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Retour Sur Le Parcours De 7 Entrepreneures, Anciennes Participantes De La JFD

Directrice de la Station F

La Journée de la Femme Digitale, co-fondée par Delphine Remy-Boutang, fondatrice du club JFD Connect et de l’agence digitale the bureau, fêtera sa 5ème édition le 9 mars prochain à la Cité de la Mode et du Design à Paris.

A cette occasion, revenons sur le parcours de sept entrepreneures participantes aux anciennes éditions.

 

Cécile Morel, co-fondatrice et CEO de @mobirider

 

Cécile Morel, co-fondatrice et CEO de @mobirider, une startup de l’@iotvalley. @mobirider aide les marques à se digitaliser pour éliminer les frontières entre les monde online et offline. AXA, BNP, EDF, Maif, Via Santé, Orange lui font confiance. #ForABetterWorld

Entrepreneure depuis 10 ans et maman de 2 jolies filles, Cécile Morel est membre active d’associations qui œuvrent pour plus d’entrepreneuriat et de mixité dans le numérique (QFDN, 100.000 entrepreneurs notamment). Sa conviction est qu’il est du devoir de chacune des femmes digitales de transmettre cette passion et cette enthousiasme pour les métiers numériques et l’entrepreneuriat afin que nos enfants ne cherchent pas un travail mais vivent leur passion. #rolemodel

Avant @mobirider, Cécile a occupé des postes de directions marketing au sein de Pierre Fabre, Siemens et dans des startup.

 

Cécile Morel : “L’initiative de la #JFD17 est simplement magnifique. Elle met en lumière les possibilités infinies des femmes et du numérique pour faire de demain un monde meilleur. L’impact des #rolemodel est clé pour toutes les générations. Il est de notre mission en tant que femme digitale d’œuvrer pour plus de mixité, de donner goût à l’entrepreneuriat et l’envie aux femmes d’embrasser le code et les fonctions dirigeantes.  La #JFD est un concentré d’énergie, de bonnes pratiques et de bienveillance. Un véritable tremplin pour les femmes. Grand merci à Delphine Remy-Boutang pour cette ode à l’audace qui fait de nous, à chaque nouvelle édition de la #JFD, de meilleurs humains ! #ForABetterWorld.”

 

Julie de Pimodan, fondatrice et CEO de Fluicity

 

Ancienne journaliste puis entrepreneure dans des groupes médias (BBC, Al Jazeera), Julie de Pimodan a travaillé et vécu pendant cinq ans au Moyen Orient, notamment au Yémen, aux Émirats Arabes Unis et en Turquie. En plein dans la période des printemps arabes, cette expérience lui a ouvert les yeux sur le rôle important des nouvelles technologies dans l’évolution des processus démocratiques. Julie a ensuite rejoint Google au sein de l’équipe DoubleClick, où pendant cinq ans elle a dirigé l’équipe de vente dans les pays émergents. Fondatrice et CEO de Fluicity, Julie a récemment reçu le prix des meilleurs innovateurs et innovatrices de moins de 35 ans en France, décerné par le Massachussets Institute of Technology (MIT). Julie est fan de yoga, d’alpinisme et de cuisine bio.

 

Julie de Pimodan : “J’ai eu la chance de partager la scène avec Delphine Burkli, Maire du 9e arrondissement, qui a fait partie de nos toutes premières collectivités partenaires. C’était exceptionnel de voir une personnalité politique parler d’innovation de rupture, en s’engageant sur la transparence et la gouvernance à l’horizontale grâce à la technologie. La JFD pour moi c’est ça : l’émergence d’innovations surprenantes, basées sur des rencontres de choix.” 

 

 

Philippine Dolbeau, fondatrice de Newschool

 

Philippine n’a pas la fibre scientifique. À 15 ans, la jeune lycéenne en classe de seconde était pourtant à l’origine d’une application qui a suscité l’intérêt d’Apple. Aujourd’hui âgée de 17 ans, et en filière littéraire, Philippine est la fondatrice de New School, système de cahier d’appel électronique pour les enseignants. Son but : créer de nouveaux outils pour les professeurs et renforcer la sécurité des élèves au sein de leur établissement scolaire. 

 

Philippine Dolbeau : “J’étais venue chercher à la JFD une dose importante d’inspiration. J’en suis ressortie avec bien plus : des contacts, des rencontres, des avis sur nos applications et surtout, la JFD a été le lieu où nous avons annoncé officiellement notre campagne de financement participatif sur KissKissBankBank. Cette annonce fût une réussite, puisque 45 jours plus tard, plus de 250 personnes donnent ensemble à NewSchool plus de 60.000 € pour que notre activité se développe. Hâte d’être à la #JFD17 !”

 

 

Naziha Mestaoui, artiste et architecte, fondatrice d’Electronic Shadow, créatrice du projet 1 Heart 1 Tree

 

Naziha Mestaoui est une artiste et architecte tunisienne et belge qui vit et travaille à Paris. Les installations de Naziha scellent l’union singulière et innovante de l’espace, de l’image et de la technologie.

Elle a fondé Electronic Shadow (2000), pionnière reconnue dans l’art digital et inventeur du Videomapping au croisement de l’espace et l’image. Elle expose dans le monde entier : MOMA à New York, Centre Georges Pompidou à Paris, Musée de la photographie à Tokyo, Biennale d’Art Contemporain à Séville, SESI de São Paulo, MOCA de Shanghai…

Ses séjours au cœur des peuples autochtones (Amazonie, Inde, Oman) sont à l’origine d’une série de projets se fondant sur la pluralité des rapports homme/nature. En connectant nos technologies et nos sciences qui symbolisent notre avenir avec les sociétés les plus ancestrales, son travail démontre que l’avenir vers lequel on va est celui que l’on crée. Depuis toujours, sa préoccupation est d’imaginer et d’inspirer l’avenir. À travers ses réalisations, elle veut reconnecter deux parcelles du vivant qui ont été séparées : l’homme et le végétal. La technologie peut réconcilier l’être humain et la nature. L’art peut puissamment toucher les consciences.

Naziha est aujourd’hui une artiste d’avant-garde. Elle place la question de la nature au cœur des enjeux culturels.

A l’occasion la conférence sur le climat de l’ONU à Paris (COP21), Naziha a lancé un projet : une œuvre d’art digitale, organique, green et citoyenne, One Heart One Tree qui permet à chacun de nous, via une application smartphone, de planter un arbre virtuel baptisé à son nom. L’arbre pousse au rythme des battements de notre cœur et est projeté sur la tour Eiffel. Pour chaque graine virtuelle créée, un véritable arbre est planté dans un programme de reforestation que mène Naziha sur les 5 continents.

 

Naziha Mestaoui : ”C’était un vrai plaisir de prendre part à la Journée de la femme digitale. J’y ai fait de très belles rencontres de femmes et d’hommes engagés. C’était aussi l’occasion de mettre l’accent sur toutes ces femmes, actrices de notre société, qui assument leurs responsabilités. Ce qui devrait être simplement une évidence ne l’est malheureusement pas toujours et rendre toute cette énergie visible, c’est aussi l’occasion renforcer cette réalité et donner ainsi l’envie et le courage à d’autres d’en faire autant.

Suite à mon intervention, j’ai eu d’autres propositions d’intervention dans des conférences en France et à l’international. J’ai aussi eu la chance de rencontrer des journalistes interpellées par ma démarche avec lesquelles j’ai réalisé des interviews.  C’était aussi l’occasion, juste après le succès énorme de 1 Heart 1 Tree sur la tour Eiffel en ouverture de la COP21 de revoir une partie des personnes qui ont suivi et soutenu le projet.” 

 

 

Marjolaine Grondin, co-fondatrice et CEO de JAM

 

Marjolaine Grondin a étudié à Sciences Po, avant d’intégrer l’Université de Berkeley en Californie où elle découvre l’entrepreneuriat mais aussi la sociologie culturelle ou encore l’anthropologie. De retour à Paris, elle intègre HEC et rencontre Loïc, ingénieur qui deviendra son associé. Ensemble, ils décident de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et fondent Jam, un assistant intelligent via Messenger. Aujourd’hui, Jam a levé plus d’un million d’euros et aide près de 100 000 personnes à profiter de leur quotidien : sorties, bars, films, voyages, restaurants, recettes…

 

Marjolaine Grondin : “La JFD a été un véritable tremplin pour Jam, tant dans la visibilité que cela nous a apporté sur les sujets clés pour Jam, que dans les rencontres avec les intervenants, dont plusieurs ont mené à des partenariats encore actifs aujourd’hui, près d’un an après. Faire partie de cet évènement, pilier dans la reconnaissance de l’entrepreneuriat par des femmes, s’est révélé l’un des temps forts de notre année, professionnellement comme personnellement.”

 

Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice et CEO de Clustree

 

Bénédicte de Raphélis Soissan est la fondatrice et CEO de Clustree, la première solution SaaS d’intelligence artificielle au service des décisions RH.

En 2014, après 4 ans dans le conseil en stratégie, Bénédicte décide de se reconvertir. Afin d’identifier les métiers et secteurs sur lesquels elle pouvait évoluer, elle analyse à la main plusieurs centaines de profils de professionnels similaires au sien.

De cette recherche est née l’idée de Clustree, dont la mission est de favoriser la transversalité et la diversité des carrières en permettant aux RH de simplifier leurs prises de décisions pour se concentrer sur l’humain en bénéficiant de matchings justifiés à chaque étape de l’évolution d’un collaborateur, du recrutement jusqu’au changement de poste.

En septembre 2014, Bénédicte réalise une première levée de fonds de 600.000 € auprès du fonds d’investissement Alven Capital, ainsi que de prestigieux business angels comme Xavier Niel ou Jean-David Blanc.

A peine un an plus tard, Clustree annonce sa deuxième levée de fonds d’un montant de 2,5 millions d’euros, réalisée avec les mêmes investisseurs et plusieurs nouveaux business angels, à l’instar de Nicolas Brusson, co-fondateur de Blablacar.

Clustree a été élue Cool Vendor par Gartner en 2016 et a intégré le Top 100 Saas d’Accel Europe et le Top 100 Europe’s hottest startups du magazine WIRED. Plus récemment, c’est le magazine Forbes qui classe Bénédicte de Raphélis Soissan parmi les 30 under 30, un classement des personnalités les plus influentes en Europe.

Clustree accompagne déjà de nombreux clients comme Orange, Canal +, Carrefour, SNCF ou encore Crédit Agricole dans leur problématiques RH, avec des utilisateurs dans plus de 30 pays différents.

 

Bénédicte de Raphélis Soissan : “Cette journée a été pour moi une source de rencontres incroyables. Cela a été une formidable occasion de montrer que les femmes françaises ont de l’ambition et ont les moyens de porter cette ambition. Nous avons besoin de role models pour que les jeunes filles et les jeunes femmes arrêtent de se mettre des barrières quand elles imaginent leur futur.

Le futur est plein d’opportunités pour toutes celles et tous ceux qui ont envie d’y contribuer, quelle qu’en soit la façon. Nous sommes tous des entrepreneur.e.s de nos vies, et la JFD a permis d’ouvrir cette fenêtre sur un monde rempli de femmes inspirantes, pleines de passion, de détermination et d’énergie.”

 

Roxanne Varza, directrice de Station F

 

Auparavant responsable du programme d’accompagnement des starts-up chez MICROSOFT, Roxanne Varza, américaine de 31 ans, est aujourd’hui à la tête du plus grand « campus de start-up » au monde, Station F, soutenu par Xavier Niel.

Elle a créé le blog Techbaguette et a fondé l’association Girls in Tech Paris pour donner de la visibilité aux femmes dans les nouvelles technologies.

En 2013, Business Insider l’a classée parmi les 30 femmes de moins de 30 ans qui comptent dans les nouvelles technologies.

Co-organisatrice de la conférence Failcon Paris, elle a cofondé en 2013 Tech.eu, un magazine en ligne sur les nouvelles technologies européennes. 

 

Roxanne Varza : “La journée de la femme digitale est un événement assez unique qui vise à vraiment promouvoir l’entrepreneuriat et les métiers du digital aux femmes. Je trouve que la diversité des intervenantes et intervenants et l’ampleur de l’événement permet vraiment de donner de la place à un sujet qui n’est pas encore bien traité ; il y a encore trop peu de femmes dans notre secteur. Mais heureusement, avec la JFD, les choses sont en train de changer ! Je découvre chaque année plein de nouveaux profils parmi les intervenant.e.s et aussi les participant.e.s. Et la participation masculine est aussi un point important, car on ne pourrait pas faire avancer les choses sans le soutien des hommes.”

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