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Crème De La Crème, L’Incontournable Vivier De Talents De La Génération Y-Z

© Crème de la Crème

Spécialisée dans la mise à disposition de jeunes talents freelances – issus des écoles et des formations les plus prestigieuses – aux grandes entreprises, la start-up Crème de la Crème a fait état, ce matin, d’une levée de fonds d’un montant de 600 000 euros, soit près du double de son précédent tour de table réalisé en avril 2016. Objectif : accélérer sa croissance en France tout en soignant ses velléités à l’international.

HEC, Polytechnique, Centrale, Sciences Po ou encore l’ESSEC… Autant d’établissements prestigieux dont les meilleurs ambassadeurs répondent aux doléances des particuliers et des grands groupes par l’intermédiaire de l’ambitieuse jeune pousse Crème de la Crème. Business Plan, étude de marché, stratégie digitale… la start-up, lancée en 2015 par le trio Jean-Charles Varlet, Théo Dorp, et Romain Abidonn, répond à vos besoins et vous propose, dans les meilleurs délais, une sélection finement ciselée de profils susceptibles d’accéder à vos doléances. Forte d’un savoir-faire et d’une agilité à toute épreuve, Crème de la Crème est aujourd’hui considérée comme « la plus grande marketplace » européenne de freelances issus de la génération Y-Z, selon ses fondateurs.  « Nous sommes partis du constat que les entreprises n’ont plus forcément en interne les compétences et le temps nécessaire pour réaliser certains projets, surtout pour les projets les plus digitaux. Pourquoi ne pas leur proposer les services des étudiants de la génération digitale qui regorge chaque jour de nouvelles compétences ? Aujourd’hui le savoir et les compétences arrivent beaucoup plus vite dans les mains de la nouvelle génération que dans celles de quiconque », déclare Jean-Charles Varlet, âgé de 26 ans et lui-même issu de l’ESSEC.

Une formule « d’experts à la demande » en somme qui franchit aujourd’hui un nouveau pallier avec cette nouvelle levée de fonds de 600 000 euros, soit près du double du précédent tour de table d’avril 2016 qui avait permis à la jeune pousse de rassembler près de 350 000 euros, notamment auprès de ESSEC Ventures et d’autres Business angels issus de la place de Paris. A l’époque, l’objectif était de multiplier par 10 le nombre d’étudiants auto-entrepreneurs dans l’Hexagone, la plateforme abritant, durant cette période, 4 000 profils. Un pari (presque) gagnant dans la mesure où Crème de la Crème accueille aujourd’hui 20 000 étudiants freelances pour près de 5 000 clients réguliers et non des moindres, notamment des grands groupes du CAC 40. Citons pêle-mêle Danone, Pernod Ricard, Airbus ou encore Axa.

Contribuer à l’émergence des talents de demain

Le leader mondial de l’assurance, « poids lourd » de la Bourse de Paris, a d’ailleurs noué un partenariat, début 2016, avec la start-up, permettant la couverture automatique de tous les étudiants auto-entrepreneurs officiellement inscrits sur la plateforme. D’ailleurs, concrètement, comment s’effectue l’inscription des étudiants désireux de promouvoir leur savoir-faire ? Plusieurs « barrières à l’entrée » permettent d’éviter les mauvaises surprises, l’exigence et l’excellence faisant résolument partie de l’ADN de Crème de la Crème, comme son nom l’indique. Ainsi, les étudiants qui franchissent le Rubicon et s’inscrivent officiellement sur la plateforme doivent posséder une adresse mail de leur école, et leur Curriculum Vitae ainsi que leurs compétences sont passés sous les fourches caudines de « l’état-major » de la start-up.

Dès lors que leurs profils « matchent » avec les requêtes des potentiels employeurs, les étudiants sont systématiquement rappelés pour veiller, une fois de plus, à leur parfaite adéquation avec le profil recherché. De son côté, l’entreprise « d’accueil » pourra recevoir, sans frais et sans engagement, jusqu’à cinq devis, le tout en moins de 48 heures (« Trouver 5 profils en 48H » selon la bannière de présentation figurant sur le site officiel) pour disposer de toute latitude dans son choix. Néanmoins si la mise en relation est purement virtuelle, les synergies sont légion durant la durée des travaux.  Tous les étudiants rencontrent leurs clients, abonde Jean-Charles Varlet. Et de poursuivre :« d’ailleurs de vrais liens de proximité finissent souvent par se tisser entre les deux parties ». Comprendre que de nombreuses embauches ont pu découler de ces diverses collaborations.  

L’avenir en grand

Quid du coût des missions ? Là-aussi tout dépend de leur nature, certaines pouvant allègrement dépasser les 10 000 euros. Ainsi la start-up s’octroie une commission oscillant entre 10 et 15%, le solde tombant directement dans l’escarcelle de l’étudiant. Outre cette levée de fonds évoquée en préambule, Crème de la Crème s’est également « attachée les services » de nombreux business angels, qui devraient notamment permettre à la jeune pousse de franchir un cap dans son développement à l’international. Figurent notamment Christophe Courtin (Santiane), Alain Thibault (ex Julhiet Sterwen), Fabrice Berger Duquene (ex Webedia), Jean-Stéphane Arcis (Talentsoft), Cyril Vermeulen (ex AuFéminin), Christophe Chausson (Chausson Finance), ou encore Loic le Meur (leade.rs​). Ce dernier, interrogé par nos soins, est résolument ravi de faire partie de l’aventure : « Tout le monde veut apprendre et travailler avec la nouvelle génération, les Millenials. Crème de la Crème permet ainsi à ces jeunes d’accéder à n’importe quelle entreprise via une superbe plateforme. Je suis très impressionné par l’équipe et fier d’y avoir investi ».   

Et le mot de la fin pour le patron, Jean-Charles Varlet. « Chacun de ces nouveaux business angels est expert dans un domaine stratégique, ce qui représente autant d’opportunités pour notre entreprise qui voit grand et ambitionne de révolutionner la manière dont les entreprises collaborent avec les nouvelles générations ». Et de rappeler au passage la « mission » de Crème de la Crème : « dans un contexte de transformation numérique des entreprises, il est essentiel pour notre économie de favoriser les interactions concrètes entre des univers trop souvent éloignés afin de faire émerger les innovations de demain ». Et continuer ainsi d’arpenter le chemin de l’excellence.

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