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Comment Balibaris Va Se Réinventer En Marque Lifestyle

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Ne dites plus à Paul Szczerba que sa marque Balibaris est une DNVB, une Digital Native Vertical Brand, à savoir une marque née en ligne qui maîtrise toute la chaîne de valeur, de la fabrication à la vente en passant par la data. Pour lui, Balibaris est désormais une signature Lifestyle.

Balibaris est née en 2010, sur internet, en proposant une petite collection de cravates, en tricot et soie, faites main en Italie. Son drôle de nom est inspiré du chevalier de Balibari, un personnage de Barry Lyndon, un film de Stanley Kubrick sorti en 1975.

Grâce à une communication digitale savamment orchestrée et un coup de pouce de Yann Barthès dans le Grand Journal et qui a largement contribué à populariser la marque, la griffe quitte très rapidement le segment du mono produit pour développer une collection complète de prêt-à-porter masculin. Balibaris revisite des classiques aux partis pris singuliers par leur simplicité : ni logo, ni couleurs vives, ni imprimés. Inspiré des envies personnelles de son fondateur Paul Szczerba, le vestiaire Balibaris propose une silhouette casual chic qui ne se veut jamais guindée.

Elle fait également ses premiers pas hors de la toile, en ouvrant une boutique rue de Marseille à Paris. 60 suivront, dont deux à l’étranger. Le positionnement choisi par Paul Sczerba est clair : être une marque pour homme premium de luxe accessible.

De quoi « titiller » la curiosité de Frédéric Biousse qui a fait du luxe accessible, la raison d’être de son fonds d’investissement Experienced Capital. Et dans le domaine, Frédéric Biousse sait de quoi il parle. L’homme a créé, puis revendu le groupe SMCP (Sandro, Maje, Claudie Pierlot). Son fonds accompagne désormais certaines des pépites les plus prometteuses de la mode, comme Sessun, Figaret, le Slip Français ou Sœur. Avec Balibaris, comme avec les autres, la stratégie est claire : Accélérer le développement des entreprises pour les amener rapidement au-delà des 50 millions de chiffres d’affaires.

Un seuil que Balibaris aurait pu atteindre en 2020, avant que la crise sanitaire oblige Paul Szczerba à reporter certains projets à 2021. « Nous avions prévu 5 ouvertures de magasin en 2020, dont un très prometteur à Londres » se désespère Paul Szczerba. Rendez-vous est donc donné en 2021, pour « célébrer dignement les 10 ans de la marque ». Et préparer la suite.

Car si le confinement a ralenti le développement de Balibaris, on sent que Paul Szczerba ronge son frein.

Alors en attendant, le jeune patron a mis à profit cette pose forcée pour revoir tous ses process logistiques. « Avec notre entrepôt de Troyes, nous assurons désormais les livraisons en 48 heures, gratuitement ». Plus globalement, Balibaris profite de cette période exceptionnelle pour mettre le paquet sur le service client. « Chacun de nos magasins va contacter ses meilleurs clients pour lui proposer une expérience de personal shopper à distance » s’enthousiasme Paul Szczerba.

Présentation des nouvelles collections, aide au choix des tailles, prise de commandes en ligne… les vendeurs vont être aux petits soins pour transformer la contrainte en plaisir.

Autre chantier de taille, affiner la promesse RSE (responsabilité sociale de l’entreprise). « Tous nos pantalons chino sont déjà bio et notre objectif est de 100 % de notre production Oeko Tex (garanti sans substances chimiques).

Mais le vrai projet Post-confinement de Paul Szczerba est de faire de Balibaris une véritable marque lifestyle. « Nous proposons déjà de la petite déco dans nos magasins. Nous allons accélérer », affirme-t-il. Vaisselles, papeterie, produits de maison, etc. Balibaris veut concevoir tout un univers, dans l’esprit de celui de ses visuels de communication très léchés, mis en scène par le photographe Thierry des Ouches.Mais Paul Szczerba voit déjà plus loin. « Pourquoi pas créer des cafés pour transformer nos magasins en lieu de vie. Mais aussi ouvrir des hôtels, multiplier les collaborations avec des marques prestigieuses… ».

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