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Art numérique et NFT font leur révolution à l’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel

L’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel s’offre une exclusivité : être le lieu hôtelier où les NFT prennent vie. Il expose les œuvres de la galerie nouvelle génération Artpoint, spécialiste de l’art numérique. Tout près de la célèbre Dame de Fer, comme en résonnance avec son avant-gardisme, l’établissement de prestige construit une passerelle entre le Web 3, futur en progression, et le monde d’aujourd’hui. Par l’expérience immersive qu’il propose à ses clients et visiteurs, il actionne différents leviers : faire vivre une émotion par l’art, initier aux opportunités créatives des nouvelles technologies, valoriser et soutenir des artistes contemporains, participer à la diffusion des NFT.

Nous avons voulu en savoir plus sur cette initiative pionnière lancée avec la start-up Artpoint, mais aussi sur l’art numérique et son évolution avec l’intégration des NFT.

 

Du streaming d’art numérique aux NFT

La société Artpoint est née en 2019 de l’idée de Laurie Bonin et Julie Corver, toutes les deux passionnées d’art numérique. Leur proposition de valeur ? Contribuer à faire émerger l’art numérique grâce à la solution du streaming. L’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel était alors parmi les premiers à adhérer à son concept novateur et à, de ce fait, enrichir l’expérience de ses clients dans ses espaces. Dès les débuts d’Artpoint, il a adopté des œuvres en streaming.

« Chaque espace commun est maintenant un véritable lieu de destination. Nous voulons créer une expérience unique et mémorable pour nos clients, et ça commence dès leur arrivée. En pénétrant dans l’hôtel, le client est plongé dans un univers artistique singulier. Il est invité à vivre une expérience artistique immersive et à contempler le travail d’artistes numériques venant du monde entier. » Andres Lopez-Dafonte, Directeur des Opérations, évoque en ces termes son partenariat avec Artpoint

L’idée d’Artpoint et sa réalisation sont un succès, alors, naturellement, les deux fondatrices veulent aller plus loin. « Jusqu’à présent, dans notre offre de streaming, nous mettions en relation deux familles d’acteurs : les artistes, qui ont accès à des lieux d’exposition prestigieux dans le monde entier, et ces lieux, qui aiment l’art numérique et lui font une place sur leurs murs. Aujourd’hui, nous invitons une autre famille d’amateurs d’art à nous rejoindre : les collectionneurs, et plus précisément encore, les collectionneurs de NFT », explique Laurie Bonin. À cette augmentation du paradigme s’ajoutent deux évolutions et changements d’adresse : Artpoint.fr devient Artpoint.xyz, et la start-up quitte le cocon de la très réputée Station F pour voler de ses propres ailes.

 

 

Les technologies NFT au service de l’art

La valeur ajoutée des NFT au monde de l’art numérique est de résoudre ses pain points.

« Un des freins au plein essor de l’art numérique est son manque de rareté. La technologie blockchain recrée de la rareté en tokénisant des objets virtuels comme des oeuvres d’art digitales. » décrit Julie Corver, co-fondatrice Artpoint. 

Pour le dire autrement, les œuvres d’art numérique, de par leur nature, sont duplicables. Elles peuvent être visualisées dans plusieurs lieux différents, d’où le streaming mis en place par Artpoint. Les NFT encouragent l’accession à la propriété d’une œuvre d’art, sécurisée et authentifiée, tout en conservant sa diffusion, et donc, selon les spécificités du secteur de l’art, l’augmentation de sa valeur. Il devient possible, pour un collectionneur, via son NFT, de disposer de son œuvre d’art numérique chez lui, et que celle-ci soit, en même temps, exposée dans un hôtel prestigieux à l’autre bout du monde. « La technologie NFT permet aux collectionneurs, qui sont des amoureux de l’art, de soutenir les artistes numériques. En achetant un NFT, ils acquièrent une œuvre que tous peuvent admirer, certes, mais dont ils peuvent être, selon les modalités, l’unique propriétaire. Ils participent à démocratiser cet art, à diffuser les œuvres dans le monde réel à l’international ; ils les mettent en partage et, par le jeu des expositions et de la visibilité, ils voient leur valeur croître. Ils deviennent des mécènes des artistes », observe Laurie Bonin. L’opération — c’est suffisamment rare pour le souligner — est bénéfique au collectionneur, à l’artiste et au lieu d’exposition. L’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel, convaincu par la pertinence d’Artpoint depuis son origine, a été le premier à signer un partenariat avec la société sur sa nouvelle proposition de NFT.

 

 

Les NFT prennent vie à l’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel

L’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel, déjà à l’avant-garde, reprend une longueur d’avance. Pionnier dans la diffusion en hôtellerie de NFT, il intègre aussi les valeurs ajoutées qu’apportent cette nouvelle technologie et ce nouveau mode de consommation. Ainsi, les collectionneurs, en plus de devenir propriétaires de leur NFT, accèdent à des avantages exclusifs dans l’hôtel. « Pour le premier drop, en place depuis début octobre, les acheteurs de NFT bénéficient de conditions privilégiées : 10 % de remise par nuitée, et un cocktail offert. Cela crée une vraie communauté. Pour le collectionneur, c’est le plaisir ajouté de se sentir un client spécial, accueilli dans un lieu qui partage son amour de l’art. Pour l’établissement, c’est une nouvelle opportunité d’attirer une clientèle d’esthètes », ajoute Julie Corver. Clients comme visiteurs peuvent dès à présent se plonger dans la thématique des mondes imaginaires. Intitulé « The Cabinet of Imaginative Worlds », le premier « drop » d’Artpoint réunit les œuvres de quatre artistes : Benjamin Bardou, avec une interprétation onirique des passages parisiens, Gaël Corboz, pour des compositions autour de paysages idéaux et magiques, Julie Berger Lingh (Jellyburger) avec des mondes minéraux où dansent les pierres, et David Szauder, pour des œuvres empreintes de surréalismes. 


L’art est un bonheur qui se partage. L’hôtel Pullman Paris Tour Eiffel et Artpoint en sont convaincus et l’incarnent. La start-up, par cette collaboration inspirante, montre qu’elle s’attache à diffuser l’art digital en le mettant à la portée des regards dans des lieux de passages. Et si les lobbys d’hôtels se faisaient, pour le plaisir du plus grand nombre, galeries ? S’ils se transformaient en espaces d’expositions expérientielles et immersives ? Et outre les hôtels, pourquoi ne pas imaginer d’autres lieux ainsi augmentés : des sièges sociaux, des centres commerciaux, des salles de restaurants ? Et si l’art digital, un peu partout, nous ouvrait les portes d’autres mondes ?

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