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Les marchés actions en 2022

défaillances

Après une année phare, il reste du potentiel sur les marchés actions

Il reste du potentiel sur les marchés actions pour les investisseurs attentifs qui sauront naviguer entre les écueils. Les gérants de Seeyond et Dorval AM partagent cette même conviction, que les deux maisons mettent chacune en musique selon leur stratégie propre. Ainsi chez Dorval AM, c’est une étude de l’environnement économique qui dicte le choix des valeurs. Or 2022 devrait être marquée par deux tendances de fond : le maintien de la politique accommodante des banques centrales, sauf hausse incontrôlée de l’inflation, et le lancement de vastes plans d’investissement publics afin de financer la transition énergétique. Dans cet environnement potentiellement mouvant, les investisseurs auront intérêt à adopter une approche très diversifiée sur les marchés, et à s’exposer avec parcimonie aux risques, l’essentiel de la dynamique de sortie du Covid étant déjà intégré dans les valorisations.

Concrètement, Dorval AM privilégie deux paniers de titres. D’abord les entreprises qui ont pris à bras-le-corps les questions de responsabilité sociale, celles qui ne se contentent pas de bien communiquer sur leur sujet mais recherchent activement un équilibre entre les contraintes environnementales, sociales et de rentabilité. Sur ces critères RSE, la société a sélectionné les premiers de la classe, les grands groupes internationaux qui se distinguent par la qualité de leur gouvernance. Le deuxième axe d’investissement cible les entreprises qui bénéficient des programmes publics de financement de la transition énergétique partout dans le monde, aussi bien aux États-Unis, en Europe, en Corée, qu’au Japon… Cette thématique recouvre des secteurs très divers, bien au-delà des green techs, comme l’énergie bien sûr, mais aussi la construction, l’électrification…

Seeyond voit, de son côté, planer sur les marchés actions en 2022 trois vents porteurs et deux points d’inquiétude. Du côté encourageant figurent les bonnes perspectives macroéconomiques aux États-Unis, au Japon, dans la zone euro, ou encore en Chine…  qu’il faut comparer avec les attentes relativement modérées des analystes quant à la croissance des résultats des entreprises : + 7 % aux États-Unis, + 6 % en Europe. Ce décalage laisse donc entrevoir un potentiel de révision à la hausse des prévisions. La valorisation raisonnable des entreprises, à l’exception des valeurs de la Tech déjà très chères, révèle aussi des marges de manœuvre. Enfin les faibles taux d’intérêt, qui pénalisent les obligations, poussent de facto les investisseurs à se tourner vers les actions. Deux ombres menacent toutefois ce tableau. D’abord bien sûr l’inflation, qui pourrait biaiser les décisions des politiques si elle persiste, notamment en cas de nouvelles détériorations des conditions sanitaires. En corollaire, une décision brutale d’augmentation des taux de la Réserve fédérale pourrait faire flancher les marchés.

Retrouvez toutes les perspectives sur le site « Placements financiers : quelle stratégie pour bien débuter 2022 ? ».

 


Propos recueillis entre le 6 et le 7 décembre 2021. 

Les perspectives mentionnées sur ce site sont susceptibles d’évolution et ne constituent pas un engagement ou une garantie de la part de Natixis Investment Managers International. La référence à des valeurs mobilières, des secteurs ou des marchés spécifiques dans le présent document ne constitue en aucun cas un conseil en investissement, une recommandation ou une sollicitation d’achat ou de vente de valeurs mobilières, ou une offre de services.

Les analyses et les opinions mentionnées représentent le point de vue de l’auteur. Elles ont été émises entre le 6 et le 7 décembre 2021et sont susceptibles d’évoluer. Elles ne sauraient être interprétées comme possédant une quelconque valeur contractuelle. 

 

Nicolas Just (Seeyond) Sophie Chauvellier (Dorval AM)

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