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La Féminisation Des Comités Exécutifs Passera Sûrement Par L’Instauration De Quotas

Loi quota Féminisation Des Comités ExécutifsPlafond de verre ou la Loi des quotas pour la Féminisation Des Comités Exécutifs

Et si ce n’était pas si « compliqué  de briser le plafond de verre » même au plus haut niveau de décision ? Le rapport du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, remis en décembre, recommande « chaudement » d’instaurer des quotas de genre dans les instances de direction.

 

C’est la conclusion du rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes remis le 17 décembre à Bruno Le Maire et Marlène Schiappa : des quotas positifs pour la féminisation des « positions seniors et dirigeants » dans le monde du travail notamment en conditionnant l’obtention des financements publics à des critères de mixité au plus haut niveau. Des propositions chocs pour un résultat qui se fait trop attendre dans un pays où la moitié des diplômés de l’enseignement supérieur sont des femmes… Pour briser le plafond de verre, Brigitte Grésy, présidente du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), s’est donné comme objectif 40 % de dirigeantes dans un comex (ou codir) de plus de huit membres à horizon 2024 (avec une étape à 20 % en 2022).

Pour s’imposer en tant que femme à tous les niveaux de l’entreprise il faut contraindre au plus haut niveau de décision, comprendre dans le premier cercle de pouvoir encore trop majoritairement masculin : « 20 % des entreprises du SBF 120 ne comptent que des hommes dans leur premier cercle de pouvoir, dont cinq sociétés du CAC 40 : ArcelorMittal (sur sept membres), Bouygues (sur neuf), STMicroelectronics (sur neuf), Vinci (sur douze), Vivendi (sur sept). » précise le quotidien Le Monde.

 

La loi Copé-Zimmermann

Une extension et une suite logique de la loi CopéZimmermann relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance au comex (comité executif). Adoptée en janvier 2011, la loi qui impose aux grandes entreprises de constituer leur conseil d’administration d’au moins 40 % de femmes a « constitué une avancée pour l’accès des femmes aux responsabilités » selon Marlène Schiappa. La Secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes déplore néanmoins que les femmes soient seulement « 42% au sein des conseils d’administration dans le SBF 120. De même, 45 ans après la loi pour l’égalité professionnelle, les femmes gagnent toujours 9% de moins que les hommes à poste égal. »

 

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