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14 Participations Incroyables Au Concours Wildlife Photographer Of The Year

Flight de Sue Forbes, vivement félicitée dans la catégorie ‘Comportement : Oiseaux’. Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

Dans l’Océan Indien, au nord-est de l’île d’Arros (Seychelles), un jeune fou à pieds rouges pourchasse un poisson-volant qui a fait surface pour échapper à des prédateurs sous-marins (comme le thon et le marlin). L’oiseau n’a pas eu de succès : le poisson s’est enfui. La photo ci-dessus, ainsi que celles d’une magnifique lionne, d’un poisson en quête d’amour, et d’un groupe de suricate affrontant un cobra, font partie des extraordinaires images ayant reçu des félicitations lors de la 54ème édition du concours Wildlife Photographer of the Year.

Selon le Muséum d’Histoire Naturelle de Londres, qui organise l’événement, « le concours cherche à présenter le meilleur de la photographie de nature et du photojournalisme ». L’institution organise également une exposition de renommée internationale, qui commencera en octobre et se terminera à l’été 2019.

Les gagnants, sélectionnés parmi 100 finalistes eux-mêmes choisis parmi plus de 45 000 participations de professionnels et d’amateurs à travers 95 pays, seront annoncés le 16 octobre.

« En inspirant la curiosité et l’émerveillement, ces 100 images présentent la photographie de nature comme une forme d’art », indique le musée. « Elles nous poussent aussi à examiner à la fois notre place dans la nature et notre responsabilité de la protéger ».

 

Cool Cat par Isak Pretorius, Afrique du Sud. Très saluée dans la catégorie « Portaits Animaliers ». Photo: WILDLIFE PHOTOGRAPHER OF THE YEAR 2018

 

Dans la photo ci-dessus, une lionne se désaltère au bord d’une mare, dans le parc national de South Luangwa, en Zambie. Elle appartient à une troupe composée de deux mâles, cinq femelles, et cinq lionceaux.

« Nous sommes impressionnés par l’excellente qualité des images proposées pour le concours de cette année, qui nous a montré la passion pour la nature partagée par de nombreux photographes talentueux partout dans le monde » indique Ian Owens, directeur des sciences au muséum d’histoire naturelle, et juge de la compétition.

Le concours a été créé en 1965 par BBC Wildlife Magazine (nommé à l’époque Animals), puis s’est associé en 1984 au muséum d’histoire naturelle.

Après l’inauguration de l’exposition au muséum, les photos seront ensuite montrées dans le reste du Royaume-Uni et à l’international.

L’édition 2019 du concours, qui est ouvert à tous sans conditions d’âge ou de talent, acceptera des participations du 22 octobre au 13 décembre 2018.

 

The Victor par Adam Hakim Hogg, Malaisie. Largement saluée pour la catégorie 11- 14 Ans. Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Un lézard arboricole de Titiwangsa observe la route près de la maison du photographe dans les montagnes de Pahang (Malaisie). Il vient de sortir victorieux d’une bataille enragée pour sa survie contre une scolopendre géante, et se tient au dessus de sa proie vaincue. L’espèce est très recherchée par les braconniers pour le commerce d’animaux domestiques.

 

The meerkat Mob par Tertius A Gous, Afrique du Sud. Largement saluée pour la catégorie « Comportement : Mammifères ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Voyant un cobra approcher de deux petits suricates près de leur terrier dans le massif du Brandberg (Somalie), le reste de la colonie qui cherchait de la nourriture à proximité a immédiatement réagi. Le groupe de 20 s’est séparé en deux : l’un a attrapé les petits pour les mettre en sécurité à l’écart pendant que l’autre affrontait le serpent. Au bout de 10 minutes, le cobra a abandonné et est reparti.

 

Glass House guard par Wayne Jones, Australie. Largement saluée pour la catégorie « Sous-marin ». Photo : Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Sur le fond marin sablonneux de la côte de Mabini (Philippines), un gobie jaune nain garde sa maison : une bouteille en verre abandonnée dans laquelle il vit avec sa moitié. Aucun des deux ne dépasse les 4 cm de long. La femelle pondra plusieurs fois dans la bouteille, pendant que le mâle gardera l’entrée.

 

Ahead in the Game par Nicholas Dyer, UK. Largement saluée pour la catégorie « Comportement : Mammifères ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Un duo de jeunes lycaons jouent à un jeu macabre avec le reste de leur petit-déjeuner, une tête de babouin, en guise de balle. Les lycaons, une espèce menacée, sont plutôt connus pour chasser l’antilope. Cependant, depuis environ cinq ans, trois meutes séparées du parc national de Mana Pools (au nord du Zimbabwe) tuent et mangent régulièrement des babouins, un comportement hautement inhabituel puisque ces singes sont capables d’infliger des blessures graves.

 

Delta Designs par Paul Mckenzie, Irlande/Hong Kong. Félicitée dans la catégorie « Visions créatives ». Photo : Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Le delta de l’Ewaso Ng’iro méridional, à la frontière du Kenya et de la Tanzanie, est un réseau de filins, verdis par les algues, répandus à travers les sédiments de la rivière. Un maillage encore plus fin indique les chemins suivis par les flamands rose pendant leur repas.

 

Witness par Emily Garthwaite, Royaume-Uni. Largement saluée pour la catégorie « Prix de photojournalisme animalier : Image Seule ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018.

 

Un des ours malais d’un zoo de Sumatra (Indonésie), vivant dans des conditions « ignobles ». Les ours malais sont les plus petits au monde et leur population est menacée par la déforestation généralisée et par le commerce de leur bile et de leurs organes pour la médecine traditionnelle chinoise. Dans les forêts des plaines d’Asie du Sud-Est, ces animaux passent le plus clair de leur temps dans les arbres à manger des fruits et de petits animaux, et utilisent leurs griffes pour déchiqueter le bois pourri à la recherche de vers.

Le photographe raconte que lorsque l’ours a vu son gardien approcher, il s’est mis à crier de façon terrifiante, et que musée de taxidermie tout proche rempli de pangolins et de tigres de Sumatra empaillés était encore plus effrayant.

 

Mister Whiskers par Valter Bernardeschi, Italie. Largement saluée pour la catégorie « Portraits Animaliers ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Des morses lors d’une nuit d’été très claire, au large d’une île de l’archipel norvégien du Svalbard. Bien que maladroits sur terre, ces lourds géants bougent avec aisance et vitesse une fois dans l’eau. La photo montre les gueules moustachues caractéristiques d’un jeune morse et de sa mère vigilante. Ces animaux utilisent leurs vibrisses hautement sensibles et leurs museaux pour chercher des mollusques bivalves (comme des palourdes) et d’autres petits invertébrés sur le fond marin.

 

Looking for Love par Tony Wu, USA. Largement saluée pour la catégorie « Portraits Animaliers ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Accentuant son air mûr par des couleurs pastel, des lèvres protubérantes et un front rose bossu, ce labre à tête de mouton nageant à proximité de l’île japonaise de Sado part dans l’intention d’impressionner les femelles et de faire fuir ses rivaux, qu’il affrontera à coups de tête et de morsure.

Ces poissons commencent leur vie sous forme femelle, puis, une fois un certain âge et une certaine taille atteinte (jusqu’à 90 cm de long), ils peuvent se changer en mâles. Les poissons de cette espèce ont une espérance de vie avancée et grandissent lentement, ce qui les rend vulnérables à la surpêche. Ils préfèrent les récifs rocheux dans les eaux fraîches du Pacifique Ouest, où ils se nourrissent de coquillages et de crustacés.

 

Tigerland par Emmanuel Rondeau, France. Largement saluée pour la catégorie « Animaux dans leur environnement ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Dans une forêt perdue loin dans l’Himalaya, dans le centre du Bhoutan, un tigre mâle du Bengale fixe son regard sur l’objectif. Le chemin sur lequel il avance fait partie d’un réseau reliant les couloirs des parcs nationaux du pays et sont cruciaux pour la protection de cette sous-espèce menacée, mais aucune protection n’est mis en place contre la déforestation et le braconnage. Selon le décompte le plus récent, il ne resterait plus que 103 individus.

 

Eye to Eye par Emanuele Biggi, Italie. Vivement saluée pour la catégorie « Animaux dans leur environnement ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

La puanteur était insoutenable tandis que le photographe observait la carcasse de ce lion de mer sud-américain. Nourrie par la mer, la côte désertique de parc national de Paracas (Pérou) déborde de vie. Un jeune iguane mâle microlophus peruvianus, reconnaissable aux chevrons noirs sur sa gorge, qui profite de nourriture abondante et d’un refuge contre le soleil et le vent, regarde à travers l’orbite vide.

 

Simple Beauty par Theo Bosboom, Pays-Bas. Vivement saluée pour la catégorie « Visions Créatives ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Une flaque de marée peu profonde révèle une grappe colorée de frondes et de flotteurs de goémon noir  qui forment un motif abstrait contre le sable blanc. Les vagues les ont arrachés aux rochers entourant l’île de Lewis, dans les Hébrides extérieures (au large de l’Écosse). Les poches d’air de ces algues marines permettent à leurs frondes de flotter et de rester exposées à la lumière nécessaire à la photosynthèse. Le photographe a apprécié « la beauté simple des structures et des motifs créés par la nature elle-même ».

 

Forest on a Tree par Antonio Fernandez, Espagne. Vivement saluée dans la catégorie « Plantes et Champignons ». Photo: Wildlife Photographer Of The Year 2018

 

Les branches d’immenses arbres s’étendent dans la brume qui baigne la forêt laurifère de Madère. Parmi elle, cette branche basse d’Ocotea foetens, sur laquelle poussent des fougères, « comme une forêt dans la forêt ». Cet arbre à feuilles persistantes appartenant à la famille des Lauracées et qui pouvant atteindre les 40 mètres ne se trouve qu’à Madère ou aux Canaries.

 

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