Il y a du nouveau pour le marché des objets publicitaires ! En cette nouvelle année, ObjetRama, Pépite et Pandacola s’apprêtent à s’associer pour créer le groupe POP Europe, qui réunira un chiffre d’affaires global de 34 millions d’euros. Si le maillage Paris/Strasbourg/Lyon est inédit, le mariage de ces trois entités rassemblera aussi 120 collaborateurs sur 4 sites différents. Leur volonté : ouvrir les cibles potentielles de chaque entité et proposer de l’achat plaisir aux entreprises, associations et administrations. Qui plus est, avec la mise en place d’une partie marketplace, les trois sociétés sont à la recherche de nouveaux produits et de nouveaux marchands souhaitant intégrer ce marché. Nous en avons discuté avec Antoine Aranda, directeur général d’ObjetRama et Arthur Manier, fondateur de Pandacola.
Pouvez-vous décrire brièvement ces trois entreprises ?
A.A. : Pour commencer, ObjetRama vend de l’objet personnalisé depuis 2003. La vente s’effectue à distance, c’est-à-dire avec un catalogue papier, édité à environ un million d’exemplaires chaque année, et destiné aux artisans, aux commerçants, aux associations ou aux entreprises du CAC 40. Les 16 000 références du site internet sont personnalisables avec le logo souhaité par le client, et nous faisons en sorte que nos produits soient livrés au plus vite. Quant à Pépite, cette entreprise existe depuis 1982. Elle propose des boutiques en ligne et spécialisées pour les grandes sociétés, directement mises à disposition des collaborateurs.
A.M. : Enfin, Pandacola s’est lancée commercialement en 2019 et s’appuie sur la technologie Mirakl, bien connue du monde de la marketplace. Elle est la première en Europe à proposer la vente de produits personnalisés en ligne, destinés au marché B2B. Son ambition étant d’ouvrir ce type de vente à des sociétés, dites « marchands », qui n’avaient pas encore accès au marché du cadeau d’affaires, de fin d’année, à l’objet publicitaire ou aux goodies.
Quels sont vos engagements ?
A.M. : Aujourd’hui, la démarche RSE est nécessaire pour s’adapter aux évolutions du marché. Ainsi, nous veillons au sourcing des produits, à leur qualité et au respect des normes, mais aussi à la nature des matériaux utilisés pour les fabriquer. Nous sommes vigilants aux distances séparant les ateliers de personnalisation des clients. D’ailleurs, la demande se fait de plus en plus forte autour des produits respectueux de l’environnement. La volonté d’acheter plus responsable existe déjà depuis 5-6 ans. C’est un long travail, mais nous avons commencé à y apporter de premières réponses, en choisissant par exemple du coton biologique, ou encore en privilégiant des produits conçus idéalement en France, voire en Europe.
A.A. : Une association, un artisan ou même une grande entreprise tendent désormais à avoir une démarche RSE. Toutes les typologies de clients souhaitent réduire leur impact sur l’environnement tout en augmentant leur visibilité grâce à un support efficace. Ainsi, en s’appuyant sur des produits recyclables, recyclés, réutilisables et respectueux de la planète, nous parvenons à offrir une solution qui réponde aux deux objectifs. Cela nous pousse à entrer dans un cercle vertueux, en présentant des produits durables, responsables, et qui marqueront longtemps les esprits.
Qu’est-ce qui vous distingue des autres entreprises proposant des objets publicitaires et personnalisés ?
A.A. : La proximité avec les ateliers de marquage, situés en France ! Grâce à cela, nous limitons les délais de livraison.
A.M. : Par ailleurs, via POP Europe, l’addition des qualités et des compétences des trois sociétés permettra de répondre à une très large demande, que ce soit en termes d’offres, de collections et de produits personnalisés : papeterie, stylos, carnets, textile, publicité sur le lieu de vente, cadeaux de fin d’année, etc. POP Europe s’engagera aussi à fournir un service de qualité, avec une livraison rapide des produits, sur plusieurs points de livraison et notamment en multi-adresses personnelles, pour que nos clients puissent livrer leurs cadeaux au domicile de leurs clients et collaborateurs en télétravail. À cela s’ajoute une boutique permettant une gestion très fine et centralisée.
Sur quels critères les marques sont-elles sélectionnées ?
A.M. : Le tout premier reste bien la demande ! Nous vérifions également si les marques produisent leurs objets localement et s’ils sont sourcés de manière responsable. Enfin, nous prenons en compte la notoriété de la marque, ainsi que sa capacité à personnaliser le produit et à fournir un objet et un service de qualité.