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SmartBack, la start-up qui ambitionne de devenir l’argus du mobilier en France

L’équipe de Smartback

Fondée par Olympe Chabert et Ariane Varale en octobre 2021, la start-up s’est positionnée sur la gestion des retours e-commerce et reprises pour les vendeurs de mobilier. Une solution clé en main qui minimise l’impact financier et environnemental des marques.

C’est sur les bancs de l’école HEC qu’Olympe Chabert a fait la rencontre d’Ariane Varale. Deux têtes bien faites, qui ont choisi de compléter leurs cursus business par un volet ingénieur pour ouvrir leurs champs des possibles : AgroParis Tech pour la première, et les Mines pour la seconde. « J’ai commencé mon parcours professionnel chez Nestlé, en tant que bras droit du Directeur de l’Innovation pour mettre en place un projet de vrac et consignes. Une mission ambitieuse, qui concentre tout ce que j’aime dans la gestion de projet à impact » avance avec enthousiasme Olympe Chabert.

Ariane Varale et Olympe Chabert, les co-fondatrices de Smartback

Les deux amies ont en commun l’envie de faire bouger les gros industriels vers l’économie circulaire. Reste à trouver comment. « Avec mon associée, on a visité des dizaines d’entrepôts de secteurs différents, jusqu’à la découverte d’un site logistique de meubles, encombré par des retours clients.

Face à la quantité de pièces stockées, on s’est dit qu’il y avait vraiment quelque chose à faire dans le secteur ». Une prise de conscience, qui les conduit à creuser le business des retours des entreprises, et à proposer une solution clé en main. « La proposition de valeur de SmartBack est d’offrir une brique digitale à nos clients pour les décharger de toute la gestion des retours de produits qui ne sont pas neufs ».

Concrètement, comment cela fonctionne ? Le client remplit un questionnaire via l’interface du site de la marque, et SmartBack arbitre entre les pièces qui peuvent être retournées à l’expéditeur, et celles qui doivent être orientées vers l’économie de la seconde main. Dans ce cas, l’entreprise prend en charge la collecte directement chez le particulier, avant de confier le bien à un revendeur ou à une association, s’il est trop abîmé.

« Notre business model est basé sur un forfait qui couvre la phase de collecte et de gestion de la seconde vie en local, auquel s’ajoute une commission réalisée sur la revente, de sorte que nous sommes intéressées là-dessus. Et lorsque le produit est donné à une association, la marque y trouve aussi un intérêt, car dans la plupart des cas, elle peut obtenir un reçu fiscal ». Grâce à cette solution all-in, SmartBack crée non seulement de la valeur pour les marques dans la gestion des retours en France (gain de temps, économie réalisée sur l’espace de stockage et les frais de retour), elle leur donne également la possibilité d’être transparente vis-à-vis de leurs clients.

« Notre système de traçabilité ajoute un plus pour l’expérience client, en communiquant sur le devenir post-retour des pièces dans un éco-système circulaire » ajoute Olympe Chabert.

Incubées pendant un an à l’espace HEC à Station F, les deux associées ont réussi leur pari de mettre sur pied un véritable argus du mobilier. 250 partenaires, répartis entre magasins et associations, ont depuis rejoint leur réseau.

« SmartBack gère aujourd’hui une centaine de retours par mois. D’ici 18 mois, nous espérons atteindre 1000 retours par mois en local, et 500 repreneurs. Tout est à faire sur la filière du mobilier, aussi bien dans la structuration du maillage entre les associations, magasins, et solderies, que dans le développement de partenariats avec des chantiers d’insertion et des réparateurs ». Auto-financée depuis le début, l’entreprise n’écarte pas l’idée d’une levée de fonds lorsqu’elle aura signé plusieurs grands comptes, et s’il faut recruter un CTO. En attendant, les deux associées viennent de rejoindre le programme 50 Partners, pour s’entourer de chefs d’entreprises aguerris dans le domaine de l’impact, comme Thierry Petit de Showroom Privé et Baptiste Corval, co-fondateur de Phenix.

 

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