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De Gainsbourg à Picasso en passant par Sarah Bernhardt : les expositions incontournables du moment à Paris !

GainsbourgSerge Gainsbourg dans sa maison parisienne rue de Verneuil. | Source : Getty Images

Artistes européens de renom, Pablo Picasso, Serge Gainsbourg et Sarah Bernhardt font l’objet d’expositions incontournables à Paris. Parmi les thèmes abordés, on retrouve la ressemblance de leurs œuvres avec l’art préhistorique, les relations avec les courtisanes, la scène artistique de la Belle Époque ou encore la vie de l’un des poètes musicaux préférés des Français.

 

Il n’est pas surprenant que le Louvre soit toujours le musée le plus visité de la capitale française : Art Newspaper a récemment confirmé qu’il occupait la première place parmi les 100 plus grands musées d’art du monde, accueillant un nombre étonnant de huit millions de visiteurs en 2022. Aujourd’hui, il y a trois raisons supplémentaires de découvrir la capitale la plus visitée au monde.

Sarah Bernhardt, une célébrité avant l’heure

L’actrice Sarah Bernhardt (1844-1923) était l’incarnation du glamour, de l’excentricité et de l’enthousiasme sauvage pour le théâtre et la vie en général. Sa vie exceptionnellement intéressante est actuellement racontée à Paris dans le cadre d’une exposition baptisée « Et la femme créa la star ».

Fille d’une courtisane de luxe, elle a reçu une excellente éducation à Versailles, a voulu devenir religieuse, mais s’est éprise de théâtre et s’est fait un nom en tant qu’actrice, faisant le tour du monde. Tout au long de sa vie, elle a été mêlée à de nombreux scandales.

Au sujet de Sarah Bernhardt, Mark Twain a déclaré : « Il existe sortes d’actrices : les mauvaises, les belles, les bonnes, les grandes, et puis il y a Sarah Bernhardt. » Elle a été l’une des premières personnes à jouer dans un film, en 1900, et a joué Hamlet dans une production française, un an plus tôt.

Des photographies la montrent allongée dans un cercueil. Elle a régulièrement effectué des tournées aux États-Unis, en Europe et en Angleterre avec la Comédie Française, et a diverti les troupes sur les champs de bataille français pendant la Première Guerre mondiale, où elle a été amputée d’une jambe à cause de la gangrène.

L’exposition sur sa vie animée, bien en avance sur son temps, se tient jusqu’au 27 août au Petit Palais.

La maison parisienne de Serge Gainsbourg ouverte au public, 30 ans après sa mort

À la mort de son père, le chanteur et auteur-compositeur français Serge Gainsbourg, sa fille Charlotte a tout laissé en l’état, incapable de changer quoi que ce soit. Trente ans plus tard, elle ouvre la maison au public telle qu’elle l’a trouvée, avec des mégots de cigarettes dans les cendriers et un buste en bronze de sa mère, l’actrice britannique Jane Birkin, avec laquelle Serge Gainsbourg a écrit et interprété « Je t’aime… moi non plus » en 1969.

Véritable idole, Gainsbourg est enterré au cimetière de Montparnasse à Paris (à l’instar de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir). Sa maison du 5 bis rue de Verneuil a été laissée couverte des graffitis de célébration que les fans ont dessinés en son honneur au fil des ans, une maison qu’il décrivait comme étant en désordre mais ordonnée.

Gainsbourg avait une réputation quelque peu compliquée et est mort à l’âge de 62 ans après sa cinquième crise cardiaque. Le président de l’époque François Mitterrand a déclaré à cette occasion : « Notre Baudelaire, notre Apollinaire… Il a élevé la chanson au rang de l’art. »

La Maison Gainsbourg pourrait accueillir 100 000 visiteurs par an et les billets de la première session de visite ont été vendus immédiatement, mais d’autres seront bientôt mis en vente si les visiteurs s’inscrivent pour recevoir un courriel.

Pablo Picasso à l’honneur, 50 ans après sa mort

Picasso est mort en avril 1973 et six nouvelles expositions lui sont consacrées en France, en Espagne et aux États-Unis.

Le Musée de l’Homme à Paris présente une exposition intéressante baptisée « Picasso et la préhistoire ». Elle compare 40 de ses œuvres avec des œuvres préhistoriques, ce que le New York Times a qualifié de « Picasso de l’âge de pierre » (l’exposition se tient jusqu’au 12 juin).

Toujours à Paris, le Musée Picasso organise la « Célébration Picasso, la collection prend des couleurs ! ». Le directeur artistique de l’exposition est le designer britannique Paul Smith, qui a tenu à montrer l’influence contemporaine continue de Picasso (l’exposition se tient jusqu’au 27 août).

À New York, au Guggenheim, l’exposition « Young Picasso in Paris » célèbre l’année où Picasso est arrivé à Paris pour peindre en 1900 (l’exposition se tient du 12 mai au 6 août).

Non loin de là, le Brooklyn Museum présente une autre exposition, organisée par la comédienne australienne Hannah Gadsby, baptisée « It’s Pablo-matic: Picasso According to Hannah Gadsby », du 2 juin au 24 septembre.

Au MoMA, l’exposition « Picasso in Fontainebleau » présente les œuvres que l’artiste a réalisées dans le sud-est de Paris (l’exposition se tient du 1er octobre au 10 février 2024).

Enfin, à Madrid, le musée Reina Sofía présente « Picasso 1906. La gran transformación », qui se penche également sur une seule année importante dans la vie du peintre, celle qu’il a passée dans un village catalan appelé Gosol. C’est la fin de sa période rose et l’exposition se concentre sur ses carnets de croquis et sur la contribution de cette année à l’art contemporain (l’exposition se tient du 14 novembre au 4 mars 2024).

 

Article traduit de Forbes US – Auteure : Alex Ledsom

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