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Comment les managers doivent réinventer le travail !

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Ces dernières années, la généralisation du travail hybride a induit de nombreux bouleversements en matière d’environnement de travail mais aussi d’approche managériale en entreprise. Si le rôle du manager a été largement bouleversé, son poste demeure une des clés de voûte des transformations en cours. A la fois expert, recruteur, animateur, planificateur, arbitre, à l’écoute du bien-être de ses collaborateurs, coach… son poste multi-casquettes est de plus en plus complexe à appréhender. Dans ce contexte, quelles sont les clés pour instaurer un management bienveillant qui active l’intelligence collective, stimule l’épanouissement et la productivité tout en prévenant les risques d’épuisement professionnel ? Comment les outils collaboratifs – comme le QG Numérique – peuvent-ils l’aider à relever ce défi avec brio et sérénité ?

 

Un management bienveillant et flexible pour concilier performance et qualité de vie au travail

 

Manager à distance, gérer les émotions de ses collaborateurs et collaboratrices, maintenir un lien, motiver les équipes quand on partage son temps de travail entre domicile et bureau, et trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, cela ne s’improvise pas. S’il est très tentant de contourner le problème en remettant au goût du jour des pratiques managériales reposant principalement sur le dirigisme et le présentéisme, ça n’est pourtant pas la méthode à privilégier pour concilier performance et qualité de vie au travail. Cette approche est d’ailleurs en forte inadéquation avec la quête de sens, d’équité, d’autonomie et d’épanouissement qui caractérise en particulier les jeunes générations d’actifs. Le costume du chef inflexible et autoritaire, dirigeant une organisation pyramidale d’une main de fer ne fonctionne plus. Chiffres à l’appui, selon une récente étude Slack/OpinionWay : 76 % des actifs sondés souhaiteraient bénéficier de conditions de travail encore plus flexibles, que ce soit en termes d’horaires (64 %) ou de lieux de travail (55 %) ; 86% des moins de 35 ans déclarent vouloir plus de flexibilité, en termes d’horaires (72 %) comme de lieux (66 %).

 

L’écoute et la bienveillance sont redevenues les piliers d’un nouveau management efficace et légitime. Pour fonctionner, cette démarche doit être active et réciproque, permettant de prendre réellement en compte les attentes et les difficultés individuelles et collectives, mais aussi les idées de chacun ; à l’image de l’approche “customer centric” hyper personnalisée développée par les entreprises.

 

En outre, un management bienveillant passe aussi par la mise en place d’un environnement de travail flexible qui favorise la transparence, l’écoute, l’inclusion et l’équité. Sans être expliquées et accompagnées, les transformations de l’entreprise sont porteuses de forts éléments de déstabilisation pour les salariés, dont les capacités d’adaptation ont déjà été mises à rude épreuve ces trois dernières années. A ce titre, les données du Future Forum – consortium de Slack sur le futur du travail – ont mis en lumière un paradoxe étonnant : les cadres indiquent vouloir travailler au bureau, mais en réalité ce sont surtout leurs équipes qui doivent s’y rendre. Aujourd’hui, le « deux poids, deux mesures » ne fait clairement plus recette, de nombreuses études comme les retours de terrain ont prouvé que la flexibilité en matière d’horaires comme de lieux de travail joue considérablement sur le bien-être des salariés et leur fidélisation. Toujours selon ce consortium, le pourcentage d’employés s’estimant affectés par le syndrome d’épuisement professionnel a atteint les 42 % ce trimestre en France. Et les conséquences de ce burnout sont importantes car il est étroitement lié à une baisse de performance des employés, et notamment à une diminution de 32 % de leur productivité et de 60 % de leur capacité de concentration. Ces indicateurs démontrent qu’il est essentiel de prévenir et répondre à ce risque en offrant aux employés le cadre de travail qu’ils souhaitent. Pour y parvenir, les entreprises doivent notamment se concentrer sur la création d’un QG numérique – espace centralisé qui simplifie le travail entre les collaborateurs, systèmes, partenaires et clients – pour s’adapter aux mutations actuelles des modes de travail et prendre régulièrement le pouls des attentes de leurs salariés (sondage automatisé, calendrier ouvert pour l’organisation de 1:1 avec son manager ou sa direction).

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Un management agile pour attirer les talents et valoriser les savoir-faire

 

Les bouleversements induits par la généralisation du travail hybride ont permis de remettre au premier plan le rôle prépondérant du manager. Selon l’enquête 2022 BCG & ANDRH,  70% des DRH pensent qu’accompagner les managers est la clé pour faire de l’hybride un succès en entreprise. En effet, il joue un rôle clé pour donner du sens et motiver au travail, faire monter en compétences les membres de leur équipe et leur donner du feedback, contrôler et évaluer le travail effectué, fixer des objectifs clairs et atteignables pour chacun ou encore expliquer les décisions de la direction et faire le lien avec les autres services.

 

Ce constat est l’occasion de se rappeler que l’une des principales causes de démission d’un collaborateur est liée à la compatibilité ou non avec son management. En effet, les salariés attendent de leurs responsables qu’ils suivent un code de bonne conduite dans leurs relations avec eux : qu’ils soient justes, qu’ils aient un comportement inspirant et fassent preuve d’exemplarité. Ces préoccupations sont encore plus croissantes auprès des nouvelles générations. Le manager doit donc changer de logiciel managérial, en misant davantage sur un accompagnement dit “de la porte ouverte” ou collaboratif, pour s’aligner sur ces nouvelles attentes et faire émerger le meilleur de chacun. Le cas échéant, le risque de laisser filer ses meilleurs talents est élevé car 46 % des actifs et 60 % des moins de 35 ans envisagent de changer d’emploi dans les mois à venir en raison d’un manque de flexibilité dans leur entreprise actuelle, selon la dernière étude Slack. Concilier productivité, confiance et flexibilité permettra dès lors à chacun de réduire son niveau de stress, de travailler à son rythme et de trouver un meilleur équilibre entre ses impératifs professionnels et personnels. Dans cette dynamique, l’adoption des méthodes de travail dites “asynchrones” est cruciale. En effet, le travail asynchrone permet véritablement de tirer pleinement parti de l’hybridation du travail en permettant aux employés d’adapter leur rythme de travail à leur propre rythme de vie personnelle tout en augmentant leur productivité et leur bien-être au travail. Concrètement, un collaborateur peut à présent grâce à un outil de collaboration moderne tel qu’un QG numérique ne plus attendre de réserver un créneau de conférence vidéo avec un manager pour lui faire part de vive voix d’un point d’étape sur un projet. Pour cela il lui suffira d’enregistrer un clip audio ou vidéo au moment qu’il souhaite puis l’envoyer directement au manager, soit programmer son envoi pour mieux correspondre aux horaires de bureau si le clip a été enregistré à un horaire très tardif par exemple. En procédant ainsi, la garde d’enfants, la prise en charge d’un parent âgé, en situation de handicap ou d’autres obligations familiales ou encore la pratique d’une activité passion, par exemple, ne seront plus des éléments inconciliables avec un travail épanouissant.

 

Pour prévenir les phénomènes de “grande démission” ou de “démission silencieuse”, il incombe aux managers de s’assurer que les salariés se retrouvent dans la chaîne de valeur de l’entreprise. Dans ce sens, le manager devra également de plus en plus apprendre à travailler avec des personnes dont les codes ou les cultures « métiers » pourront être très différentes de celles qu’il maîtrise ou de son entreprise. Cela implique de savoir piloter efficacement et avec agilité une équipe dispersée géographiquement. En la matière, les entreprises peuvent s’appuyer sur un QG numérique pour proposer le niveau de flexibilité exigé aujourd’hui par les collaborateurs, en leur permettant de communiquer et de travailler de n’importe où.  Dans cet espace collaboratif, l’ensemble des parties prenantes de l’entreprise (dirigeants, managers, salariés) peuvent accéder aux informations et aux personnes dont ils ont besoin, sans devoir jongler entre plusieurs plateformes. Ils acquièrent ainsi la transparence et la visibilité nécessaires pour prendre des décisions plus éclairées, plus rapidement.

 

Il est plus que nécessaire aujourd’hui d’évoluer vers un management plus agile et plus flexible, axé sur la responsabilisation du collaborateur…grâce à un manager au cœur de la conduite  du changement. Le monde du travail de demain sera assurément plus flexible, inclusif, connecté et productif. Sur cette base, les entreprises qui réussiront au cours des dix prochaines années seront celles qui accepteront de se réinventer de façon audacieuse. À l’heure du tout numérique, les efforts investis dans la transformation de leur expérience collaborateur se répercutent sur le talent et l’engagement de leurs employés, leur permettront de mettre leur personnel sur la même longueur d’onde que leurs clients, et leur offriront la possibilité de contribuer à l’évolution de la société. Pas question de revenir au confort des « vieilles habitudes » ou de tenter de satisfaire des équipes rétives… l’heure est venue pour les dirigeants de créer un meilleur environnement professionnel (réellement) flexible et socialement responsable. Un changement d’approche impératif, pour créer les conditions qui feront du “nouveau manager” un visionnaire, capable de donner un cap et de le tenir dans un environnement où le changement est permanent.

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