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Black Friday : Chiffres-Clés, Réseaux Sociaux Et Smartphones

Le Black Friday bat son plein en ce moment même sur les écrans et dans les boutiques de nombreux pays. Cette mode « commerciale » est aussi importante que Noel chez nos voisins du pays de l’Oncle Sam et chez nos camarades britanniques. 

En France, le phénomène n’est pas encore à son apogée, mais les résultats 2016 devraient être meilleurs que ceux de 2015, et ce, notamment grâce aux réseaux sociaux et aux smartphones. Décryptage.

Quelques chiffres-clés pour se mettre dans l’ambiance

Même si « seulement » 57% des Français ont déjà entendu parler du Black Friday, cette mode 100% USA s’impose petit à petit au sein de l’hexagone. À noter que la visibilité de cet événement est bien plus forte en Espagne (88%) et au Royaume-Uni (75%).

En 2014 (seuls chiffres exploitables suite aux événements de novembre 2015 en France), ce « vendredi noir » (…de monde sur les serveurs des boutiques en ligne) a généré un chiffre d’affaires de 144 millions d’euros grâce à la fièvre acheteuse de près de 15 millions de dénicheurs de bons plans (soit la moitié des Français). 

À titre purement comparatif, le chiffre d’affaires réalisé en ligne aux États-Unis le jour du Black Friday (vous êtes assis?) a été de 2,40….milliards de dollars (puis 2,72 milliards de dollars en 2015)!

Le panier moyen français « online » est donc d’environ 10 euros alors le panier moyen américain est de 134 dollars (environ 126 euros), soit presque 13 fois plus! Si l’on prend en compte tous les canaux de vente (dont les boutiques en dur), le panier moyen américain est de près de 400 dollars…Je tiens à préciser que nous n’avons une fête telle que Thanksgiving pour « appuyer » les ventes.

En France, d’un point de vue web (toujours en 2014), cela représentait 1 million de requêtes Google (contre seulement la moitié en 2013) et près de 2500 tweets (contre 800 en 2013). À l’heure qu’il est, le terme « Black Friday » est en Top Tweets. Ce qui laisse augurer d’un nouveau record.

Les secteurs qui profitent le plus du Black Friday

En France, de nombreux segments sont concernés, et ce, même pour les plus nichés. À titre indicatif, le Top 3 est le suivant (plusieurs réponses possibles): 

  • les sites de mode (vêtements, accessoires, chaussures) —> 42% des achats
  • les sites de jouets (idéal pour préparer les achats de Noel)  —> 21% des achats
  • les sites de produits high-tech—> 21% des achats

À noter que les produits cosmétiques ont également rencontré un vif succès (20% des achats).

Aux États-Unis, le podium est le même, mais les sites de mode sont encore plus hégémoniques (54% des achats contre respectivement 30% et 24%).

Quid des réseaux sociaux?

Au-delà des chiffres évoqués plus haut concernant le volume de tweets échangés, je dois avouer qu’il s’agit de la première année où mes fils d’actualité Facebook, Instagram et Snapchat sont « autant » attaqués par le Black Friday. 

Entre les marques via leurs pages dédiées, les sites nichés et les YouTubeurs (mode, sport, musculation, etc…) qui usent de tous les subterfuges sur les réseaux sociaux, les offres sont à portée de clic. 

Il en est de même pour les contenus sponsorisés sur le flux des plateformes sociales. D’ailleurs, les grandes enseignes comme La Redoute, Asos, Nike ou encore Amazon n’ont pas lésiné sur les moyens…

Pour se rendre compte du phénomène, il suffit de réaliser sur recherche avec le hashtag #blackfriday, vous ne serez pas déçu si vous recherchez de bonnes affaires!

Black Friday : L’avènement du mobile, mais…

Le mobile a une fois de plus pris le pouvoir sur le desktop. Cela est déjà le cas concernant les revenus publicitaires des diffuseurs puisque les internautes sont, depuis quelque temps, des mobinautes. 

Lors du Black Friday, une récente étude de IBM montre que près de 45% du trafic (=visite de sites web et non achat en ligne // hausse de 15% sur 12 mois) chez les boutiques en ligne provient de mobiles. Et ce, contre seulement 12,5% pour les tablettes et près de 43% pour les ordinateurs de bureau. 

Toutefois, je trouve qu’il est très intéressant de noter que le taux de conversion reste le plus élevé depuis ce dernier (6,3% contre 2,4% sur les téléphones portables). Seules les tablettes tactiles « mobiles » sortent du lot avec 5,2%. 

Aussi, le montant dépensé depuis un mobile est inférieur de 23 dollars par rapport à un achat réalisé depuis un ordinateur de bureau (111 dollars contre 134 dollars). Je souligne également que les achats réalisés depuis un mobile se déroulent entre 12 et 14 heures alors que les ventes explosent le matin et le soir depuis un ordinateur de bureau (8 heures et 20 heures). 

Il semblerait donc que les internautes consultent et fouinent depuis un mobile, mais passent à l’action depuis un desktop.

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