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Le Milieu De La Tech N’Est Pas Si Mal Pour Les Femmes

Selon une étude réalisée aux États-Unis, le milieu de la tech serait plutôt avantageux pour les femmes, si on le compare à d’autres secteurs. En fait, tout serait question de critères.

Le milieu de la tech fait encore parler de lui. Après Uber qui n’est pas le champion de la parité, la tech est désignée comme étant le meilleur secteur dans lequel travailler quand on est une femme, selon une étude de la société InHerSight.
Cette plateforme de notation des entreprises dédiée aux femmes a recueilli les données de plus de 200 000 femmes, dont 98 % sont Américaines, sur 15 critères différents : congés payés, flexibilité des horaires de travail, télétravail, durée du congé maternité et d’adoption, soutien de la vie familiale, salaire, collaborateurs, opportunités identiques pour les hommes et les femmes, initiatives liées au bien-être, management féminin, la féminisation du comex, formation, programme de mentoring, réactivité de l’entreprise et satisfaction générale. Tous ces critères pris en compte, l’industrie technologique arrive premier devant la santé et les ONG et associations.

Plus d’avantages concrets

Même si ce secteur n’emploie que 28 % de femmes, il arrive à attirer les talents féminins grâce aux avantages proposés (congés payés, les horaires de travail flexibles et le congés maternité ou d’adoption), même s’il est connu pour ses frasques en terme d’inégalités salariales et d’absence de parité à des postes de direction. « Les entreprises dans ce secteur sont connues pour offrir ce genre d’avantages. Nous connaissons tous les politiques incroyables de Google, Facebook ou Netflix, et ce, indépendamment du genre », explique Ursula Mead, fondatrice d’InHerSight.

Mauvais en gestion de carrière

Le tableau ci-dessous démontre que la tech est à la traîne dans la gestion de carrière, en particulier en ce qui concerne l’égalité des chances, la présence de femmes à des postes de direction et le fait de pouvoir évoluer. « Ces résultats démontrent qu’il reste encore du travail. Sinon, les entreprises n’arriveront pas à retenir les femmes qu’ils ont engagées », conclut-elle.

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