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Festival LaFourchette : Une Première Édition Réussie Pour Damien Rodière

Festival LaFourchetteGetty Images

Le 5 mars dernier, LaFourchette a lancé la toute première édition de son festival qui invite les Français à venir expérimenter toutes les tables des restaurants français, du petit bistro au géant gastro’. Pour cet événement, tout a été pensé pour que les fins gourmets se mettent à table !

À cette occasion, nous avons rencontré Damien Rodière, Country Manager de LaFourchette France, Belgique, Suisse, pour parler de l’importance du Festival LaFourchette tant pour les restaurateurs que pour les utilisateurs. Mais aussi des ambitions futures de la société qui devrait multiplier d’ici la fin de l’année les événements gastronomiques.  

F- Damien Rodière, qui êtes-vous ?

Damien Rodière – Je suis Country Manager de LaFourchette pour la France, la Belgique et la Suisse. Ça fera 6 ans cet été que je travaille pour LaFourchette. Avant ça, j’ai été diplômé à la fois en école d’ingénieur et en école de commerce. Pendant 6 ans, j’ai également travaillé dans le conseil avant de rejoindre le groupe Meetic.

Marc Simoncini qui était à l’époque à la tête du groupe Meetic avait revendu le groupe au leader mondial du dating Match.com. C’est là que j’ai découvert le monde du web et que j’ai eu un coup de cœur pour ce secteur.

À la fois pour son côté super dynamique et innovant mais aussi pour le fait de travailler dans un écosystème français qui était en train de bouillonner.

F- Quelles sont vos principales missions au sein de LaFourchette ?

DR- J’accompagne les équipes sur le développement de l’activité de LaFourchette sur les marchés français, belges et suisses.

Mon premier rôle avant tout c’est de mettre en place toutes les conditions qui vont nous permettre de réaliser notre plan.

Ça passe avant tout par recruter les bonnes personnes pour composer l’équipe qui sera en mesure, derrière, de développer notre offre. L’un de nos premiers enjeux est de faire en sorte d’avoir le maximum de restaurants qui soient réservables sur notre application. Donc on a besoin d’équipes commerciales qui soient tous les jours au contact des restaurateurs pour leur présenter nos différents outils, que ce soit du côté B2B (Business to Business) ou B2C (Business to Customer).

F- Quels sont les outils que vous mettez à disposition des restaurateurs ?

DR- On propose une application qui permet de gérer leurs réservations et d’optimiser leurs revenus. On est à la fois un apporteur d’affaires et un outil qui leur permet d’optimiser leurs revenus, c’est un outil de CRM pour les restaurateurs. Ils vont pouvoir créer des bases clients, communiquer auprès de leurs clients au travers des newsletters, capitaliser sur ces données clients et optimiser leurs services, etc.

C’est vraiment un outil d’optimisation de revenus pour les restaurateurs et c’est une plateforme qui permet d’agréger, de rendre réservable n’importe quel restaurant sur LaFourchette, sur Tripadvisor et sur tous nos autres partenaires qui vont être Instagram, Facebook, Google qui sont les principaux mais pas que, il y en a une vingtaine d’autres en France.

Des chargés de clientèle travaillent tous les jours au contact de ces restaurateurs pour les accompagner sur la prise en main de ces outils et les aider en fonction de leurs problématiques à utiliser les outils pour répondre à leurs enjeux.

F- Et pour les clients, qu’est-ce que LaFourchette leur apporte ?

DR- On est une application sur laquelle on peut réserver plus de 15 000 restaurants en France, 55 000 dans le monde et de façon très simple.

L’application vous permet de réserver, de découvrir des restaurants. On a la possibilité de chercher un restaurant en fonction de là où on se situe, de sa disponibilité. Et on peut également s’appuyer sur les avis et les notes de la communauté, ce sont des critères de choix qui permettent de sélectionner le bon restaurant pour le bon moment.

On veut devenir demain, le meilleur ami de tous les foodies et les gastronomes qui souhaitent aller au restaurant pour leur conseiller le bon restaurant et leur simplifier la tâche en leur proposant la réservation instantanée dans tous les restaurants partenaires, ce qui fait partie de notre métier.

On a tous types de restaurants, ça va du restaurant de quartier, le petit restaurant, le petit bistrot où on va avec ses collègues de bureau, au restaurant étoilé pour l’anniversaire de la grand-mère, puisque aujourd’hui, typiquement, on a près de 50% des restaurants étoilés en France qui travaillent avec LaFourchette.

L’idée, c’est vraiment de répondre au mieux aux consommateurs en leur proposant une application qui va leur conseiller le bon restaurant.

F- Comment est née l’idée du festival LaFourchette, c’est assez nouveau pour vous ?

Alors oui c’est assez nouveau, mais nous avions déjà lancé les Pop Days sur notre application. On a différentes catégories de restaurants, ceux que l’on appelle les restaurants pop qui sont les restaurants qui proposent des bons plans et des offres promotionnelles. Et  nous avons ensuite les restaurants Insider qui sont les meilleurs adresses du moment, ça peut être de nouvelles ouvertures qui correspondent aux nouveaux étoilés par exemple. L’idée est de mettre un coup de projecteur sur les pépites du moment. Cette sélection de restaurants est définie sur la base des guides et celle de la base des notes de notre communauté qui est vivante à l’inverse des guides traditionnels.

Avec le festival, on a voulu mettre en avant ces deux offres dans un moment spécifique dans l’année pour aider les restaurateurs à développer encore plus leurs activités. Typiquement on sait que la période de mars/avril on sort de l’hiver, on est encore sur une période où ce n’est pas une forte période d’activités pour les restaurateurs. Ils ont besoin de nouveaux clients donc on s’est dit “comment on peut leur donner des outils pour les aider à acquérir encore plus de nouveaux clients ?” D’où l’idée du festival.

F- Que se passe-t-il pendant le festival ?

Pendant 6 semaines les restaurateurs vont mettre en place des offres exceptionnelles qu’ils ne mettent pas le reste de l’année, un menu pour un restaurant étoilé ou une promotion qui va de 40 à 50% pour un restaurant plus classique. L’idée, c’est de communiquer ces offres exceptionnelles à toute notre communauté d’utilisateurs et à tous les Français. C’est pour cela que l’on a renforcé les dispositifs de l’offre avec une grande campagne télé que nous avons lancée il y a 15 jours sur les plus gros médias français. Et l’idée est de faire savoir que pendant 6 semaines, on a une offre exceptionnelle avec plus de 1000 restaurants sur toute la France, qui font des menus et des promotions, des réductions allant de 40 à 50% sur l’ensemble du territoire.

Il y a des restaurants à Paris, comme les restaurants du groupe Alain Ducasse qui participent, et on peut avoir des restaurants en province comme à Bordeaux, à Lyon, à Marseille, à Lille et à Toulouse, on va avoir de très belles adresses qui peuvent des réductions de 40 à 50% par exemple.

F- Demander à un restaurateur de faire des promotions exceptionnelles même le temps d’un festival, ça peut être compliqué ?

DR- Ça dépend du restaurateur et ça dépend de ses enjeux. Les restaurants qui participent au festival sont des restaurateurs qui ne sont pas plein et qui ont besoin de nouveaux clients. Donc là, on est vraiment un levier marketing, pour apporter de la visibilité et les aider à acquérir ces nouveaux clients.

L’objectif pour eux va être de fidéliser les nouveaux clients pour les convertir en clients fidèles. Pour ça, tout va se passer au niveau de l’expérience, l’expérience, elle, passe par la réservation et va jusque après le repas.

Ce que l’on constate, c’est que pendant des périodes comme celle-ci, on arrive à envoyer de nouveaux clients qui ne seraient pas venus au restaurant. Quand les restaurateurs jouent le jeu, les clients reviennent chez eux.

Donc le festival est vraiment un levier d’acquisition et un outil marketing pour les restaurateurs. Un restaurateur peut acheter de la visibilité sur Facebook, il peut faire de la publicité sur des médias, ce genre de choses. Mais nous, nous lui apportons de la visibilité sur notre plateforme qui va lui permettre d’acquérir de nouveaux clients. Ces clients qui viennent dépenser et passer un moment chez lui, c’est du revenu direct. Il est capable de mesurer directement ce que cette visibilité va lui apporter en terme de volume de nouveaux clients et pour ensuite les fidéliser.

F- Et le nombre d’utilisateurs LaFourchette est assez conséquent ?

DR- Aujourd’hui on parle d’une communauté de 21 millions d’utilisateurs par mois, sur l’ensemble des marchés sur lesquels on est présent. Donc un restaurateur visible sur LaFourchette l’est auprès de 21 millions de personnes.

En terme de potentiels clients, c’est colossal pour lui. On constate d’ailleurs que depuis le début du festival il y a 10 jours, on parle de volume de clients qui a été multiplié de 3 à 10 dans certains restaurants.

F- Les premiers chiffres du Festival LaFourchette sont plutôt bons, donc ?

DR- Ils sont excellents. C’est la première fois que nous mettons en place un dispositif marketing aussi important avec une campagne télé nationale. On est présent sur les grandes chaînes nationales comme M6 ou TF1.

On a été présent juste avant l’émission Top Chef et on a eu un vrai impact puisque l’on sait que les gens qui regardent cette émission sont très affinitaires avec la restauration. Notre volonté était vraiment de développer l’activité des restaurateurs, c’est un de nos enjeux. Et ces leviers-là, ce sont des leviers très fort et qui apportent des résultats aux restaurateurs.

F – Est-ce que vous imaginez à l’avenir faire d’autres événements de ce type ?

DR- Oui, on est toujours à vif d’animer notre communauté. C’est des choses, quand on voit les volumes de clients qui participent à ces événements, on sait qu’il y a une vraie attirance des clients et des restaurateurs. Typiquement, tout au long de l’année, on va avoir des temps forts comme celui-là.

Le festival est un événement d’ailleurs, auquel s’est associé le ministère de l’économie et le ministère des affaires étrangères parce qu’à la fin du mois du 21 au 24 mars, il va y avoir l’opération Goût de France qui démocratise l’accès au restaurant pour tous les Français, c’est vraiment dans cette lignée-là que l’on a décidé de mettre en place un partenariat.

Tous les festivaliers LaFourchette seront participants à l’opération Goût de France. L’idée de l’opération est de donner envie à encore plus de gens de découvrir de nouveaux restaurants sur tout le territoire.

Pendant l’été, on sait que c’est aussi un moment fort, les gens sont en vacances, ils veulent découvrir de nouveaux restaurants. On aura un nouveau festival que l’on va appeler le Summer festival. On veut marquer ce temps fort de l’été où on sait que beaucoup de gens veulent aller au restaurant. Donc comment est-ce qu’on arrive à leur donner envie d’y aller encore plus ? Avec une offre intéressante, avoir les bons restaurants, aux bons endroits.

Les 15 premiers jours d’octobre, il y aura également “Tous au restaurant” dont on fêtera les 10 ans cette année. Plus de 1000 restaurants y participent et nous visons les 2000 restaurants pour cette nouvelle édition. L’idée c’est que votre invité est notre invité. Chaque personne qui se rendra au restaurant et qui réservera sur LaFourchette pour l’opération bénéficiera pour un menu acheté d’un menu offert. On met en avant la générosité des restaurateurs et on donne envie aux consommateurs d’aller encore plus au restaurant.

C’est une opération qui a été initiée par Alain Ducasse il y a 10 ans et que LaFourchette a rachetée il y a 4 ans. Nous allons dans la continuité de la volonté d’Alain Ducasse de démocratiser l’accès au restaurant pour tous les Français. On ne parle pas que de restaurants étoilés, on a tous types de restaurants, l’idée est d’aider les Français à passer un moment exceptionnel au restaurant ce qu’ils ne pourraient pas faire le reste de l’année avec une offre exceptionnelle.

Il y aura d’autres événements en fin d’année, je ne peux pas vous en dire plus, mais d’autres événements pour mettre en avant ce que font les restaurants et les belles expériences que l’on peut vivre au restaurant en France mais pas que, aussi en Belgique, et en Suisse.

F- Quel est l’avenir de La Fourchette ?

DR- Aujourd’hui, nous sommes leader en Europe. Nous venons de racheter un de nos concurrents qui s’appelait Restorando qui était présent en Amérique du Sud.

Nous étions présents dans 11 pays, désormais nous sommes présents dans 18 pays à travers le monde puisque avec ce rachat nous sommes présents dans 7 nouveaux pays en Amérique du Sud.

Notre ambition est vraiment de devenir le réflexe pour aller au restaurant. Ce qu’on veut c’est être l’application référente pour pouvoir trouver le bon restaurant et pouvoir réserver dans un bon restaurant où qu’on se situe dans le monde.

Sur nos marchés européens, nous sommes le premier acteur en Europe avec une présence en France, Belgique, Suisse, Espagne, Italie, Portugal mais aussi en Suède et au Danemark. Nous avons l’intention de développer notre présence sur d’autres marchés. Donc l’ambition est de devenir un acteur mondial pour aller au restaurant et de devenir la première application de réservation de restaurant dans le monde.

La première édition du Festival LaFourchette se tient jusqu’au 21 avril prochain dans toute la France. 

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