien charnue. Le côté rebelle du chef apparaît dans ses desserts, comme le biscuit au chocolat, et les trompettes de la mort en tranches épaisses.

 

Auberge Nicolas Flamel – 51 Rue de Montmorency, 75003 Paris

 

  1. Limbar, le restaurant discret du Cheval Blanc dirigé par un chef pâtissier

Ce petit coin de calme situé à l’arrière du hall de l’hôtel Cheval Blanc est dirigé par le jeune et brillant chef pâtissier normand Maxime Frédéric (précédemment à l’hôtel George V de Paris) dans la journée et par le jeune prodige des cocktails Florian Thireau au coucher du soleil.

Vous aurez envie d’avoir cet endroit sur votre liste pour le feuilleté Vol-au-vent de Maxime Frédéric, inspiré de la cuisine de sa grand-mère, ou pour son croissant au blé entier généreusement garni de jambon et de fromage, qui a nécessité pas moins de deux ans de travail. Avec le maître boulanger Pierre Emmanuel Vargas, ils recherchent des céréales rares auprès d’artisans agriculteurs pour expérimenter et créer une gamme de pains et de pâtisseries à déguster sur place ou à emporter.

Cet espace tranquille, décoré de bois foncé à grain ouvert et de touches gaies de rouge vif, est idéal pour un déjeuner rapide ou une halte lors d’un shopping à la Samaritaine, quelques portes plus loin, ou dans la rue de Rivoli, très animée.

 

Limbar – 8 Quai du Louvre, 75001 Paris

 

  1. Le Relais Plaza, la nouvelle maison du chef Jean Imbert, star d’Instagram

Lorsque l’hôtel palace Plaza Athénée et le chef triplement étoilé Alain Ducasse se sont séparés l’année dernière, un nouveau visage a fait son apparition. Jean Imbert est peut-être nouveau dans les établissements chics comme le Plaza, mais sa fidélité sur les réseaux sociaux l’a propulsé dans les rangs et au Plaza où le clan espère qu’il mènera une jeune génération de convives jusqu’à leur porte. Et il ne fait pas un mauvais travail.

Pièce d’histoire de l’Art déco, la salle à manger, recouverte d’une moquette épaisse et de boiseries, est fréquentée par une clientèle de mères et de filles qui font une pause champagne et tomates farcies entre deux séances de shopping sur l’avenue Montaigne, la rue commerçante la plus exclusive de Paris. Si les grosses tomates rondes cuites au four et farcies de viande aillée ne vous plaisent pas, la terrine de la grand-mère Imbert, peu grasse et pleine de saveur, vous séduira. Pour ceux qui ne mangent pas de viande, la quiche au beaufort et aux épinards est un bon choix, et pour les plus raffinés, les plats de poisson ne vous laisseront pas tomber. La simplicité des plats garnis de Jean Imbert ajoute une agréable décontraction au quartier, alors que les gourmands attendent la prochaine étape de la reprise du Plaza par Jean Imbert : l’ancien établissement trois étoiles de l’hôtel.

 

Le Relais Plaza – 21 Avenue Montaigne, 75008 Paris

 

  1. Liza, le choix des fashionistas pour des plats libanais sains et copieux

Si le siège parisien de Liza est une institution de la ville, son nouvel intérieur épuré, couronné par un néon flamboyant « Beyrouth Je T’aime », a donné du piquant à l’établissement. Destiné à rappeler les difficultés actuelles de la population de Beyrouth, le nouveau restaurant est une ode à la ville natale du propriétaire. Le papier peint imprimé de palmiers rappelle également le restaurant Liza à Beyrouth, situé dans un ancien palais.

Au menu, les falafels et kafta croustillants, ainsi que les différents mezzés, continuent de ravir les habitués de Liza, une foule de végétariens issus du milieu de la mode internationale, des hommes d’affaires du quartier et des locaux qui savent qu’ils sont sur une bonne affaire. Le chef a ajouté quelques nouveautés comme le houmous de canard, une version plus gourmande de la traditionnelle trempette de pois chiches, et le taboulé Teffe aux pommes, ainsi qu’un brunch encore plus copieux et une glace libanaise au halva et à la caroube d’une qualité époustouflante, terminée par une plaque de biscuit sésame croustillant.

Ce qui est génial avec Liza, c’est qu’il y a toujours quelque chose pour tout le monde au menu, quels que soient les régimes alimentaires et l’état d’esprit.

 

Liza – 4 Rue de la Banque, 75002 Paris

 

  1. Maison Russe, l’ancienne maison d’Alfred Nobel est devenue le plus beau restaurant de Paris

Rien de moins que spectaculaire, la Maison Russe a mis sur la carte ce quartier de Paris souvent mis à l’écart. Niché dans l’ancienne résidence de style gothique d’Alfred Nobel, un hôtel particulier de plusieurs étages orné de panneaux peints à la main, magnifiquement rénové par Laleh Amir Assefi qui a injecté beaucoup de lumière naturelle et de couleur avec des fauteuils richement rembourrés et une cheminée ouverte, l’impressionnant bâtiment a eu plusieurs vies.

Avant de devenir le phare des délices gastronomiques russes comme le saumon fumé, le caviar et la vodka, il a été le fief de chefs comme Joël Robuchon en 1994, puis Alain Ducasse. Il a ensuite été transformé en un obscur restaurant chinois haut de gamme servant un excellent canard laqué avant d’être laissé vide pendant des années. Racheté par le serial entrepreneur Laurent de Gourcuff, le visage de Paris Society, la dernière acquisition d’Accor, le résultat est excellent. Le cadre ne ressemble à aucun autre et les plats alléchants sont proposés à des prix variables, ce qui attire une foule curieuse d’habitants aux budgets variés ainsi qu’une clientèle internationale ayant de l’argent à dépenser.

 

Maison Russe – 59 Avenue Raymond Poincaré, 75116 Paris

 

  1. Drouant, le lieu historique des prix littéraires s’offre un nouveau visage en cuisine

L’adresse suivante existe depuis plus d’un siècle, mais le nouveau directeur Thibault Nizard, un ancien de Guy Savoy, a insufflé un peu de son esprit décontracté dans la cuisine, tandis que le designer Fabrizio Casiraghi, né à Milan, a modernisé les intérieurs Art déco avec son style caractéristique, en ajoutant un peu de couleur et de lumière.

Institution parisienne, le restaurant Drouant a ouvert ses portes dans les années 1880 et accueille depuis toujours deux des prix littéraires les plus prestigieux du pays, le prix Goncourt et le prix Renaudot. L’attraction principale est constituée par les salles à manger privées situées au-dessus de l’espace de restauration principal du restaurant, avec des tables magnifiquement disposées pour accueillir les personnalités de la ville. Assurez-vous de demander à y jeter un coup d’œil après votre repas, et ne manquez pas la salle à manger de poche de style boudoir qui porte le nom de la romancière française Colette, également première femme présidente de l’Académie Goncourt, car c’est ici qu’elle déjeunait chaque semaine avec un invité.

Le jeune Thibault Nizard, âgé de 28 ans, perpétue l’héritage de Drouant avec des plats de brasserie française soigneusement élaborés à partir de produits de qualité, cuisinés de manière à préserver au maximum les saveurs de chaque ingrédient. Ne manquez pas le rouget du chef, cuit à la vapeur et servi avec des champignons grillés charnus et terminé par un jus de viande et des gouttelettes de cresson pour apporter une touche végétale. Il est peut-être jeune, mais sa passion et sa simplicité – ainsi que le riz au lait de sa grand-mère au caramel au beurre salé – sont ce qui permettra à ce chef de franchir le seuil du prochain niveau.

 

Drouant – 16-18 Rue Gaillon, 75002 Paris

 

  1. Le Comptoir de la Traboule, la cuisine simplement savoureuse qui manquait ici

À moins de savoir où aller, les environs de la tour Eiffel peuvent sembler être un no man’s land lorsqu’il s’agit de bien manger. Le 7e arrondissement est parsemé de bistrots hors de prix qui servent des versions médiocres d’aliments de base français, alors quand vous tombez sur de petites poches de fraîcheur avec de la bonne nourriture au bon prix comme Le Comptoir de la Traboule, vous devez en prendre note.

Réalisateur de cinéma en herbe, le chef Jules Monnet s’est tourné vers l’art culinaire lorsqu’il a ouvert ce lieu lumineux et aéré, avec des places en plein air, dans une rue calme à seulement 10 minutes à pied de la tour Eiffel. Les plats sont à partager, changent tous les jours et sont affichés sur un tableau noir. Parmi eux, la sériole japonaise au caviar infusé à la bergamote, la poitrine de porc basque cuite pendant 36 heures servie avec une crème de panais et d’ail noir. Les desserts, comme le fondant au chocolat, encore chaud du four, sont incontournables. Une bonne adresse à garder sous le coude.

 

Le Comptoir de la Traboule – 1 bis Rue Augereau, 75007 Paris

 

  1. Le Petit Victor Hugo, une brasserie Art déco des années 70 revisitée pour les amateurs de fruits de mer

Raison de plus pour s’aventurer dans ce coin oublié du 16e arrondissement de Paris, Le Petit Victor Hugo, ou PVH, est une brasserie rénovée dont les splendides intérieurs lambrissés ont été dépoussiérés et remis au goût du jour par la designer du moment, Laura Gonzalez, également à l’origine de plusieurs autres rénovations de restaurants et d’hôtels.

C’est le genre d’endroit qui transcende le temps et l’espace grâce à son magnifique style Art déco qui aurait pu sortir de la sitcom des années 70 La croisière s’amuse. Au menu, vous trouverez des spécialités de poissons et de fruits de mer comme le caviar, les doigts de thon à la sauce thaïlandaise ou les huîtres Gillardeau en entrée, et des moules, des coquilles Saint-Jacques et un risotto au homard en plat principal. Venez affamé car les portions sont généreuses.

 

Le Petit Victor Hugo – 143 Avenue Victor Hugo, 75016 Paris

 

  1. Montecito, un restaurant de style californien qui ajoute un peu de gaieté à cette zone commerciale

On ne viendrait pas forcément dîner sur ce boulevard qui part de l’opéra Garnier de Paris, mais Carrie Solomon et Nicolas Pastot, le clan derrière le restaurant Montecito de l’hôtel Kimpton, ont mis ce quartier de la ville sur la carte.

Le vaste restaurant – conçu par le cabinet d’architectes d’intérieur français Humbert & Poyet, à qui l’on doit plusieurs lieux accrocheurs – avec ses fenêtres du sol au plafond qui s’ouvrent par glissement sur une cour extérieure, est animé par les légers bavardages des clients de l’hôtel et des Parisiens venus se régaler des plats lumineux et gais des chefs qui viennent, comme le laisse entendre le nom du restaurant, de la Californie ensoleillée.

Attendez-vous à des tacos de poisson grillé copieusement garnis avec de l’avocat crémeux et du piment frais, du poulet frit croustillant, et terminez par une tranche de cheesecake. Le week-end, vous pouvez danser lorsque le DJ arrive et que les clients repoussent leurs chaises pour aller danser sur la piste de danse improvisée.

 

Montecito à l’hôtel Kimpton – 27-29 Bd des Capucines, 75002 Paris

 

  1. Villa Mikuna, un nouveau chapitre pour cette villa historique dans l’ancien quartier rouge de Paris

La scène gastronomique parisienne a vraiment évolué ces dernières années, allant bien au-delà du traditionnel steak-frites. La Villa Mikuna est l’un de ces établissements, qui propose des spécialités venues du Pérou. Pensez au guacamole acidulé à l’ananas rôti, à l’anticucho de pollo (poulet mariné, aji panca et sauce huacatay) ou au chicharron de chancho (porc croustillant assaisonné aux épices péruviennes et servi avec du manioc frit, du maïs grillé et de la salsa criolla) – quoi que vous commandiez, cela ajoutera un peu de soleil à votre journée.

En dehors de la nourriture, l’argument de vente numéro un doit être l’emplacement de la Villa Mikuna : à l’intérieur de l’historique Villa Frochot, un ancien cabaret ouvert en 1837 avec de magnifiques vitraux de Hokusai. Cette icône du quartier de Pigalle a été rachetée l’année dernière et transformée en un bar à pisco et un restaurant avec des banquettes rembourrées aux couleurs vives et de nombreuses plantes suspendues au plafond, qui valent la peine d’être ajoutés à la liste pour le déjeuner ou le dîner.

 

Villa Mikuna – 2 Rue Frochot, 75009 Paris

 

  1. Magniv, le hot spot méditerranéen qui fait bouger les choses dans le Sentier

Ce prochain lieu se trouve dans l’ancien emplacement du bar clandestin Le Fou, dans le quartier animé du Sentier, à quelques pas des boulevards bordés de théâtres. Repris par deux anciens barmans, Benjamin Chiche et Clément Faure, et par le chef Kobi Villot qui dirige la cuisine, c’est maintenant un endroit élégant, baigné d’une séduisante ambiance méditerranéenne et moyen-orientale dans laquelle il est toujours agréable de se plonger, surtout au cœur de l’hiver.

Les plats savoureux viennent d’un peu partout, comme les tacos Temani remplis d’agneau effiloché, de carotte harissa, de tahina verde, enveloppés dans un lachuch (crêpe de style yéménite), le poulpe grillé Tamnoun nappé d’une sauce tomate romesco piquante avec un bagel de Jérusalem moelleux ou la spécialité du nord-est de l’Italie, le tartare de veau vitello tonnato dans une sauce au thon.

Lorsque vous avez terminé, descendez au bar pour prendre un cocktail, où un DJ fait tourner des airs branchés jusqu’au petit matin sur une piste de danse en béton ciré.

 

Magniv – 37 bis Rue du Sentier, 75002 Paris

 

  1. Café Jeanne, le Hyatt Vendôme donne un coup de jeune à son café

Le Café Jeanne de l’hôtel Park Hyatt est un endroit pratique lorsque l’on se trouve dans le quartier de la Place Vendôme ; il est parfait pour un arrêt rapide. Anciennement un hall d’entrée morose de l’hôtel, l’espace est désormais un restaurant à part entière, avec un joli bar en miroir sous un toit en verre, dirigé par le chef étoilé Jean-François Rouquette.

Les clients s’y arrêtent pour prendre un café, un thé, un déjeuner ou un dîner composé d’œufs parfaits avec du butternut, d’un carpaccio de sériole fraîche, d’un poisson-frites ou d’un steak-frites. Le plus de cet endroit, c’est que vous pouvez manger ou boire à n’importe quelle heure de 7h à minuit tous les jours sans interruption, ce qui est plutôt rare à Paris où les restaurants ont tendance à fermer en dehors des heures d’ouverture fixes.

 

Café Jeanne au Park Hyatt Vendôme – 5 Rue de la Paix, 75002 Paris

 

  1. Yakuza, une succursale parisienne d’un restaurant de fusion portugais-japonais

Caché à l’intérieur de l’hôtel Maison Albar, à deux pas de l’Opéra Garnier et du quartier commerçant du boulevard Haussmann, se trouve la filiale parisienne des restaurants Yakuza du chef portugais Olivier da Costa. Le premier en dehors du Portugal, ce coin confortable est équipé de fauteuils en velours vert de mer dans lesquels vous voudrez vous enfoncer pour la journée tout en dégustant les plats japonais copieux du chef, avec une forte touche brésilienne.

Commandez le Taco Sakana avec du poisson et du guacamole et une sélection de sushis de la vaste carte pour commencer, puis du cabillaud noir mariné dans du miso doux ou du rumsteck wagyu avec des pâtes à la truffe noire. Pour le dessert, vous devez absolument goûter au « KitKat succès garanti », composé de glace et d’éclats de chocolat. Une option décontractée, confortable et intime, cette branche de Yakuza est également exotique grâce au personnel, un mélange de Portugais et de Japonais.

 

Yakuza by Olivier à la Maison Albar – 7 Rue du Helder, 75009 Paris

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Rooksana Hossenally

 

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