António Horta-Osório, ancien président du conseil d’administration de Credit Suisse, entouré de Ana Horta-Osório (gauche) et de Bernie Ecclestone (droite). | Source : Getty Images
Une enquête interne a révélé que le président de Credit Suisse avait enfreint les mesures de quarantaine liées au covid-19 en Suisse et au Royaume-Uni.
Le président du conseil d’administration de Credit Suisse, António Horta-Osório, a présenté sa démission après qu’une enquête interne a révélé qu’il avait enfreint plusieurs mesures de quarantaines en Suisse et au Royaume-Uni. António Horta-Osório était arrivé à la tête de Credit Suisse il y a seulement neuf mois pour aider la banque à restaurer son image après une série de scandales.
António Horta-Osório, ancien patron de Lloyds Banking Group, a déclaré que ses « actions personnelles » ont causé des difficultés à Credit Suisse et « compromis » sa capacité à représenter la banque. António Horta-Osório a également affirmé que sa démission, qui prend effet immédiatement, « est dans l’intérêt de la banque et de ses parties prenantes. »
Le départ d’António Horta-Osório fait suite à une enquête interne menée par le conseil d’administration de la banque sur plusieurs rapports indiquant que le président avait enfreint de nombreuses mesures sanitaires liées au covid-19 l’année dernière. En effet, António Horta-Osório est entré et sorti de Suisse par avion et a assisté à la finale du tournoi de Wimbledon sans respecter les exigences locales en matière de quarantaines.
Le Credit Suisse a confié à Axel Lehmann, ancien cadre de la banque suisse UBS, le soin de remplacer António Horta-Osório au poste de président. Axel Lehmann a rejoint le conseil d’administration de Credit Suisse en octobre 2021.
Le départ d’António Horta-Osório est le dernier coup porté à la réputation de Credit Suisse après une série de scandales. La banque était notamment sous le feu des projecteurs en raison d’associations avec la société d’investissements Archegos et la société de financement de la chaîne d’approvisionnement Greensill Capital. Enfin, la banque aurait également embauché des enquêteurs privés pour espionner ses cadres.
Article traduit de Forbes US – Auteur : Robert Hart
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