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Exclusif. Student Pop Met La Main Sur Pro Student Pour Devenir Leader Du Job Etudiant en France

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La start-up Student Pop, fidèle à sa feuille de route de remodeler un secteur longtemps engoncé dans des pratiques d’un autre temps, joint les actes à la parole et s’offre son concurrent Pro Student. Avec, en ligne de mire, la place de leader sur un marché particulièrement concurrentiel.

Si le terme de consolidation est le plus souvent l’apanage des télécoms, le marché du job étudiant arpente, lui aussi, cette voie. Ainsi, grâce au rachat de Pro Student, Student Pop ouvre une nouvelle ère et s’impose comme un acteur incontournable du secteur. Au-delà des missions ponctuelles, la start-up veut renforcer sa présence sur des missions plus longues, type CDD ou CDI grâce à cette « acquisition ».  Mise sur orbite dès l’année 2016 par quatre associés cofondateurs, Student Pop peut s’enorgueillir d’avoir dépoussiéré un « marché » du job étudiant trop souvent contraignant –« voire même discriminant », appuie Estelle Anglès, l’une des quatre chefs d’orchestre du projet Student Pop.  Car, en effet, le chemin est semé d’embûches pour cette cible, en l’occurrence les jeunes désireux de mener de front études et petits boulots et qui ont longtemps éprouvé toutes les peines du monde pour financer leur scolarité en parallèle d’un rythme de travail très contraignant. Mais si ce postulat semble évident aujourd’hui, parvenir à suivre ses études et travailler de concert a longtemps ressemblé à un véritable parcours du combattant. « Issue d’une famille nombreuse et étant à l’université puis en grande école, je devais moi-même trouver une source de revenus supplémentaire à l’argent de poche de mes parents. Sauf que mon cursus était incompatible avec un CDI de 20h au McDonald’s par exemple », se remémore la cofondatrice de Student Pop, Estelle Anglès, aujourd’hui âgée de 34 ans.

Car ce ne sont pas moins de 7 étudiants sur 10 qui doivent travailler pour financer leurs études. « Et j’aurais adoré moi, à l’époque, disposer d’une application me permettant de choisir des missions ponctuelles au gré de mon emploi du temps sans m’engager », poursuit Estelle Anglès.  Faute de pouvoir disposer d’une telle plateforme, la jeune femme, aux côtés des trois autres cofondateurs Ouriel Darmon, Damien Angeli et Mickaël Monsang, va porter sur les fonts baptismaux une application d’un nouveau genre à destination de ce public trop longtemps traité avec une certaine forme de dédain : un service 100% digitalisé permettant aux étudiants de se voir proposer des missions courtes en parfaite adéquation avec leur profil et leur emploi du temps parfois très changeant, comme en atteste l’exemple de sa cofondatrice. Mais « l’aspect digitalisé » ne néglige pas pour autant – au contraire – le volet humain, particulièrement prégnant chez Student Pop. « Nous rencontrons chaque étudiant en entretien individuel, afin qu’au-delà de son savoir-faire dont nous pouvons avoir connaissance sur son CV, nous puissions juger de son savoir-être. Une donnée particulièrement importante qui correspond à nos valeurs », développe Ouriel Darmon.

Contrat de confiance

Car chez Student Pop, si la confiance est particulièrement exigeante – et réciproque -, elle obéit à une volonté de mettre l’étudiant dans les meilleures conditions possibles. « Pour la plupart d’entre eux, nous sommes le premier contact avec le monde du travail », souligne le responsable. Une manière de démarrer sa vie active sous les meilleurs auspices. Ce « contrat de confiance » permet en effet de bénéficier de conditions idoines de rémunération (30% au-dessus du SMIC) et, surtout, les étudiants n’ont plus à compter les jours – pour ne pas dire les semaines – pour recueillir les fruits de leur labeur. « Via un système de contrats électroniques et de devis automatiques, les étudiants sont rémunérés la semaine qui suit la fin de leur mission », précise Ouriel Darmon. En échange, l’étudiant acquiert un certain sens des responsabilités dans ses missions où les maîtres mots demeurent précision et efficacité. Et force est de constater que Student Pop a pensé à tout, pour non seulement contribuer à l’épanouissement professionnel de ses étudiants mais également pour satisfaire une clientèle exigeante.

« Chaque étudiant se voit proposer une mission qu’il peut être libre d’accepter ou de refuser. Une fois qu’il s’engage, il recevra une relance la veille de sa mission. Puis, une autre notification, deux heures avant que celle-ci ne commence, pour savoir si celui-ci est bien en route. Enfin, une fois la ‘mission accomplie’, nous leur demandons si tout s’est bien passé », relate le cofondateur. Des garde-fous qui permettent de remplacer au pied levé tout étudiant ayant eu un impondérable. Avec en prime un système de « back-up ». Ce qui signifie que si un étudiant postule à une annonce déjà pourvue, il peut se voir proposer la possibilité de remplacer son camarade en cas d’imprévu.

Nouvelle ère

Car Student Pop peut se targuer, d’un point de vue clients, de posséder un très honorable tableau de chasse. Citons pêle-mêle Blablacar, Kusmi Tea, Open Classrooms ou encore Lagardère Active… et près de 4 000 étudiants disséminés dans 30 villes en France pour répondre à toute demande. Un chiffre déjà obsolète avec l’arrivée dans « le giron Student Pop » de Pro Student qui, lui, permet de mettre en relation des employeurs avec plus de 30 000 profils (!). « Ces jobs étudiants sont bien plus qu’un simple boulot, ils sont souvent pour les étudiants un moyen d’émancipation mais surtout l’occasion d’apprendre à se connaitre et à gagner confiance en soi avant d’entrer dans la vie active. C’est pourquoi il est essentiel d’aider les étudiants à trouver le job ou les missions qui leur correspondent », abonde Ouriel Darmon. Et parvenir ainsi à allier le meilleur des deux mondes : les missions courtes et flexibles de Student Pop avec des CDD, CDI plus stables proposés par Pro Student. Un « mariage » qui va permettre à Student Pop de continuer à paver le chemin des étudiants vers la vie professionnelle. Pour longtemps.

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