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« On Vaut De L’Or », L’Hymne À L’Apprentissage Soutenu Par Le Medef

@Les Taffeurs

Mis en ligne le 15 juillet, le clip « On vaut de l’or » de Lisandro Cuxi, lauréat de l’émission The Voice 2017, se présente comme le nouvel hymne de l’apprentissage. Le chanteur âgé de 18 ans, en bac professionnel événementiel, a accepté de devenir la figure de l’apprentissage, au même titre que les jeunes issus de BTS commerce, hôtellerie, électricité, et banque apparaissant dans la vidéo. Cette campagne de promotion de la filière apprentissage est menée par le Medef et 18 de ses fédérations adhérentes.  

« On vaut de l’or ». L’hymne des Bleus après leur deuxième étoile en Coupe du monde ? Pourquoi pas. Pour l’instant, cette chanson de Lisandro Cuxi, lauréat de l’émission The Voice en 2017, se présente comme l’hymne de l’apprentissage.

En ligne depuis dimanche 15 juillet, le clip a été tourné dans le CFA BTP de Rueil-Malmaison et met en scène de jeunes apprentis : Adeline Nguyen (BTS commerce), Ophélie Common (BTS hôtellerie-restauration), Loïc Oliveira (CAP électricité), Robin Solvignon (licence banque) et Youssef El Moumni (BTS génie climatique).

Et en haut de l’affiche, le chanteur Lisandro Cuxi, âgé de 18 ans et en bac professionnel événementiel. Un choix qui n’a pas été fait par hasard. Ce clip fait partie intégrante d’une campagne de promotion de l’apprentissage menée par les fédérations d’entreprises et le Medef. L’objectif est de changer de regard sur cette filière souvent considérée comme une voie de garage. Le tout orchestré par l’agence Manifestory.

« Le Medef est venu me chercher pour valoriser l’apprentissage », raconte Olivier Mothes, fondateur de Manifestory. « Aujourd’hui, les jeunes ont envie de devenir footballeur ou rappeur. En face, un plombier ou un boucher ne font pas le poids à leurs yeux. Il nous faut donc créer un nouveau référentiel et changer l’image de l’apprentissage auprès des jeunes et de leurs parents. » On se souvient en effet des propos d’Antoine Frérot, à la tête de Veolia, et de la polémique qu’ils avaient suscité.

Après des études d’ingénieur agronome, il se lance au début des années 1980 dans le marketing spécialisé dans l’agro-alimentaire. « J’aimais être dans la tête des gens et comprendre ce qui les poussait à acheter. » En parallèle, il se lance dans le théâtre. Et rapidement fait le lien entre ses deux activités en créant des pièces sur des grandes marques, avant de se lancer dans la communication en montant sa propre agence.

Depuis 1996, il propose des cours de théâtre – qu’il ne présente pas comme tel – pour des jeunes en bac professionnel. Avec Apprentiscène, il a déjà initié plus de 5 000 jeunes en région île-de-France et Picardie. « Nous leur disons que nous faisons de la publicité car le théâtre est mal perçu par ces jeunes. » A la fin de l’année, des saynètes présentant chaque métier sont présentées devant un public. Une manière de redonner confiance à ces étudiants et leur montrer à quel point la posture qu’ils adoptent a un impact sur ce que l’on perçoit d’eux.

Pour Olivier Mothes, il est « indispensable de créer une émulation autour de l’apprentissage, un vecteur d’employabilité ». Le nouveau président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux abonde : « L’apprentissage est une voie qui permet aux jeunes de trouver un métier, de se réaliser et de s’émanciper. Lisandro Cuxi incarne cette réussite et porte ce message fort. »

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